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Commentaire de vampiredelivres

Troisième humanité


Commentaire ajouté par vampiredelivres 2020-05-20T13:34:07+02:00

Ça faisait un moment que je n’avais pas lu du Bernard Werber, et j’avoue que ça m’avait manqué. Les romans de Werber ont ce charme particulier, ce mélange de philosophie et de fiction, mélangés à une narration à plusieurs voix et aux petits articles de l’Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Dans ce roman, on suit les aventures de David Wells et Aurore Kammerer, deux scientifiques sur le point de créer une troisième humanité, les Emachs, dont la création n’est pas sans rappeler Demain les femmes, l’une des nouvelles de Paradis sur mesure. Comme quoi, apparemment, l’oviparité est la réponse à tous nos problèmes !

Plus sérieusement ceci dit, j’ai beaucoup aimé la création des Emachs, le lent aboutissement des recherches pour créer une micro-humanité plus résistante, plus performante, avec une structure sociale basée sur le modèle des fourmis et des abeilles. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que, par défaut, les Emachs ne conçoivent absolument pas la notion de bien et de mal. En quoi tuer l’un des "Grands" amis ou l’un des leurs est-il différent de tuer des Grands ennemis ? Parce que oui, les micro-humains sont conçus pour être des espions (enfin, plutôt espionnes vu la proportion de femmes) et potentiellement des assassins à la solde des gouvernements. Une nouvelle arme biologique qui saura s’adapter aux conditions extrêmes, dépassant les chimpanzés éduqués et les robots préprogrammés. Dans cette optique, quid de la notion de la mort, du meurtre et du bien ?

La réponse passe évidemment par la religion, et essentiellement un passage qui m’a hérissé le poil. J’ai détesté ce segment de l’histoire du plus profond de mon être, parce que au bout du compte, l’objectif était de créer des humains, puis de les asservir par le biais de la religion. Certes, on dira que dans l’optique des humains géants qui, d’après le roman, ont créé les homo sapiens, c’est la même chose, nous avions été faits pour être leurs esclaves, mais ça restait horriblement frustrant. Morale de l’histoire : l’objectif a beau être noble, l’humain ne pourra jamais s’empêcher de reproduire ses erreurs à l’infini.

D’ailleurs, dans cette même optique de porter un jugement sur les actes des humains se trouve, paradoxalement, mon point favori de Troisième humanité, par rapport aux autres romans que j’ai pu lire de B.W.. Gaïa, à la fois narratrice du passé et commentatrice du présent, rajoute une petite touche de sarcasme et de lucidité très sympathique. Cette voix de la Terre qui s’exprime dans la narration, ainsi que ce côté très mythologique de nos ancêtres géants, ont vraiment été un grand plus dans l’intrigue.

En revanche, comme souvent avec du Werber, on a très vite tendance à basculer de la science faisable et réaliste à une pseudo-science certes facile à imaginer et sympathique, mais pas exactement réalisable. Je pense notamment à l’oviparité de l’homme, certains mécanismes de modification génétique, la mutation et multiplication d’un virus (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler la situation actuelle)… disons que des libertés ont été prises à mon sens. Il y a des fois où c’est trop simple.

Ceci dit, ça reste une lecture très agréable, fluide, concise et claire, qui va droit au but et véhicule bien les idées. Maintenant, l’objectif va être de mettre la main sur le tome 2 !

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