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- Comment va votre furoncle, capitaine ?

La question avait beau être anodine, l'interpellé se rua sur Charley en plissant les paupières sous le soleil.

- Mon derrière ne vous concerne pas, Charley Alcott ! Vous n'êtes pas près de me revoir dans votre infirmerie !

Et il s'éloigna d'un pas rageur. Purcell le regarda un moment, avant de ramener son attention sur Charley.

- Qu'est-ce qui se passe avec le capitaine ?

- Je l'ignore, monsieur Purcell, répondit lentement la jeune femme tout en fixant la silhouette raide de David qui discutait maintenant avec Bryant à la barre. Quelque chose ne va pas, en tout cas.

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« Il y a la sagesse, et la sagesse des femmes»

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— Je ne suis pas un de vos marins mais votre prisonnier, capitaine ! Tenez-vous donc à emmener chacun de vos prisonniers au bordel ? Est-ce un plan américain pour saper l’intégrité de la Royal Navy ?

— Ne prenez pas ce ton avec moi, monsieur ! rétorqua David entre ses dents.

Le problème avec ce jeune blanc-bec tenait en partie à ce qu’il n’avait aucun respect de la hiérarchie. Néanmoins, le jeter aux fers ne l’aurait en rien guéri de sa perversion. Pour que Charley regagne la confiance de son capitaine, il devait lui prouver qu’il était un homme – dans tous les sens du terme.

— Je ne peux donc pas vous faire changer d’avis ?

— Non. Et si vous craignez d’attraper une maladie, sachez que Mme Cornelia vend des préservatifs.

De la sueur apparut sur le front d’Alcott, qui glissa un doigt sous sa cravate pour la desserrer un peu. Il déglutit enfin et reprit la parole d’une voix curieusement aiguë.

— Puisque vous y tenez, capitaine, je suppose que je ne peux que m’incliner.

David se radoucit.

— Ne le prenez pas comme une défaite, mon garçon. Au contraire, cette expérience va faire de vous un homme nouveau !

— J’en doute, marmonna Alcott.

David le laissa méditer sur son avenir et s’éloigna d’un pas plus léger : le gamin le remercierait un jour.

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— Croyez-vous que Pirate s’offensera si je jette ses offrandes à l’eau, au lieu de les frire pour mon petit déjeuner ?

— S’il y a bien une chose que j’ai apprise dans la vie, docteur, c’est que les chats sont tout aussi indéchiffrables que les femmes.

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- J'aimerais vous montrer quelque chose, docteur.

Elle haussa un sourcil interrogateur. David se tenait devant la table d'examen avec un air embarrassé, et finit par porter la main à sa braguette.

Oh, mon Dieu....Aurait-il attrapé à son tour une maladie vénérienne ?

- Non, ce n'est pas la vérole, s'empressa-t-il de préciser, comme s'il avait lu dans ses pensées. Je crois que c'est juste un furoncle....sur le derrière.

- Ah, cela ne devrait pas poser problème. Baissez votre pantalon et étendez-vous sur le ventre, que j'y jette un œil.

- Je ne peux pas rester debout pendant l'examen ?

Charley repensa à ses échanges avec les pensionnaires de Mme Olifiers et se vit agenouillée devant un David Fletcher nu, dressé au-dessus d'elle dans toute sa glorieuse virilité.

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« — Tu seras toujours belle, Charley, alors que ce qui est joli ne dure pas. Toi, tu seras belle en raison de ce que tu es.

— Ma beauté, si j’en ai, c’est dans ton regard que je la vois, David, répondit-elle »

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Avec un juron étouffé, il rajusta l’entrejambe de son pantalon tout en jetant un coup d’œil anxieux à la jeune femme. Elle avait heureusement la tête toujours baissée sur les pièces du jeu, le menton calé sur son poing fermé. C’était uniquement pour une partie d’échecs qu’il avait invité Charley dans sa cabine, se répéta-t-il. Il surveillait étroitement ses hommes dans leurs rapports avec la jeune femme, et n’avait jusqu’à présent surpris aucun geste ni aucune parole déplacée ; il aurait été un bien piètre commandant s’il n’avait su montrer la réserve qu’il exigeait d’eux.

Oui, il pouvait se maîtriser. Il n’était pas une bête, et elle n’avait rien d’une sirène ensorcelante.

