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-Je suis un loup-garou, lui un vampire, tu n'y changeras rien.
-Et moi, je suis Vierge ! hurlai-je, exaspérée.
Il sourcilla, surpris, puis haussa les épaules.
-Si tu arrives à envisager les choses ainsi...
-Oui.
-Bien. Juste Bella et Jacob. Pas de Vierges stupides, ici.
Il m'adressa le sourire chaleureux et familier qui m'avait tant manqué. Je le lui retournai.
Afficher en entierNoooon.
- Paradis...
- Ne restons pas là. Ouvre les yeux, regarde-moi. Je suis vivante. Il faut que tu recules.
- Bella. Tu es là.
- Je suis là.
- Bella.
- Oui... Il fallait absolument que tu me vois. Il fallait que tu saches que je suis vivante, que tu n’as pas à te sentir coupable. Je suis prête à vivre sans toi.
- Je n’ai pas fait ça parce que je me sentais coupable. Je ne peux vivre dans un monde où tu n’existes pas.
- Mais tu as dit...
- J’ai menti. Il le fallait. Pourtant tu m’as cru sans hésiter.
- Parce qu’il n’y avait pas de raison pour que tu m’aimes. Je veux dire je... je suis une simple humaine. Je ne suis rien.
- Bella, tu es tout pour moi. Tout ce qui importe.
Afficher en entierAlice, tu as disparu comme tout le reste. Maintenant à qui d’autre parler, je suis perdue. Quand tu es partie... et qu’il est parti, vous avez tout emporté avec vous. Et son absence remplit mon horizon. Comme si on avait percé un trou béant dans ma poitrine. D’une certaine façon je suis heureuse, ma souffrance est la seule preuve de sa réalité, de votre réalité.
Afficher en entier" Je finis par me prendre les pieds dans quelque chose - je ne vis pas quoi il s'agissait dans le noir - et, cette fois, je ne me relevai pas. Je roulai sur le flanc de façon à pouvoir respirer et me mis en chien de fusil, à même les fougères humides. Ainsi allongée, j'eus l'impression qu'il s'était écoulé bien plus de temps que je ne l'avais estimé. Je ne me rappelais plus depuis combien d'heures le soleil s'était couché. Les nuits étaient-elles donc toujours aussi sombres, ici ? Une règle existait sûrement, qui édictait qu'un peu de la lueur lunaire perçât à travers les nuages et les crevées de la ramure jusqu'au sol. Pas aujourd'hui, cependant. Aujourd'hui, le ciel était de couleur d'encre. Il n'y avait peut-être pas de lune ; il y avait peut-être une éclipse ; ou alors, c'était la nouvelle lune. La nouvelle lune. Je grelottais, bien que je n'eusse pas froid. "
Afficher en entier"Dans un soubresaut vertigineux, mon rêve devint cauchemar.
Grand-mère n'existait pas.
C'était moi; Moi dans un miroir. Moi, vieille, ridée et fanée.
A côté d'Edward. La glace ne renvoyait pas son image, et il était d'une beauté fracassante, figé pour l'éternité de ses dix-sept ans. Il posa ses lèvres de givre aux contours irréprochables sur ma joue détruite.
- Bon anniversaire, chuchota-t-il."
Afficher en entier-Il t'arrive de me voir, lui rappelai-je.
-Jamais avec autant de certitude.
-J'aurais vraiment aimé que tu aie eu raison à mon sujet, soupirai-je. Au tout début, avant même que nous ne nous connaissions...
-Comment ça?
-Tu m'as vue devenir l'une des vôtres.
-Cette possibilité a en effet existé. A l'époque.
-A l'époque, répétai-je.
-Ecoute, Bella... tout cela a pris des proportions ridicules, se lança-t-elle après une hésitation. Franchement, j'en suis a me demander s'il ne serait pas plus simple que je m'occupe en personne de ta transformation.
Je la contemplai, choquée. Mon cerveau bloqua immédiatement ses paroles -pas question de me permettre un espoir quelconque si elle se ravisait.
-Je t'effraie? enchaîna-t-elle. Je croyais que c'était ce que tu voulais.
-Mais oui! soufflai-je. Oh, Alice! Fais-le maintenant! Comme ça, je te serais beaucoup plus utile, et je ne te ralentirais pas, Mords-moi!
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)-Très bien ,admit-il au bout d'une minute de réflexion .Oublions les délais .Si tu veux que je me charge de ...alors ,j'émets une condition.
-Laquelle ?
Ses yeux étaient très prudents quand il répondit ,et il s'exprima avec une lenteur délibérée .
-Epouse-moi d'abord.
Je le contemplai ,attendant des explications .Rien ne vint .
Afficher en entierJ'eus beau secouer la tête dans tout les sens pour échapper aux images, mes yeux se remplirent de larmes, et le chagrin repartit de plus belle, tapi près de la plaie béante qui déchirait ma poitrine. Ôtant une main du volant, je la plaquai sur mon coeur pour éviter d'exploser.
"Ce sera comme si je n'avais jamais existé."
Les mots résonnaient encore (...) Rien que des mots, mais ils creusaient la blessure, l'écartelaient. (...) Je m'affalai sur le volant, tâchant de respirer en dépit de mon impression d'être privée de poumons. [...]
"Comme si je n'avais jamais existé." (...)
Il pouvait bien voler mes photos et reprendre ses cadeaux, cela ne remettait pas les compteurs a zéro ni ne me ramenait à l'époque ayant précédé notre rencontre. (...). Comme s'il n'avait jamais existé ?
Quelle ânerie !
C'était une promesse intenable, et qu'il avait trahie sitôt qu'il l'avait proférée.
Afficher en entierDu coup, le silence s'instala, seulement rompu par le ronronnement du moteur. Je dus m'assoupir, parce que, après ce qui me parut à peine quelque secondes, Edward ouvrit la portière et me porta. Mes paupières refusèrent de de soulever, et je crus que nous étions encore à l'aéroport. C'est alors que j'entendis Charlie.
-Bella! hurla-t-il.
-Charlie, murmurai-je en m'efforçant de m'extirper de ma stupeur.
-Chut! fit Edward. Tout va bien. Tu es chez toi, en sécurité.Dors!
-Je suis estomaqué que tu aies le cran de te montrer ici! beugla Charlie au visage d'Edward.
-Arrête, papa, gémis-je.
Mes mots se perdirent dans sa vindicte.
-Qu'est-ce qu'elle a? pousuivit-il.
-Elle est juste très fatiguée, Charlie, le rassura Edward.
Laissez-la se reposer, s'il vous plaît.
-Ne me dis pas ce que je dois faire! Et donne-la-moi. Bas les pattes!
Afficher en entier" Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. "
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