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Extrait ajouté par anonyme 2013-03-23T15:48:19+01:00

- Vous avez bien dit que vous aviez toujours votre passeport sur vous, non ?

Je tressaillis, décontenancée par sa question.

- Euh, oui.

Il acquiesça, comme si cela résolvait tous nos problèmes.

- Excellent. Vous m'accompagnez donc aujourd'hui.

Médusée par cette révélation, je me désaltérait encore un peu.

- Où donc ? demandais-je.

- A Paris. Nous partons dans une heure.

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L’instant d’après, le verre s’opacifia enfin. Mais le tueur n’en avait pas terminé avec nous. Visiblement, il n’appréciait pas qu’on lui joue des tours et il se remit à tirer dans la baie, surtout autour de Lucas et d’Anya.

– Allez-y! me souffla Jeremiah.

En me relevant, il me poussa en courant vers le hall d’entrée, à moins de trois mètres de nous, me faisant un rempart de son corps, jusqu’à ce que nous soyons en sécurité. Lucas nous rejoignit très vite.

Georgia se trouvait à l’autre extrémité du hall, retenue par un garde. Son affolement se dissipa quand ses fils franchirent la porte, mais elle pâlit à la vue du sang qui maculait les vêtements de l’aîné. En se libérant, elle marcha vers lui, mutique. Il l’arrêta d’une main.

– Ce n’est pas le mien, lâcha-t-il d’une voix morne.

La mort d’Anya l’avait sans doute vidé de toute émotion. Pour l’instant du moins.

Sa mère parut hésiter. Était-elle tentée de réparer les choses entre eux en lui manifestant son affection, en le prenant dans ses bras? Mais elle releva le menton et remit son masque arrogant. Décidément, tous les membres de ce clan s’efforçaient de dissimuler ce qu’ils ressentaient, comme s’ils redoutaient qu’on s’en serve contre eux. Ils avaient peut-être eu de bonnes raisons d’agir ainsi dans le passé.

Ethan surgit du dehors, suivi d’un de ses hommes qui téléphonait sur un portable.

– Nous avons remis en marche les générateurs, mais nous allons avoir du boulot pour réparer les dégâts du système principal, annonça-t-il. Nous avons trois blessés dehors, les secours sont en route.

– Ici aussi, nous avons des blessés, et au moins un mort, répondit Jeremiah. Conduisez les personnes touchées à l’étage et veillez à ce que toutes soient soignées.

Il me poussa vers Ethan.

– Occupez-vous d’elle et de mon frère, précisa-t-il. Il n’y a pas de temps à perdre.

– Monsieur?

– Nous devons attraper ce tireur avant qu’il nous échappe encore une fois. Il se tourna vers moi et ajouta:

– Restez avec Ethan. Obéissez-lui sans discuter.

Je me forçais à le lâcher. J’avais très envie de le retenir à l’intérieur, en sécurité, mais j’avais conscience que rien ne l’arrêterait. Il avait besoin de retourner au front, de traquer l’ennemi. Il se moquait d’être la cible principale du tueur. Je ravalai ma peur.

– Promettez-moi de rester en vie, murmurai-je.

Mes paroles adoucirent un peu sa raideur, qu’il y ait trouvé du soulagement ou je ne sais quoi d’autre. Il m’embrassa sur le front pendant qu’on amenait les gardes blessés.

– Je reviendrai pour vous, je vous le promets, souffla-t-il avant de sortir.

– Installez-les là-haut! ordonna Ethan à ceux qui aidaient les blessés.

– Génial, marmonna Lucas en fixant le sol d’un air buté. Voilà que mon baby-sitter est Captain America! Hip hip hip hour…

Pivotant sur ses talons, Ethan envoya son poing dans la figure de Lucas, qui s’écroula par terre.

– Ça me démangeait depuis des années, grommela-t-il.

– Vous étiez vraiment obligé? dis-je en m’approchant de l’aîné des Hamilton. Il n’était pas une menace…

Soudain, une main me saisit par la nuque et un mouchoir fut plaqué sur ma bouche.

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Tremblante, je cherchai des yeux quelque chose pour me défendre. À une époque, le hangar à bateaux avait été occupé. Des meubles, dont la moitié était recouverts de draps, encombraient la pièce poussiéreuse. Peu à peu, elle avait été transformée en lieu de stockage, des outils et des appareils s’y accumulaient, certains suspendus au plafond. Malheureusement, rien d’utile n’était à ma portée.

