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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:53:45+01:00

Il n'y a rien de pire qu'un petit cercueil.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:53:33+01:00

Agenouillée devant lui, elle caressa sa joue, son menton imberbe. Vomit le feu dans ses deux mains glacées. Le dévêtit. J’espère que ton âme m’écoutera maintenant. Dieu et diable là-haut, va les maudire pour moi. Leur dessein monstrueux de sang et d’os. Leur bête abreuvée de bêtise, la solitude de toutes les mères. Elle déboutonna sa tunique. Posa une main sur son cœur. La balle aurait pu passer sous l’aisselle. Comme s’il avait levé les bras en signe de reddition, mais qu’elle avait tenu à se planter là. Minuscule blessure. Pas de quoi l’emporter. Sa cuvette près d’elle, Lily lava la plaie avec du savon blanc. Elle habilla son fils comme s’il était vivant, puis elle traina son corps dans l’herbe.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:53:18+01:00

Il a lu quelque part qu'un homme sait réellement d'où il vient lorsqu'il a décidé de l'endroit où on l'enterrerait.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:53:04+01:00

Notre vision d' l'histoire préfigure notre avenir.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:52:51+01:00

Cela n'est pas une parole de sage mais, en vieillissant, je finis par croire que ce n'est pas le temps qui forge nos vies. Non, c'est la lumière.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:52:30+01:00

George Mitchell s'est converti au thé, ce qu'il n'aurait jamais cru. Ne rien demander à la vie puisqu'elle vous le donne. Ca à commencé là bas, pas moyen d'y échapper. Au petit déjeuner, après le repas de midi, en début de soirée, avant de se coucher, une tasse de thé entre deux tasses de thé. Un art qu'il a appris... Les Irlandais mouillent leur thé. L'alcool ne lui convient pas, le thé l'a aidé à rester éveiller quantité de soirées. Il n'est pas homme à tenter le diable et le paradis.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:52:16+01:00

Mais ce n'est pas l'histoire d'une vie;

C'est celle de plusieurs vies, soudées, qui se chevauchent tour à tour, et se relèvent d'une tombe à l'autre.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:52:00+01:00

La photo apparaîtra le jour du vendredi saint dans les journaux. L'édition de Pâques. Le sénateur jouant avec son caillou. Une pierre dans le noir, loin du tombeau de lumière. En Irlande du Nord, rien n'échappe aux regards, pas même l'évidence.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:51:43+01:00

Il racontait parfois une histoire à son public. En Amérique, les propriétaires utilisaient des tonneaux. De bourbon, surtout. Mais aussi d'huile d'olive, ou de vin, celui qu'ils avaient sous la main. Ils plantaient dans le bois des clous de quinze centimètres. Plaçaient parfois du verre pilé à l'intérieur. Des buissons d'épines. Alors, disait-il, ils emmenaient leur esclave - un mot qu'il prononçait toujours d'une voix plus grave - au sommet d'une colline. Pour le plus petit délit. Peut-être avait-elle oublié de fermer la porte de l'écurie. Fait tomber une assiette. Regardé de travers la maîtresse de maison. Taché un torchon. Qu'importe, il fallait la punir, c'était dans l'ordre des choses.

Au milieu du récit, il lui donnait un nom : Mary. Laissait le silence retomber sur l'assemblée. Il répétait "Mary".

Les propriétaires - il détachait bien chaque syllabe - n'avaient pas seulement obligé Mary à gravir la colline, ils lui avaient aussi ordonné de pousser le tonneau le long du chemin de terre. Pour donner l'exemple, ils avaient rassemblé en haut les autres esclaves. Les maîtres crachaient souvent quelques extraits de la sainte Bible. Forçaient Mary à rentrer. La poussaient à l'intérieur, par la tête, lui écorchaient les épaules. La pointe des clous lui fendaient la peau. Le verre s'incrustait dans la plante des pieds. Les épines lui griffaient les cuisses. Puis ils clouaient le couvercle. Agitaient le tonneau quelques instants, dans un sens et dans l'autre. Citaient encore un verset de la Bible.

En cahotant, le tonneau roulait jusqu'au bas de la colline.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-19T22:51:25+01:00

Cent fois, les journalistes lui demandèrent d'expliquer l'Irlande du Nord. Comme s'il allait attraper une formule au vol, une déclaration pour l'éternité. Il aime bien Heaney, le poète. « Deux seaux sont plus faciles à porte qu'un. » « Quoi que vous disiez, ne dites rien. » Illusions dispersées, moment de calme, des voies s'ouvrent dans le paysage. Il n'a jamais pu rassembler tous les partis politiques autour d'une table. Une qualité bien irlandaise, l'art de détruire et d'étoffer la langue en même temps. L'estropier et la vénérer. Même leurs silences sont poétiques. L'éloquence élevée au rang de menace. Des heures durant, il a écouté leurs logorrhées sans que jamais ils ne lâchent le verbe auquel ils tiennent. Hystériques méandres, tours et détours. Brusquement il les entend répéter: « Non, non, non », comme si le langage n'avait jamais eu que ce mot pour produire du sens.

Paisley. Adams. Trimble. McGuinness. Jetez-leur une phrase, regardez-les se mettre en branle. Ahern. Blair. Clinton. Mowlam. Hume. Robinson. Ervine. Major. Kennedy. McMichael. Belle distribution. Shakespearienne presque.

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