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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

Quelque part, je sais que tu respires, et c'est déjà beaucoup.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

Il suffit souvent d'un rien, d'un objet retrouvé, d'une odeur, pour vous rappeler la mémoire d'un être disparu.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle vous quittera un jour.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

Ta peau sent mon enfance, ou bien était-ce la tienne? Tu es ma fille, mon amour, je le sais maintenant et pour quelques secondes encore. Tant de choses à te dire en si peu de temps. Je voudrais que tu ries, mon coeur, que tu coures dire à ton père qui va se cacher à la fenêtre pour pleurer qu'il cesse, que je le reconnais parfois, dis-lui que je sais qui il est, dis-lui que je me souviens comme nous nous sommes aimés puisque je l'aime à nouveau chaque jour où il me rend visite.

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Extrait ajouté par Okapi 2010-10-28T22:35:15+02:00

« La liberté est un enjeu énorme, la plupart des hommes y aspirent, mais ne savent pas comment l'employer. »

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

"Trop tard" n'existe que lorsque les choses sont devenues définitives.

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- Ton père a toujours haï tout ce qui s'approchait de toi. Si tu avais eu un chien, il l'aurait mordu.

- Pas faux, sij'avais eu un chien, il aurait certainement mordu mon père, dit Julia en riant.

- C'est ton père qui aurait mordu le chien !

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Extrait ajouté par DML12 2012-07-07T12:51:57+02:00

" - Quel est cette fois le prétexte invoqué pour justifier son absence ?

Julia inspira profondément et fixa Stanley.

- Il est mort !

Les deux amis restèrent un moment à se regarder, muets.

- Là, je dois dire que l'excuse est irréprochable ! chuchota Stanley.

- Tu es vraiment con, tu sais ! "

P.20

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T22:54:25+01:00

Julia,

J'ai survécu à la folie des hommes. Je suis le seul rescapé d'une bien triste aventure. Comme je te l'écrivais dans ma dernière lettre, nous étions enfin partis à la recherche de Massoud. J'ai oublié dans le bruit de l'explosion qui résonne encore en moi pourquoi je voulais tant le rencontrer. J'ai oublier la ferveur qui m'animait pour filmer sa vérité. Je n'ai vu que la haine qui me frôlait et celle qui avait emporté mes compagnons de voyage. Les villageois m'ont ramassé dans des décombres, à vingt mètres de l'endroit où j'aurais dû périr. Pourquoi le souffle s'est-il contenté de me projeter en l'air, quand il a déchiqueté les autres? Je ne le saurai jamais. Parce qu'ils me croyaient mort, ils m'ont déposé dans une carriole. Si un petit garçon n'avait pas résisté à l'envie de mettre ma montre à son poignet, au point de braver sa peur, si mon bras n'avait pas bougé et l'enfant ne s'était mis à hurler, ils m'auraient probablement enterré. Mais je te l'ai dit, j'ai survécu à la folie des hommes. On raconte que lorsque la mort vous embrasse, on revoit sa vie entière. Quand elle vous prend à pleine bouche, on ne voit rien de tel. Dans le délire qui accompagnait mes fièvres, je ne voyais que ton visage.

J'aurais voulu te rendre jalouse en te disant que l'infirmière qui me soignait était une ravissante jeune femme, c'était un homme et sa longue barbe n'avait rien de séduisant. J'ai passé ces quatre derniers mois sur un lit d'hôpital à Kaboul. J'ai la peau brulée, mais je ne t'écris pas pour me plaindre.

Cinq mois sans te poster de lettre, c'est beaucoup quand nous avions pris l'habitude de nous écrire deux fois chaque semaine. Cinq mois de silence, presque la moitié d'une année, c'est encore plus quand on ne s'est ni vu ni touché depuis si longtemps. C'est drôlement dur de s'aimer à distance , alors vient cette question qui me hante chaque jour.

Knapp s'est envolé pour Kaboul dés qu'il a appris la nouvelle. Tu aurais dû voir comme il pleurait en entrant dans la salle commune, et moi un peu aussi, je te l'avoue. Heureusement que le blessé à côté de moi dormait du sommeil du juste, sinon, pour qui serions-nous passés au milieu de ces soldats aux courages infaillibles? S'il ne t'a pas appelée aussitôt reparti, pour te dire que j'étais en vie, c'est parce que je lui ai demandé de ne pas le faire. Je sais qu'il t'avais annoncé ma mort, à moi de te dire que j'avais survécu. Peut-être que la vrai raison est autre, peut-être qu'en t'écrivant je veux te laisser libre de poursuivre le deuil de notre histoire, si tu l'as déjà entrepris. Julia, notre amour est né de nos différences, de cet appétit de découverte que nous retrouvions chaque matin en nous éveillant. Et puisque je te parle de matins, tu ne sauras jamais le nombre d'heures que j'ai passé à te regarder dormir, à te regarder sourire. Car tu souris quand tu dors, même si tu ne le sais pas. Tu ne compteras jamais le nombre de fois où tu t'es blottie contre moi, en disant dans ton sommeil des mots que je ne comprenais pas; cent fois, c'est le chiffre exact.

