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« — Bella, me salua-t-il en hochant la tête sans perdre de vue Edward.
— Pourquoi ? chuchotai-je en essayant de surmonter la boule qui m’obstruait la gorge. Comment as-tu pu me faire ça, Jacob ?
Le rictus disparut, mais l’expression figée subsista.
— C’est pour ton bien, rétorqua-t-il.
— Pardon ? Tu tiens donc à ce que Charlie m’étrangle ? Ou préfères-tu qu’il ait une attaque comme Harry ? Quelle que soit ta rage à mon encontre, tu n’avais pas le droit de lui infliger ça.
Il tressaillit, fronça les sourcils, ne répondit pas.
— Il n’a cherché à blesser personne, il voulait juste que tu sois confinée à la maison pour passer moins de temps avec moi, murmura Edward, expliquant les pensées que Jake se refusait à formuler.
Mon ancien ami le toisa avec haine.
— Nom d’un chien, Jake ! Je suis déjà punie. Pourquoi penses-tu que je n’ai pas débarqué à La Push afin de te botter les fesses pour t’apprendre à esquiver mes appels téléphoniques ?
— C’était pour ça ? sembla-t-il s’étonner avant de serrer les dents comme s’il regrettait d’avoir dévoilé quelque chose.
— Il a cru que je t’empêchais d’y aller, pas Charlie, intervint une nouvelle fois Edward.
— Arrête ça ! aboya Jake. »
Afficher en entier« Jacob paraissait vraiment plus vieux que ses seize ans. Pas quarante, sans doute, mais plus que moi en tout cas. Il avait beau se plaindre d’être maigre, il n’avait guère à envier à Quil en matière de muscles. Les siens étaient longs et nerveux, mais réels. Quant à sa peau, elle avait une telle couleur que j’en étais jalouse. Il remarqua que je le détaillais.
— Quoi ? demanda-t-il, à demi embarrassé.
— Rien. Sauf que je viens juste de m’en rendre compte... sais-tu que tu es plutôt beau ?
Les mots à peine prononcés, je m’inquiétai qu’il les prît mal. Heureusement, il se borna à lever les yeux au ciel.
— Tu as reçu un sacré coup sur la caboche, dis-moi !
— Je ne plaisante pas.
— Ah... ben, euh, merci alors.
— Ben, euh, de rien, répondis-je, hilare. »
Afficher en entierLe temps passe. Y compris quand cela semble impossible. Y compris quand chaque tic-tac de la grande aiguille est aussi douloureux que les pulsations du sang sous un hématome. Il s'écoule de manière inégale, rythmé par des embardées étranges et des répits soporifiques, mais il passe. Même pour moi.
Afficher en entierOn aurait dit que j'étais prise au piège d'un cauchemar terrifiant, un de ceux où l'on est forcé de fuir, de courir jusqu'à ce que les poumons donnent l'impression d'exploser, sans que l'on réussisse pourtant à bouger assez vite. Mes jambes paraissent s'engourdir au fur et à mesure que je me frayais un chemin parmi les badauds insoucieux, alors que les aiguilles de l'immense horloge, elles, ne ralentissaient pas leur course. Animées par une force implacable, elles tournaient, indifférentes, se rapprochaient inexorablement de la fin - la fin de tout. Je n'étais pas en train de rêver, cependant, et à la différence d'un mauvais songe, je ne cavalais pas pour sauver ma peau mais quelque chose d'infiniment plus précieux. Ma propre survie ne pesait rien du tout à mes yeux, ce jour-là.
Afficher en entierLe souffle de Jacob était le seul bruit dans la maison, telle une berceuse fredonnée à un enfant, tel le chuchotement d'un rocking-chair, tel le tic-tac d'une vieille pendule quand on n'a besoin d'aller nulle part... le son du réconfort.
Afficher en entierJe rêve d’être éternellement à tes cotés.
Afficher en entier« Avant toi, Bella, ma vie était une nuit sans lune. Très noire, même s'il y avait des étoiles- des points de lumière et de raison... Et puis, tout à coup, tu as traversé mon ciel comme un météore. Soudain, tout brûlait, tout brillait, tout était beau. Quand tu as eu disparu, quand le météore est tombé derrière l'horizon, tout s'est de nouveau assombri. Rien n'avait changé, sauf que mes yeux avaient été aveuglés par la lumière. Je ne distinguais plus les étoiles, et la raison ne signifiait plus rien. »
Afficher en entier" C'était plus simple quand nous étions tous deux humains, n'est-ce pas ? "
Jacob à Bella.
Afficher en entier"Il y avait une part d'ombre chez Jacob, désormais. J'eus l'impression que mon soleil avait implosé."
Afficher en entier" Jacob était d'une nature heureuse et transportait cette joie de vivre partout avec lui, telle une aura, en contaminant quiconque se trouvait dans les parages."
Bella
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