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Alors qu'elle approchait de la porte de la salle, celle-ci s'ouvrit à la volée. Un homme, le regard empli de terreur, chancela et s'effondra en avant.
Il y avait du sang ... Était-ce vraiment du sang ? Les mains de l'homme agrippèrent la moquette verte, à présent maculée de rouge, puis il ne bougea plus.
Les jambes de l'inconnu maintenant la porte entrouverte, Simone aperçut des flashes et perçut des détonations et des cris. Et des gens, des ombres et des silhouettes qui couraient, qui tombaient.
Et un individu, masse sombre dans la quasi obscurité, qui remontait méthodiquement les rangées.
Clouée sur place, elle le vit se tourner et tirer dans le dos d'une femme qui s'enfuyait.
Simone ne pouvait plus respirer. Si elle avait pu prendre une inspiration, elle l'aurait relâchée en un hurlement.
Son cerveau repoussait ce dont elle était témoin. Cela ne pouvait pas être réel. C'était forcément comme dans le film. De la fiction.Son instinct prit les commandes : faisant demi-tour, elle courut se réfugier dans le toilettes, où elle s'accroupit contre la porte.
Les mains engourdies, elle fouilla tant bien que mal dans son sac et en sortit son mobile.
Son père avait insisté pour que le numéro de Police-Secours figure en tête de sa liste de contacts.
- Police-Secours, quel est l'objet de votre appel ?
- Il est en train de les tuer ! Il tue tout le monde ! Au secours ! Mes amies ! Mon Dieu, oh ! mon Dieu. Il tue tout le monde !
Afficher en entier-Tu es parfait pour elle, Harry.Je n'en étais pas sûre,au début, mais tu es celui qu'il lui faut.
-Je l'aime.
-L'amour est une colle.En s'en servant correctement,on répare à peu près tout.
Afficher en entier« Tu es chargée de l’enquête ? demanda-t-il à son amie.
– Maintenant, oui, répondit-elle, les mains sur les hanches, sans cesser d’observer les restes calcinés. Le spécialiste en incendies criminels est déjà dans la maison, on va vite avoir des infos. L’identification officielle du cadavre prendra un peu de temps.
– Apparemment, le propriétaire n’est pas un acharné des réparations et de l’entretien.
Essie lança un regard de biais à Reed :
– Comment ça, « apparemment » ?
– C’est Leticia Johnson qui me l’a appris, son petit-fils est un collègue. Je le connais, c’est un gars sûr. Elle est assise sur sa terrasse, de l’autre côté de la rue. Tu devrais aller discuter un peu avec elle. Chloe et Rob, qui habitent dans la maison voisine de celle qui a brûlé, ont été réveillés par leur chien »
Extrait de
Un coeur à l'abri
Roberts, Nora
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