Julia, je sais que bâtir ensemble est une autre aventure.J'ai haï ton père et puis j'ai voulu le comprendre. Aurais-je agi comme lui dans les mêmes circonstances? Si tu m'avais donné une fille, si tu m'avais laissé seul avec elle, si elle s'était éprise d'un étranger qui vivait dans un monde fait de rien, ou de tout ce qui me terrifie, peut-être aurais-je agi comme lui. Je n'ai jamais eu envie de te raconter toutes ces années vécues derrière le mur, je n'aurais pas voulu gâcher une seconde de notre temps dans ces souvenirs de l'absurde, tu méritais mieux que de tristes récits sur le pire dont sont capable les hommes, mais ton père en connaissait certainement l'existence et ce n'était pas ce qu'il espérait pour toi.

J'ai haï ton père de t'avoir kidnappée en me laissant le visage en sang dans notre chambre, impuissant à te retenir. J'ai frappé de colère les murs où ta voix résonnait encore, mais j'ai voulu comprendre. Comment te dire que je t'aimais sans avoir au moins essayé?

Tu es retournée à ta vie, par le force des choses. Tu te souviens, tu parlais tous le temps des signes que la vie nous dessine, moi je n'y croyais pas, mais j'ai fini par me rendre à ta raison, même si ce soir alors que je t'écris ces lignes, ici c'est la raison du pire.

Je t'ai aimée telle que tu es, et jamais je ne te voudrai autrement, je t'ai aimée sans tout comprendre, convaincu que le temps m'en donnerait les moyens; peut-être qu'au milieu de tout cet amour, j'ai oublié parfois de te demander si tu m'aimais au point d'embrasser tout ce qui nous sépare. Peut-être aussi ne me laissais-tu jamais le temps de te poser cette question, pas plus que tu ne te laissais le temps de te la poser. Mais ce temps là est venu, malgré nous.

Je rentre demain à Berlin. Je posterai cette lettre dans la première boîte que je verrai. Elle te parviendra comme chaque fois dans quelques jours; et si je compte bien, nous devrions être le 16 ou le 17.

Tu trouveras dans cette enveloppe une chose que je gardais secrète, j'aurais voulu te glisser une photo de moi, mais je n'ai pas fière allure en ce moment et puis se serait un peu présomptueux de ma part. Alors, ce n'est qu'un billet d'avion. Tu vois, tu n'auras plus besoin de travailler de longs mois pour me rejoindre, si tu le souhaites encore. Moi aussi j'avais économisé pour venir te chercher. Je l'avais emporté ici à Kaboul, je devais te l'envoyer, mais comme tu le verras... Il est encore valide.

Je t'attendrai à l'aéroport de Berlin, le dernier jour de chaque mois.

Si nous nous retrouvons, je ferai le serment de ne pas enlever la fille que tu me donneras à l'homme qu'elle choisira un jour. Et quelle que soit sa différence, je comprendrais celui qui me la volera, je comprendrai ma fille, puisque j'aurai aimé sa mère.

Julia, jamais je ne t'en voudrai, je respecterai ton choix, quel qu'il soit. Si tu ne venais pas, si je devais repartir seul de cet aéroport, le dernier jour du mois, sache que je comprendrai, c'est pour te dire tout cela que je t'écris.

Alors, je n'oublierai jamais ce merveilleux visage que la vie m'a offert un soir de novembre, un soir, où l'espoir revenu, j'escaladais un mur pour tomber dans tes bras, moi qui venais de l'Est et toi de l'Ouest.

Tu es et tu resteras dans ma mémoire la plus belle chose qui me soit arrivée. Je réalise combien je t'aime en t'écrivant ces mots.

A bientôt peut-être. De toute façon, tu es là, tu seras toujours là. Quelque part, je sais que tu respires, et c'est déjà beaucoup.

Je t'aime,

Thomas.

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Extrait ajouté par Okapi 2010-10-28T22:35:15+02:00

« J'ai apprivoisé la solitude, il faut une patience terrible. J'ai marché dans des villes aux quatre coins du monde à la recherche de l'air que tu respirais. On dit que les pensées de deux personnes qui s'aiment finissent toujours par se rencontrer, alors je me demandais souvent en m'endormant le soir s'il t'arrivait de penser à moi quand je pensais à toi ; je suis venu à New York, j'arpentais les rues, rêvant de t'apercevoir et redoutant tout à la fois qu'une telle chose se produise. J'ai cru cent fois te reconnaître, et c'était comme si mon cœur s'arrêtait de battre quand la silhouette d'une femme te rappelait à moi. Je me suis juré de ne plus jamais aimer ainsi, c'est une folie, un abandon de soi impossible. »

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