À moins que ce soit comme avec les asperges, songea-t-il. Certains les adoraient, tandis que d’autres les détestaient. Lui, il les aimait. Beaucoup. Si Charley Alcott avait été un plat d’asperges, il l’aurait arrosée de beurre fondu et se serait mis à la lécher, en commençant par son…

- À quoi pensez-vous ?

- Aux légumes.

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— Vous n’êtes pas médecin, puisque vous êtes une femme !

— J’ai toujours assez de compétences médicales pour vous soigner, vous et votre bande de sacripants vérolés ! J’ai guéri vos malades et bandé vos blessés, et c’est comme ça que vous me remerciez ?

Charley avança sur lui, tout en regrettant de ne pas avoir profité de l’entraînement au maniement des armes que Davy Fletcher lui avait proposé – parce que, en cet instant, elle aurait adoré passer ce voyou au fil d’une épée.

Et qu’il aille ensuite se faire recoudre par quelqu’un d’autre !

— Vous m’avez enlevée du Lady Jane. Je n’ai pas demandé à venir ici !

— Je vous aurais immédiatement débarquée du Fancy si j’avais su !

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— Docteur ?

— Cette grosseur sur le dessus de votre poignet, articula-t-elle tout en palpant l’endroit, depuis combien de temps est-elle là ?

Il haussa les épaules.

— Je ne saurais le dire. Est-ce grave ?

— Hmm, fit-elle en évitant de s’engager. Ne bougez pas, capitaine. J’ai besoin d’une de mes références.

Elle prit sur l’étagère son exemplaire du Woodall et revint devant David.

— Veuillez poser votre poignet sur la table et le maintenir immobile, je vous prie.

Avant qu’il puisse comprendre ses intentions, elle abattit le lourd volume sur son poignet.

Puis elle se sentit partir dans les airs et atterrit violemment contre la cloison.

— Aïe ! glapit-elle en se frottant l’occiput. Vous m’avez frappé !

— C’est vous qui avez commencé, maudit crétin ! riposta-t-il en la foudroyant du regard. Vous m’avez cogné avec ce satané bouquin !

— C’était pour résorber cette grosseur sur votre poignet ! C’est un kyste, espèce de gros balourd ! Il fallait que je le perce. Si je vous avais prévenu, vous vous seriez crispé.

Il la dévisagea fixement, avant d’éclater de rire.

— « Balourd » ? Quel langage, docteur ! D’ailleurs, pour vous, ce sera capitaine Balourd.

Elle se releva, tenant sa joue contusionnée.

Il gloussait encore en ramenant son bras contre lui et considéra son poignet.

— Eh bien, on dirait que ça a été efficace : la grosseur a disparu. Oh, arrêtez de me faire les gros yeux. Je vous ai à peine touché, fillette ! Désirez-vous que je vous examine ?

— Laissez-moi tranquille, vous avez commis assez de dégâts comme ça, répliqua-t-elle en agitant doucement sa mâchoire inférieure.

Fillette ? Il ne croyait pas si bien dire…

— C’est vous qui dirigez le navire et moi qui ausculte l’équipage, capitaine, lui rappela-t-elle.

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Adossée au bastingage, elle profitait du soleil tropical tandis que fusaient paris et insultes. Parfois, elle avait moins l’impression d’être un médecin qu’un zoologiste en train d’observer des animaux exotiques dans leur milieu naturel. Ce qu’elle avait toujours soupçonné était confirmé par ce qu’elle voyait sur le Fancy : les hommes étaient des créatures simples à l’intellect sans complication.

Tout ce à quoi ils aspiraient, c’était se remplir le ventre, boire, se battre et courir le jupon. Et puis, ils ne cessaient d’être étonnés par la capacité de leur corps à produire bruits et odeurs.

Ce jour-là, elle fut priée de jouer l’arbitre dans un championnat de flatulence où il s’agissait de déterminer qui était capable d’expulser avec le plus de fracas du gaz par son fondement.

— Voyez-vous, docteur, lui expliqua Jenkins, comme vous êtes un expert de tout ce qui touche au corps humain, vous êtes le mieux placé pour être le juge de la compétition.

— D’autant qu’un juge n’a pas le droit de parier, ajouta Perry. Autrement, vous pourriez vous servir de ce que vous savez sur nos intestins pour prévoir le vainqueur !

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