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J'aimais ce monde-là, économe de mots, vigilant, où l'intelligence retrouvait ses traces ancestrales, ses réflexes et ses observations qui l'avaient sauvée en ces temps où nous ne parlions pas encore.

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La logique eût voulu que notre relation en restât là (...). Mais la vie, au hasard de ses jeux, a ses astuces pour rapprocher les êtres qu'elle a décidé de perdre.

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J'aimais bien la fragile logique de ce monde bricolé d'espérance et d'amour. On expédiait ces outils attachés à leurs propriétaires défunts et censés pouvoir fonctionner, pour peu qu'ils soient électriques, sur tous les voltages et toutes les prises secteurs des mondes invisibles.

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De la part d'un tel homme d'Église à la foi mélancolique et parfois désabusée, on aurait pensé qu'il eût choisi Bach ou Haendel pour poudrer ces soirées solitaires. En réalité, dans ces moments de désenchantement, mon père écoutait des enregistrements qui semblaient tombés de l'étagère, dans un ordre erratique : Lee Konitz, Emerson Lake and Palmer, Stan Getz, Curtis Mayfield ou Led Zeppelin, défilaient sur notre chaîne hi-fi (...).

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..., cette manière si simple et tellement nordique qu'il avait de vous faire ressentir que tout ce qui nous entoure n'est que vie, que chaque chose a son sens et son prix, et qu'il suffit de prêter son attention et son regard pour comprendre que nous faisons tous partie d'une gigantesque symphonie qui, chaque matin, dans une étincelante cacophonie, improvise sa survie.

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Ça s'appelle comment en justice une moitié de plaider coupable ?

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La foi, c'est fragile, ça repose sur trois fois rien comme un tour de magie.

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J'aimais bien la fragile logique de ce monde bricolé d'espérance et d'amour.

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Il m’arrive parfois de fermer les yeux et d’essayer de reconstituer ces promenades du soir dans le jardin d’Éden, mais à chaque tentative des voix sauvages jaillissant des couloirs et des cellules font s’écrouler la patiente et fragile reconstruction qu’essayait d’opérer ma mémoire. C’est alors que l’on prend la mesure de ce qu’est une peine de prison. Une incapacité chronique à s’évader, ne serait-ce que le temps d’une marche en compagnie des morts

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Il neige depuis une semaine. Près de la fenêtre je regarde la nuit et j’écoute le froid. Ici il fait du bruit. Un bruit particulier, déplaisant, donnant à croire que le bâtiment, pris dans un étau de glace, émet une plainte angoissante comme s’il souffrait et craquait sous l’effet de la rétraction. À cette heure, la prison est endormie. Au bout d’un certain temps, quand on s’est accoutumé à son métabolisme, on peut l’entendre respirer dans le noir comme un gros animal, tousser parfois, et même déglutir. La prison nous avale, nous digère et, recroquevillés dans son ventre, tapis dans les plis numérotés de ses boyaux, entre deux spasmes gastriques, nous dormons et vivons comme nous le pouvons.

Le pénitentier de Montréal, dit de Bordeaux pour avoir été construit sur l’ancien territoire d’un quartier éponyme, est situé au numéro 800 du boulevard

Gouin Ouest, à la lisière de la rivière des Prairies. 1 357 détenus. 82 mis à mort par pendaison jusqu’en 1962. Autrefois, avant que l’on édifie cet univers de contention, l’endroit devait être magnifique, avec ce qu’il fallait de bouleaux, d’érables, de sumacs vinaigriers et d’herbes hautes couchées par les passages des animaux sauvages. Aujourd’hui, les rats et les souris sont les seuls survivants de cette faune. Et puisque telle est leur nature peu regardante, ils ont repeuplé ce monde clos fait de souffrance encagée.

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