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Extrait ajouté par book-princess 2013-12-09T21:35:09+01:00

Le mieux était d'attendre la nuit, de transporter les deux cadavres vers le trou, de déposer celui du chien dedans et celui de sa maîtresse au bord, en plaçant une pierre juste sous sa tête. On croirait qu'elle était tombée en enterrant l'animal et s'était fracturé le crâne. Ce que je fis. Sous la flotte, et avec l'envie de pisser. Je me demande pourquoi j'ai commencé en racontant cet épisode somme toute désagréable. Un vieux réflexe de culpabilité ? Il sera le dernier. J'ai aussi récupéré 1a bouteille pour la ramener chez moi. Solides les litrons de gros rouge ! Elle n'était même pas cassée, mais le verre retenait peut-être quelques gouttes de sang, un cheveu gras... des bouts de vieille cervelle. Les mots s'alignent. Je suis bien. J'ai déjà reproduit la scène mille fois par la pensée, mais le plaisir que j en tirais commençait à s'estomper. Je n'avais pas encore passé le cap de l'écriture. Voilà, l'écriture nourrit l exaltation. Tout renaît, la bicoque pourrie, l'odeur de pinard, l'abjection... et l'acte sublime qui transfigure tout. Je vais jeter à la poubelle les manuscrits entassés dans le secrétaire. Les manuscrits tous refusés par les éditeurs. Nul n en a rien su, heureusement. Mes livres bien écrits, pleins de bons sentiments, d'humanité, qui ne seront jamais lus. Mes petites intrigues peaufinées. Je me voulais Flaubert, ou au moins Simenon. Une langue classique, jamais vulgaire, de beaux imparfaits du subjonctif. Je m'aperçois que je me relâche. Forcément, j'ai vécu le texte avant de l'écrire et j'écris comme je vis désormais. En violence et en désordre. C'est drôle.

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Extrait ajouté par book-princess 2013-12-09T21:34:51+01:00

Il avait les pieds dans la boue et ses chaussures prenaient l'eau. Putain de printemps. Il était seul, de nuit, dans le jardin d'une bicoque construite en rase campagne, loin de toute lumière, de toute autre vie, et il essayait de traîner jusqu'au trou le corps de la vieille bique. La garce, qu'est-ce qu'elle était lourde ! On n'aurait pas cru, à la voir ! Sèche comme un tronc de pommier, dans son tablier bleu qu'elle nouait à la taille. Serré, serré. Comme son cul, comme ses lèvres qu'elle semblait toujours sur le point d'avaler. En plus elle était crade. Elle n'avait pas besoin de laque pour hérisser sur son crâne un toupet de cheveux gris. La crasse suffisait.

Il jura, cracha par terre. Il avait envie de pisser. Et elle, elle s'était pissé dessus. Dégueulasse...

Mais pourquoi est-ce que j'écris ça à la troisième personne (...) ?

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