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Elle s'approche soudain de moi, faisant fondre la distance qui nous sépare. Elle me saisit le coude. Le contact de sa peau sur la mienne me fait tressaillir.

- C'est donc si difficile que ça de m'apprécier ? me murmure-t-elle en cherchant mon regard. C'est dur à ce point ?

Je ne répond rien.

- Pourrais-tu au moins faire semblant, mettre un masque ? (et quelque chose dans ses paroles, ou peut-être dans son ton, me force à la regarder droit dans les yeux, plus longtemps que je ne l'ai jamais fait avec quiconque excepté mon père) Car tu es vraiment en train de me briser le coeur.

- Ce n'est pas toi...

- Fais semblant de tenir à moi, me chuchote-t-elle. D'aimer la forme de mes lèvres, la douceur de ma peau, l'odeur de mon souffle, la couleur de mes yeux. (...) Imagine que tu rêves de moi depuis toujours, et que je me tiens juste devant toi. Imagine tout cela, au moins pour une nuit.

source site "dans notre petite bulle"

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" Quand on s'efforce trop longtemps à ne pas être quelque chose, on finit par se détester. "

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– C’en est fini de moi. Tu en es consciente, pas vrai ? Passer toute la soirée avec toi devant tout le monde… je vais forcément te reluquer avec de grands yeux ; j’aurai les mains moites et les martèlements de mon cœur battant la chamade me trahiront. Tu viens de signer mon arrêt de mort, Ashley June.

Elle m’adresse un regard bizarre, un froncement venant fendre son front d’habitude si lisse.

– Pardon, je reprends, j’en ai fait un peu trop, c’est ça ?

– Non, pas du tout. C’était gentil. Mais qui est Ashley June ?

Je la contemple longuement.

– C’est toi.

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"Il y a onze ans, on en a découvert une dans mon école. Dans une classe de maternelle, dès le jour de la rentrée. Elle s'est fait presque immédiatement (...) L'institutrice les avait envoyés faire la sieste, et seule la petite était restée clouée au sol à étreindre son ours en peluche tandis que tous ses camarades avaient bondi les pieds en avant vers le plafond. Dès lors, c'en était fini pour elle. Fini. Elle aurait aussi bien fait de retirer ses fausses canines et de s'allonger par terre en attendant l'inévitable festin. Les autres la contemplaient d'en haut, les yeux écarquillés : Tiens, tiens, quelle bonne surprise ! On m'a dit qu'elle s'était mise à pleurer, à brailler de toutes ses forces. Que la maîtresse avait été la première à se ruer sur elle. "

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Nous étions plus nombreux, autrefois. J’en suis certain. Pas assez pour remplir un stade de foot ni même un cinéma, mais sans doute plus qu’aujourd’hui. À dire vrai, je ne pense pas qu’il subsiste un seul d’entre nous. À part moi. Voilà ce qui arrive quand on est un mets délicat. Une drogue dure. L’espèce s’éteint.

Il y a onze ans, on en a découvert une dans mon école. Dans une classe de maternelle, dès le jour de la rentrée. Elle s’est fait dévorer presque immédiatement. Qu’est-ce qui lui était passé par la tête ? Peut-être qu’un accès soudain (ils sont toujours soudains) de solitude l’avait poussée à sortir de chez elle dans l’espoir malencontreux de trouver un peu de compagnie. L’institutrice les avait envoyés faire la sieste, et seule la petite était restée clouée au sol à étreindre son ours en peluche tandis que tous ses camarades avaient bondi les pieds en avant vers le plafond. Dès lors, c’en était fini pour elle. Fini. Elle aurait aussi bien fait de retirer ses fausses canines et de s’allonger par terre en attendant l’inévitable festin. Les autres la contemplaient d’en haut, les yeux écarquillés : Tiens, tiens, quelle bonne surprise ! On m’a dit qu’elle s’était mise à pleurer, à brailler de toutes ses forces. Que la maîtresse avait été la première à se ruer sur elle.

