Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
716 954
Membres
1 023 788

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Ajouter un commentaire


Liste des commentaires

Diamant

«I love you. Thorns and all.»

J'ai mis un certain temps avant de sortir ce livre de ma PAL. Pour la simple raison que je ne me sentais pas prête à le lire. Jusqu'à présent.

A Court of Thorns and Roses est un excellent roman. Et j'ai presque envie de vous dire que c'est normal puisque Sarah J. Maas en est l'auteure. Sarah J. Maas fait partie de mes auteurs préférés avec sa saga Throne of Glass. Et maintenant, A Court of Thorns and Roses rejoint Throne of Glass puisque ce livre est un coup de cœur.

Un coup de cœur à la Sarah J. Maas, si fort qu'il vous donne l'impression d'être capable de voler. Un coup de cœur magique.

La première chose que j'ai aimé dans A Court of Thorns and Roses, c'est l'univers. Le monde dans lequel vivent les personnages. Et plus particulièrement, j'ai adoré Prythian. L'idée des Courts du Printemps, de l'Été, de l'Automne, de l'Hiver, Sous la Montagne, la Court de l'Aube, du Jour et celle de la Nuit. C'est peut-être un détail mais j'ai totalement été charmée par ça.

Et puis, Sarah J. Maas a toujours cette façon d'écrire que j'aime. C'est addictif, elle rend tout son livre fascinant et magique. Avec toujours ce côté explosif qui ne se montre qu'aux moments parfaits.

J'aime ses personnages. Elle sait comment faire pour qu'on les aime ou qu'on les déteste. Elle leur donne des forces comme des faiblesses. Elle les rend réalistes tout en leur laissant ce côté magique qui transparaît dans tout ce qu'elle fait.

Feyre est un personnage attachant. C'est une héroïne qui m'a plu. Elle est forte et faible à la fois. Elle est humaine et même lorsqu'elle est dans le monde des fae, ça ne l'empêche pas de rester fidèle à elle-même, de faire ce qu'elle entend de faire. Et puis, elle a cet amour pour ceux qui lui sont proches que j'apprécie beaucoup chez elle. Elle ferait tout pour qu'ils ne manquent de rien et qu'ils soient en sécurité sans pour autant jouer à l'héroïne idiote qui cherche à se sacrifier à la moindre occasion.

J'ai essayé de résister à Tamlin.

Parce que c'est Sarah J. Maas et que je sais bien que le love interest du premier tome n'est jamais celui du second tome. Sarah J. Maas aime jouer avec les sentiments de ses lecteurs, c'est clair. Mais aussi avec les sentiments de ses personnages, surtout en ce qui concerne la romance.

Alors oui, j'ai essayé de résister à Tamlin parce que je n'avais aucune envie de m'attacher à lui pour finir par pleurer le fait qu'il ne soit pas le love interest de Feyre dans le prochain tome.

Peut-être que je me trompe d'ailleurs mais il y a de grandes chances pour que les choses soient ainsi. Et au cas où, je tiens à être prête.

Mais honnêtement, comment éviter l'inévitable ? J'aime bien Tamlin. Pas comme une dingue, ce qui est en soit une réussite au final. Mais je l'aime bien quand-même.

Et la romance entre lui et Feyre est très bien développée. Elle n'arrive pas dès les premières pages, l'auteure prend son temps. Et c'est une bonne chose. Ainsi les choses ne sont pas précipitées et elles en sont d'avantage réalistes.

Il y a de très beaux moments qui m'ont fait fondre comme du chocolat au soleil. Sérieusement, j'ai beaucoup aimé cet aspect de la lecture. La romance est là sans être pesante. Elle est présente mais elle n'écarte pas l'intrigue. Elle en fait partie mais en même temps, elle laisse de la place au mystère et tout ça. Je ne sais pas comment l'expliquer mais Sarah J. Maas a vraiment su doser chaque aspect de son histoire, dont la romance, pour que l'équilibre de son livre soit parfait.

Et il est parfait.

