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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:58+02:00

Gacel, fourbu, trouva enfin ce qu’il cherchait dans ce qui avait été un lotissement de grand luxe destiné à devenir un faubourg élégant de la capitale, en bordure de mer, non loin des hautes falaises. Un ancien lieu de culte roumi s’y dressait, l’une de ces bizarres églises que les « Français », bien que ne se faisant aucune illusion sur leur capacité à convertir le moindre mahométan au christianisme, avaient semées sur tout le territoire national.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:38+02:00

Il prit donc son mal en patience, bien que souffrant le martyre. Lui qui aimait par-dessus tout la solitude et la liberté, il devait supporter des commerçants bavards, des femmes hystériques, des enfants braillards et des volailles répugnantes. Il était incapable de se changer en pierre comme il l’avait fait dans la « terre vide », de faire en sorte que son esprit abandonnât momentanément son corps et l’isolât de ce tohu-bohu. À tout instant, il était ramené à la réalité. Quand ce n’étaient pas les cahots et les haltes forcées, c’était un de ses voisins qui émettait un rot sonore. Il était fatigué et aspirait à s’abstraire pour penser à sa famille sans arriver à fermer l’œil, même la nuit.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:24+02:00

— Serais-tu par hasard Gacel Sayah, Imoubarh des Kel Taguelmoust, dont la famille campait dans le guelta des monts du Huaila… ?

— Oui. C’est moi, répondit ce dernier, le cœur battant.

— J’ai de mauvaises nouvelles pour toi… J’arrive du nord… De tribu en tribu, de khaima en khaima, la rumeur se propage : les soldats ont enlevé ta femme et tes enfants… Tous les tiens. Seul un vieux serviteur noir s’est échappé. Il dit qu’ils t’attendent au guelta du Huaila pour te tuer…

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:16+02:00

Le lieutenant Rahman conduisait un véhicule identique. Il essaya de se souvenir. Il avait remarqué qu’il tournait d’un côté, puis de l’autre le volant ; il appuyait aussi sur les pédales qui étaient au sol et remuait constamment la longue perche surmontée d’une boule noire qu’il avait à sa droite.

Il s’assit sur le siège du conducteur, s’efforçant d’imiter chacun des mouvements du lieutenant. Il manipula le volant, enfonça d’abord toutes les pédales à la fois, et, l’un après l’autre, le frein, l’embrayage, l’accélérateur, déplaça à plusieurs reprises la boule noire. Le moteur restait muet. Il n’arrivait pas à en sortir le moindre son. Tous ses gestes étaient faits pour conduire ; il dut se rendre à l’évidence : il ne savait pas comment démarrer.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:08+02:00

Il crut d’abord à une illusion. Le jour était naissant. En s’approchant, il fut de plus en plus sûr qu’il y avait quelque chose, quelque chose qui dépassait à peine de la surface uniformément plane du sol.

C’était l’heure de faire halte, et la chamelle, qui boitait depuis minuit, risquait de ne plus pouvoir continuer. La curiosité l’emportant, Gacel exigea un dernier effort de ses bêtes. Ils se rapprochèrent de l’objet.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:24:00+02:00

Malgré l’influence grandissante de l’islam, les Imohags avaient toujours défendu la liberté de leurs femmes en matière de sexe, d’habillement, et leur place au sein de la famille.

Être le chef d’un tel peuple, certes difficile à gouverner mais farouchement indépendant, ne pouvait qu’être un motif de fierté.

Les Touaregs auraient su accepter et comprendre ce qu’Abdoul al-Kébir avait à offrir. Ayant juré obéissance à un aménoukal, ils l’auraient défendu jusqu’à la mort contre les traîtres.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:23:52+02:00

— Et les Français ? Ils n’ont commencé à le croire qu’après nos premiers attentats contre eux. Ce Gacel a démontré qu’il pouvait être plus fort que nous. Si tous les siens s’unissaient, je te garantis qu’ils nous jetteraient hors du désert. Alors le monde entier serait prêt à les aider, avec tout le pétrole que contiennent leurs terres… Nous ne devons pas leur donner l’occasion de s’apercevoir qu’ils pourraient échanger leurs chameaux contre des Cadillac en or.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:23:40+02:00

— Se faire arracher le pouvoir par ceux à qui on a fait confiance pour finir en prison, c’est se tromper.

Gacel interrogea de nouveau le vieillard :

— Est-il de ceux qui affirment que nous devons tous être égaux ? Comment les appelle-t-on… ?

— Communistes… ? Non. Je ne crois pas qu’il ait été précisément communiste. On le disait socialiste.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Quelque chose d’autre.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:23:31+02:00

Une fois dehors, il dut s’arrêter quelques instants, le front appuyé sur l’une des colonnes de marbre ; il ne se sentait pas capable de descendre le majestueux escalier sous l’œil des quelque vingt fonctionnaires qui s’affairaient dans le bâtiment. Il avait l’impression qu’il allait rouler jusqu’en bas.

Quelqu’un passa sans bruit, frappa et pénétra dans le bureau, refermant la porte derrière lui.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-07T23:23:22+02:00

Le sergent-major Malik al-Haïderi tenait bien sûr à y aller lui-même. Fusil en bandoulière, il s’engagea dans la sebhka par le chemin qu’avait frayé le fugitif. Il était cependant convaincu que le sale « Fils du Vent » avait déjà disparu.

Quand et où, bien malin qui aurait pu le dire, d’autant que le puits le plus proche se trouvait près des contreforts des monts Sidi el-Madia, à plus de cent kilomètres.

« Un jour, on retrouvera son cadavre desséché, si les hyènes et les chacals ne l’ont pas dévoré », se dit-il. Néanmoins, il n’oubliait pas que cet homme était allé deux fois dans la « terre vide ». Cent kilomètres d’erg n’étaient sans doute pas au-dessus des forces du Targui, toutefois, Malik l’attendrait au puits.

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