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4.002 - L’homme possède la capacité de construire des langues par le moyen desquelles tout sens peut être exprimé, sans qu’il ait une idée de ce que chaque mot signifie, ni comment il signifie. De même aussi l’on parle sans savoir comment sont produits les différents sons.
La langue usuelle est une partie de l’organisme humain, et n’est pas moins compliquée que lui.
Il est humainement impossible de se saisir immédiatement, à partir d’elle, de la logique de la langue.
Afficher en entierSur ce dont on ne peut parler, on doit se taire.
Afficher en entier6.54 - Mes propositions éclairent en ceci que celui qui me comprend les reconnaît à la fin comme des non-sens, lorsqu'en passant par elles – par-dessus elles – il les a surmontées. (Il doit pour ainsi dire rejeter l'échelle après y être monté.)
Il doit dépasser ces propositions – alors il voit le monde correctement.
Afficher en entier5.6 - Les limites de mon langage signifient les limites de mon monde.
Afficher en entier4.11 - La totalité des propositions vraies est toute la science de la nature (ou la totalité des sciences de la nature).
4.111 - La philosophie n'est pas l'une des sciences de la nature.
(Le mot « philosophie » doit signifier quelque chose qui est au-dessus ou au-dessous des sciences de la nature, mais par à leur côté.)
4.112 - Le but de la philosophie est la clarification logique des pensées.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité.
Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Le résultat de la philosophie n'est pas de produire des « propositions philosophiques », mais le fait que les propositions deviennent claires.
La philosophie doit rendre claires et délimiter nettement les propositions qui autrement sont pour ainsi dire troubles et confuses.
Afficher en entier2.174 - Mais l’image ne peut se placer en dehors de sa forme de figuration.
2.18 - Ce que toute image, quelle qu’en soit la forme, doit avoir en commun avec la réalité pour pouvoir proprement la représenter - correctement ou non - c’est la forme logique, c’est-à- dire la forme de la réalité.
2.181 - Si la forme de représentation est la forme logique, l’image est appelée image logique.
2.182 - Toute image est en même temps image logique. (Au contraire, toute image n’est pas spatiale.)
2.19 - L’image logique peut représenter le monde.
Afficher en entier2.203 - L’image contient la possibilité de la situation qu’elle figure.
2.21 - L’image s’accorde ou non avec la réalité; elle est correcte ou incorrecte, vraie ou fausse.
2.22 - L’image figure ce qu’elle figure, indépendamment de sa vérité ou de sa fausseté, par la forme de représentation.
2.221 - Ce que l’image figure est son sens.
2.222 - C’est dans l’accord ou le désaccord de son sens avec la réalité que consiste sa vérité ou sa fausseté.
2.223 - Pour reconnaître si l’image est vraie ou fausse, nous devons la comparer avec la réalité.
2.224 - À partir de la seule image, on ne peut reconnaître si elle est vraie ou fausse.
Afficher en entier2.062 - De la subsistance ou de la non-subsistance d’un état de choses, on ne peut déduire la subsistance ou la non-subsistance d’un autre état de choses.
2.063 - La totalité de la réalité est le monde
2.1 - Nous nous faisons des images des faits.
2.11 - L’image présente la situation dans l’espace logique, la subsistance et la non-subsistance des états de choses.
2.12 - L’image est un modèle de la réalité.
2.13 - Aux objets correspondent, dans l’image, les éléments de celle-ci.
2.131 - Les éléments de l’image sont les représentants des objets dans celle-ci.
Afficher en entier2.0272 - La configuration des objets forme l’état de choses.
2.03 - Dans l’état de choses, les objets sont engagés les uns dans les autres comme les anneaux pendants d’une chaîne.
2.031 - Dans l’état de choses les objets sont mutuellement dans un rapport déterminé.
2.032 - La manière déterminée dont les objets se rapportent les uns aux autres dans l’état de choses est la structure de ce dernier.
2.033 - La forme est la possibilité de la structure.
2.034 - La structure du fait consiste dans les structures des états de choses.
2.04 - La totalité des états de choses subsistants est le monde.
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