Pour en revenir aux personnages, j'ai adoré Lucien. Il dégage une énergie que j'ai beaucoup aimé. Il peut se montrer taquin, hostile, sérieux, tout un tas de choses. Contre toute attente, on le considère rapidement comme un allié puis comme un ami. Je l'ai trouvé attachant, je me suis sincèrement attachée à lui.

Peut-on parler de Rhysand ? Sérieusement, ce gars c'est comme si j'avais foncé dans un mur et que j'avais aimé ça. Il se dégage tellement de choses de ce personnage que je ne pourrais pas en faire la liste. Il dégage des choses même qui n'ont pas de nom. C'est un sacré bâtard (désolée) la plupart du temps mais il est haut en couleurs et il est tellement génial. Il a un charme que je n'arrive pas encore à déchiffrer mais c'est fascinant.

Quant aux autres personnages, chacun joue son rôle à merveille. Rien de bien étonnant quand on y repense. ^^

Je suis fan de l'histoire.

Quand on commence, on a entre les mains pleins de petites pièces d'un puzzle. Certaines n'ont pas encore d'image, d'autres n'ont pas encore de sens ou d'explication. Et puis bien-sûr, plus on avance plus on en trouve les réponses. Il n'y a pas une de mes questions qui soit restée sans réponse.

Et au final, on se rend compte que le puzzle est super. Que le travail réalisé sur cette histoire est super et bien détaillé.

A Court of Thorns et Roses est un roman mené avec une main de maître où vous vous retrouverez dans un monde magique, qui s'étend bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer et qui cache des moments forts auxquels vous ne pourrez pas résister.

Mais de quoi ça parle ?

A Court of Thorns and Roses, c'est l'histoire de Feyre. Un jour d'hiver, elle tue un loup dans les bois pour la survie de sa famille et par la suite une bête vient la trouver pour lui dire que c'est un fae qu'elle a tué et qu'elle doit payer pour ça. La bête, qui se trouve être Tamlin, l'emmène à Prythian qui est le royaume des fae et là-bas, Feyre découvre qu'une menace pèse sur les terres des immortels.

Reste à savoir si Feyre trouvera un moyen d'aider Tamlin à mettre fin à cette menace. Et quel sera le prix à payer pour ça.

La fin est probablement ce que j'ai préféré dans A Court of Thorns and Roses bien que j'ai adoré ce livre du début à la fin. Spoiler(cliquez pour révéler)Le mystère est levé et il est temps d'affronter la menace qui pèse sur Prythian.

Ainsi on apprend que la menace en question est une fae du nom d'Amarantha qui s'est déclarée High Queen de Prythian près de cinquante ans auparavant. Et que la malédiction qui pèse sur Prythian et plus particulièrement sur la Court du Printemps et sur Tamlin, ne peut être brisée que si Feyre tombe amoureuse de Tamlin (ce qu'elle a fait) et qu'elle lui dit qu'elle l'aime en le pensant sincèrement (ce qu'elle n'a pas fait). Feyre se rend Sous la Montagne pour confronter Amarantha et sauver Tamlin ainsi que son monde. Pour cela, elle doit passer trois épreuves et répondre à une énigme. Elle réussit.

Et aussi surprenant que ça soit, Rhysand se révèle d'une grande aide. Il la soigne après la première épreuve, en échange du fait qu'elle passe une semaine par mois à la Court de la Nuit avec lui. Et il l'aide à trouver la solution de la seconde épreuve sans que personne ne le sache.

La troisième épreuve est la plus spectaculaire. Mais elle coûte la vie de Feyre qui trouve au dernier moment la solution à l'énigme d'Amarantha. L'amour. Tamlin tue Amarantha, la malédiction est brisée -Lucien et Tamlin, ainsi que la court du printemps quittent leur masque- et les High Lords sauvent Feyre en la transformant en High Fae, en immortelle.

Ainsi, tout est bien qui finit bien. Mais pour combien de temps ?

En conclusion, A Court of Thorns and Roses est un roman que j'ai beaucoup aimé. C'est une excellente réécriture de la Belle et la Bête, que je recommande sincèrement.

