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Extrait ajouté par anonyme 2021-07-16T09:06:42+02:00

Un même scénario comportemental peut prendre un sens opposé selon son contexte social : vendre de la drogue est considéré comme un crime par ceux qui sont socialisés, alors que c’est un comportement de sauvetage, de réparation ou de résilience même, pour ceux qui ont été socialement humiliés. Dans les quartiers où l’on patauge dans la misère sociale et culturelle, les enfants sont constamment humiliés. A l’école, ils sont de mauvais élèves parce que la famille souvent n’y attache pas d’importance ou parce qu’ils doivent travailler la nuit pour gagner un peu d’argent. Dans la rue où la violence règne, ils sont souvent battus ou menacés parce qu’ils sont faibles. A son tour, la société ne les intègre pas, les met au chômage et souligne leurs échecs constants, jusqu’au jour où un dealer leur apprend qu’en une seule soirée ils peuvent gagner assez d’argent pour reconquérir leur dignité. Dès le lendemain, ils donnent de l’argent à leur famille et peuvent à leur tour dominer ceux qui les ont battus. Entravés dans leur aventure sociale et culturelle, ils deviennent résilients grâce à la délinquance. Ils se réparent en réparant leur famille et retrouvent leur dignité en devenant délinquants. Ce scénario de sauvetage est classique des gamins des rues de Bogotá ou de Sao Paulo. Un petit garçon qui refuserait la délinquance aurait toutes les chances d’être éliminé. Ceux qui possèdent ce talent, qui constitue une valeur dans un tel contexte, s’en sortent s bien, qu’ils achètent d’immenses domaines, se paient des armées privées et mettent leurs enfants dans les collèges de luxe où ils reçoivent une excellente éducation. La maltraitance sociale pour ces gamins résilients ne se répète absolument pas, puisque leurs enfants ne se droguent jamais et que, dans un tel contexte, le fait d’avoir un père criminel constitue plutôt une chance sociale.

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Extrait ajouté par anonyme 2021-07-16T09:06:08+02:00

Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Mais dès qu’on en fait un récit, on donne sens à nos souffrances, on comprend longtemps après, comment on a pu changer un malheur en merveille, car tout homme blessé est contraint à la métamorphose : « J’ai appris à transformer le malheur en épreuve. Si l’un fait baisser la tête, l’autre la relève » explique Catherine Enjolet.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-11-25T22:10:06+01:00

L'oxymoron fait apparaître le contraste de celui qui, recevant un grand coup, s'y adapte en se clivant. La partie de la personne qui a reçu le coup souffre et se nécrose, tandis qu'une autre mieux protégée, encore saine mais plus secrète, rassemble avec l'énergie du désespoir tout ce qui peut donner encore un peu de bonheur et de sens à vivre. La gangrène et la beauté, le fumier et la fleur se trouvent ainsi associés lors de l'adaptation au fracas.

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Extrait ajouté par Kmydaukho 2018-05-21T20:21:54+02:00

« A force de ne parler que de malheurs et de ne mettre en lumière que la violence insupportable des crimes, des viols et des torturés mondiales, nous finissons par habiter un monde de représentations verbales constitué essentiellement par ce que nous combattons. Alors nous éprouvons un sentiment d’écœurement, d’indignation et parfois de délectation, provoqué par nos récits, nos films, nos romans et nos débats. »

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Extrait ajouté par Colophane 2017-07-13T20:14:55+02:00

Un traumatisme aigu est plus facile à mettre en scène. On peut sans peine en faire des images, des récits, des épopées merveilleuses et tragiques qui célèbrent le héros. Mais comment construire un mythe avec un haussement d'épaules qui détruit un espoir ou un soupir méprisant qui décourage un rêve ? Un événement tragique est métamorphosable, mais comment représenter un geste dont on ne prend pas conscience ?

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-10T13:52:37+02:00

"C'est dur, quand on a six ans, d'être condamné à mort", raconte Bernard. "Une nuit, j'ai donc été arrêté. C'est la lumière qui m'a réveillé. Lumière brutale, ça veut dire quelque chose. Il y avait dans ma chambre à peu près six hommes, je crois. Je n'avais pas peur tant j'étais étonné. La chambre était petite et les hommes s'étaient répartis autour du lit. Les civils m'ont étonné, bien plus que les soldats. Ils portaient des lunettes noires, en pleine nuit. Un chapeau-feutre sur le col relevé de leur canadienne leur donnait bel aspect. Ils pointaient sur moi un révolver et dans l'autre main tenaient une torche électrique. Les soldats allemands, en retrait, avaient gardé leur fusil sur l'épaule."

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-10T13:52:25+02:00

Comme dans tout développement on pourra parler de résilience que longtemps après, lorsque l’adulte enfin réparé avouera le fracas de son enfance. La résilience constitue donc un processus naturel qui se tricote avec ses milieux écologiques, affectifs et verbaux. Chacun d’eux sont tributaires les uns des autres.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-10T13:52:13+02:00

Psychozorro a besoin que la victime reste victime, afin qu'il puisse voler à son secours. Si par malheur elle s'en sort et devient victorieuse, que deviendra Psychozorro ?

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-10T13:51:58+02:00

Si vraiment nous voulons soutenir ces enfants blessés, il faut les rendre actifs et non pas les gaver. Ce n'est pas en donnant plus qu'on pourra les aider, mais bien au contraire, en leur demandant plus qu'on les renforcera.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-10T13:51:39+02:00

La créativité serait fille de la souffrance. Ce qui ne veut pas dire que la souffrance est mère de toutes les créativités

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