– C’est vous qui essayez de tuer Jeremiah ? soufflai-je pour gagner du temps.

Le rire de Lucas nous secoua l’un et l’autre.

– J’ai sans doute les meilleures raisons du monde de souhaiter sa disparition, mais je crains de ne pas être votre homme, non.

Surprise, j’inclinai la tête pour le regarder. Plus petit et trapu que son cadet, il ne me dominait pas – même s’il avait une poigne de fer… Son regard était calme et il esquissa un sourire quand il constata que je l’examinais.

– Ça vous étonne ? enchaîna-t-il. J’ai beau détester mon frère, sa mort ne m’intéresse pas. Je me suis d’ailleurs démené pour l’empêcher.

– Que faites-vous ici, alors ?

S’esclaffant de nouveau, il colla sa bouche contre mon oreille.

– Vous m’avez peut-être manqué ?

– Menteur ! marmonnai-je.

Comprenant qu’il n’avait pas l’intention de me tuer, je me rendis soudain compte de l’intimité de notre posture. Une fois encore, mon corps me trahissait, ce qui m’irrita.

– Tout à fait, admit-il sans vergogne, ce qui me fit lever les yeux au ciel. À moins que je sache qui vous traquez ?

Je le dévisageai.

– Vous savez qui en veut à Jeremiah ?

– C’est possible, ricana-t-il.

Quel homme énervant !

– On va bientôt nous trouver, dis-je en regardant par la fenêtre. Vous devriez me lâcher. Sinon, vous risquez d’avoir des ennuis.

– Connaissant mon petit frère, je ne doute pas que sa meute de gardes-chiourmes nous ait déjà localisés.

Il désigna le plafond.

– Je suis prêt à parier qu’il y a plusieurs caméras installées entre ces poutres, épiant nos moindres gestes, ajouta-t-il.

Il embrassa ma joue et je tressaillis.

– Allons-nous nous donner en spectacle ? susurra-t-il.

Agacée par ces insinuations, je me débattis. En vain.

– Si vous avez des informations, pourquoi n’êtes-vous pas entré par la porte principale, comme toute personne sensée ? Pourquoi vous cacher comme un voleur ?

– C’est bien plus intéressant comme ça. Mon frère est parfois très collet monté en matière de sécurité. J’adore lui prouver que c’est un jeu d’enfant de contourner ses mesures de protection. Et puis, il y a toutes les chances qu’il alerte la police plutôt que de m’écouter.

– Parce que vous croyez qu’il n’est pas en train de le faire ?

Lucas émit un petit rire. Soudain, le plancher se mit à vibrer : dehors, des pas lourds résonnèrent sur les marches en bois du vieux hangar. Lucas se contenta de resserrer sa prise et de s’interposer entre la porte et moi.

– C’est l’heure ! dit-il avec une décontraction déroutante.

Au même moment, le battant fut enfoncé. Des gardes envahirent les lieux et nous encerclèrent. Quand ils braquèrent leurs armes sur nous, mon cœur fit un bond.

Malheureusement, Jeremiah n’était pas parmi eux, et un sursaut de déception me transperça la poitrine. Lucas, lui, se borna à pousser un léger soupir.

– J’ai comme l’impression que mon cadet ne se donne plus la peine de diriger ses propres luttes.

Le son d’un chien qu’on arme est bien reconnaissable, surtout quand il résonne dans votre dos. Lucas s’empressa de me libérer et leva les mains. Je sautai en avant et, en me retournant, vis que le canon d’un pistolet était appuyé contre son crâne.

– Donne-moi une seule raison de ne pas te tuer.

Le ton était lourd et menaçant, et les yeux de Jeremiah brûlaient d’une férocité qui me coupa le souffle. La différence de taille entre les deux hommes me frappa pour la première fois : Jeremiah paraissait écraser son aîné de sa taille, et ses biceps tendaient le tissu de sa chemise. Son pistolet noir était braqué sur la tempe de Lucas, la tension blanchissait ses doigts. Tour à tour, je regardai les deux Hamilton. Jeremiah n’allait tout de même pas… pas son propre frère…

– Les liens du sang ? répondit ce dernier.

Son ton était léger, comme s’il parlait de la météo, même s’il se tenait très raide, le visage figé et le regard vide.

– Ça ne va pas suffire, rétorqua Jeremiah.

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