J'ai hâte de me plonger dans A Court of Mist and Fury pour suivre la suite des aventures de Feyre.

«one day there will be anwsers for everything»

Afficher en entier
Diamant

J’ai tellement entendu parler de ce livre que j’ai fini par tenter l’aventure. Et alors…je ne suis pas déçue du tout. Comment vous dire, depuis que je l’ai terminé, les personnages, l’histoire, le monde des faes…ils ne me quittent pas. J’ai envie de vous en dire beaucoup mais je ne sais pas par où commencer pour exprimer mon ressenti. C’est là qu’on se rend compte à quel point c’est compliqué de parler d’un coup de cœur.

Pour avoir pris une vie, Feyre va le payer de la sienne. Condamnée à vivre à Prythian, parmi les faes, ces êtres qu’elle déteste par-dessus tout, elle va se retrouver, à son insu, prise au cœur d’une tempête qui menace tout le royaume des faes, et plus encore.

Sarah J. Maas propose une réécriture du conte de la Belle et la Bête absolument ensorcelante. A l’instar de l’œuvre de Marissa Meyer, la fable d’origine vient servir l’imaginaire de l’auteure. On en reconnait des éléments au fil des pages mais on va bien au-delà. Ne vous attendez pas à une histoire à la Disney, où tout est bien qui finit bien. Non, on est dans une réécriture beaucoup plus sombre et sensuelle de l’histoire de la Belle. Je suis totalement conquise par l’idée.

Par ailleurs, l’auteure situe son récit dans un monde de faes. Là, je dis « bingo !! ». Sarah J. Maas fait carton plein. D’une part, parce que je suis fan de ces créatures, ils sont source de tellement de possibilités. Et, d’autre part, elle fait des merveilles en s’appropriant le mythe des faes. Pas besoin de que ce soit complexe pour nous éblouir. L’auteure propose quelque chose de relativement simple mais redoutable. Elle nous immerge dans un monde peuplé de créatures aux pouvoirs immenses, toutes plus dangereuses les unes que les autres. J’ai adoré parcourir ces paysages sauvages, si bien décrits. J’ai d’autant plus aimé que derrière, il y a tout un passé minutieusement orchestré. Passé qui enrichit l’ensemble et lui donne plus de consistance. Je vous assure, rien n’est laissé au hasard. C’est impressionnant. Ça paraissait si réel, j’ai été stupéfaite par ce qu’a construit Sarah J. Maas.

Un tel soin du détail vient avec quelques inconvénients, soyons clairs. Dès les premières pages, j’étais captivée. On démarre fort. Ensuite, même si j’ai beaucoup aimé ce que j’ai découvert, j’ai un peu rongé mon frein. Vous pourriez trouvés lent ce qui se passe à ce moment-là mais surtout, accrochez-vous !!! Car ce qui vient après est carrément AWESOME !!

Après des chapitres d’exploration de Prythian, le temps que Feyre trouve ses marques, tout change. Et je ne m’attendais pas à ce que j’ai appris. Well done Sarah !! Revirement complet et j’ai trouvé ça génial. C’est tout une autre facette du royaume des faes qui s’ouvre à nous et on n’est jamais au bout de nos surprises. Ce qui commençait gentiment prend une toute autre tournure. Feyre vit de terribles épreuves mais qu’est-ce que j’ai aimé ça. Moi sadique ? Pas du tout, voyons !! Ces derniers chapitres m’ont complètement happée. Impossible de m’arrêter.

En parlant de Feyre, c’est une héroïne que j’ai immédiatement aimée. Devenue chasseuse pour survivre, Feyre est forte, courageuse et indépendante. Elle n’hésite pas à prendre des risques pour les siens. Elle peut se montrer immature mais elle force l’admiration. Puis, sous ses airs « badass », elle possède également quelques faiblesses. Cette dualité rend Feyre tellement humaine. On s’attache très facilement à elle. Elle porte à la perfection le roman, mais elle n’est pas seule.