C’est pourquoi il ne faut rejoindre l’école qu’après la maternelle, lorsque les siestes ne sont plus imposées. Même si l’on peut toujours se faire prendre par surprise. Une fois, mon prof de natation était tellement furieux après les performances léthargiques de notre équipe, lors d’une rencontre interscolaire, qu’il nous avait tous envoyés dormir dans les vestiaires. Bien sûr, il avait fait ça pour le principe, mais ce principe avait failli me perdre.

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page 111

" - Une chose captive et laisse perplexe tous les chercheurs : la faculté qu'ont les homiférés à gazouiller des mots, le tout avec une uniformité incroyable. Des études effectuées à l'Institut ont permis de découvrir qu'ils sont capables de reproduire ces hululements - ils appellent ça "chanter"- avec une précision étonnante. Par exemple, une "chanson" peut-être répétée des minutes, des jours, des mois, voire des années après sa première occurrence, le tout à une fréquence acoustique identique. Il existe pléthore de théories à ce sujet; aucune n'est réellement satisfaisante, à une exception près: celle que j'ai présentée l'année dernière à la Conférence annuelle des recherches homifères. Pour faire court, les homiférés ont développé cette faculté du "chant" en s'imaginant, à tord, que cela permettrait d'accélérer la pousse des fruits et des légumes. C'est pour cette raison que nous les voyons le plus souvent "chanter" quand ils travaillent aux chants ou récoltent les fruits. Certains de mes confrères émettent également le postulat selon lequel les homiférés pensent que "chanter" aide à alimenter le feu ou à se laver le corps, en se basant sur leur tendance à unir leurs voix quand ils sont réunis autour de la mare.

Du fond de ma chaise, je dissimule mon amusement.

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Une ombre floue, filant de gauche à droite. Puis une autre, dans l'autre sens, que j'avise du coin de l’œil. Trois formes émergent des ténèbres, d'abord à peine discernables, puis de plus en plus distinctes.

Abdos.

Lèvres Écarlates.

Sinistre.

Ensuite, se matérialisant à travers le blanc laiteux, deux autres silhouettes viennent les rejoindre ; d'abord fantomatiques, elles finissent par devenir horriblement réelles.

Robe Fleurie.

Le Directeur.

Tous sont nus comme des vers, le corps enduit d'écran total tel un glaçage à la crème au beurre. Là où la pommade s'est dissipée des plaies béantes grêlent leur peau, des sortes de cratères d'un rouge luisant même dans le noir. La conséquence d'une journée entière passée dans une bibliothèque baignée de lumière solaire. Leurs yeux demeurent terrifiants, une colère froide paraît animer leurs globes oculaires, la haine crue qui se mêle au désir irrépressible qu'ils éprouvent pour mon sang.

— Vous faites peine à voir, je leur lance.

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"Fais le nécessaire pour survivre, me disait mon père en me caressant les cheveux. Quoi qu'il en coûte."

"Ne fais rien qui sorte de l'odinaire, qui te mette en évidence. Rien qui puisse attirer l'attention."

"N'oublie jamais de te raser. Pense toujours à bien dormir pour ne pas avoir les yeux injectés de sang. Veille à bien blanchir tes dents chaque matin avant de sortir. Et lave-toi tous les jours : ton odeur corporelle est ta pire ennemie..."

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Je grimpe dans la voiture, pose le journal du Scientifique à côté de moi et saisis les rênes. Le pur-sang devrait sans doute manger un peu avant de reprendre la route, mais la nourriture est probablement entreposée dans l'écurie verrouillée. Je ne peux pas courir ce risque.Ni perdre davantage de temps.

- Hue ! je lance en faisant claquer les rênes.

Le bourrin reste de marbre.

- Hue ! Hue ! je m'impatiente, de plus en plus fort.

Il demeure immobile, guère impressionné.

Je ne suis pas certain de la marche à suivre. je suis déjà monté, mais je n'ai jamais conduit de voiture.

- Je t'en prie, dis-je doucement, avance.

Et avec un petit hennissement, il se met à trotter. La tête bien droite, fier et plein d'assurance.

Je pourrai tomber amoureux de ce cheval.

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Comme le dit le dicton, le silence est si profond qu’on entendrait tomber un poil d’homiféré.

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