Face à elle, Tamlin, le fae venu réclamer sa vie. Plutôt hostile au début, la présence de Feyre va le changer (On est bien dans la Belle et la Bête ;)). Il se dévoile progressivement. J’ai apprécié le personnage, sous des airs rustres il est doux et attentionné, mais ça ne va guère plus loin. Je ne lui ai rien trouvé de transcendant. Pour moi, il s’est fait voler la vedette par Rhysand. Il apparait assez peu, pourtant, il m’a tout de suite attirée. Quelques lignes ont suffi pour que j’ai envie d’en savoir plus sur lui. On ignore quel jeu il joue ni ce qu’il attend des événements mais ce personnage énigmatique, et fort charismatique, est fascinant. J’ai cru comprendre qu’il était très présent dans la suite…j’ai hâte !!

Je retrouverai également avec plaisir, Lucien, un ami proche de Tamlin. Son franc-parler et ses sarcasmes m’ont bien plu.

Tout comme dans le conte, on voit s’épanouir une romance entre les protagonistes. Cet aspect du récit est bien amené et n’a pas manqué de me surprendre. Pourquoi ? Roman classé YA, on a pourtant une romance toute en sensualité. Ce qui est assez étonnant. Que certaines personnes qualifient A Court of Thorns and Roses de New Adult ne me surprend pas. D’autant plus que même l’intrigue n’est pas spécialement jeunesse. Mais bon, il n’y a rien de choquant non plus. Rassurez-vous.

Je pourrai vous en parler encore longtemps mais l’essentiel est là. Pour toutes ces raisons, A Court of Thorns and Roses a été un énorme coup de cœur. Si vous aimez les réécritures, celle-ci est faite pour vous. Il me tarde désormais de découvrir la suite, dont j’entends énormément de bien, mais aussi de reprendre Throne of Glass, l’autre série de Sarah J. Maas. Pas de doute que cette auteure réserve d’autres belles pépites.

PS : Petit aparté sur le niveau d’anglais. Je ne choisirai pas ce roman pour commencer la lecture en VO. Certains mots de vocabulaires ou tournures de phrase sont assez compliqués et pourraient décourager un débutant. Même avec plusieurs années d’expérience, j’ai eu un peu de mal au début. Je ne souhaite pas vous empêcher de lire ce roman, loin de moi cette idée, je vous mets simplement en garde. A vous de voir ensuite !!

Afficher en entier
Pas apprécié

J'ai entendu beaucoup parler de ce livre et énormément de gens n'arrêtaient pas de me répéter qu'ils avaient adoré, donc, évidemment, je devais lire ce livre.

Un mot me vient à l'esprit à la fin de cette lecture : Ennuyeux.

Peut-être que je m'attendais trop à quelque chose de plus sérieux, approfondi et intéressant....

Déjà, j'étais déçue par le premier chapitre. Il ne m'a pas semblé très prenant, et honnêtement, Feyre aurait pu mourir dans les bois à la place du loup que ça ne m'aurait pas attristée.

Ensuite, sa famille, parce que c'est quand même quelque chose. Son père qui ne fait absolument rien, ses deux sœurs qui ne font rien non plus pour les aider tous à survivre à la pauvreté comme à l'hiver, et qui ne sont même pas reconnaissantes de ce que fait Feyre... Et Feyre, qui est alors contrainte d'aller chasser pour les sauver (personnellement, cela ferait un bout de temps que je leur aurais fait comprendre que sans moi, ils seraient tous mort, mais bon). À ce niveau, c'est plus Cendrillon que "la belle et la bête".

Et après, lorsque la "Bête" vient chez eux, c'est encore pire : l'histoire n'a plus de sens. Oui, déjà.

En fait, c'est assez mal amené, presque forcé. La Bête dit clairement "une vie pour une vie" et qu'est-ce qu'il fait ? "Oh, ça y est, elle va mourir", on pourrait croire, ou du moins,qu'il essaye de la tuer car elle a quand même assassiné l'un des leurs et bien NON, même pas.

Au lieu de ça, tranquille pépère, elle mène une vie de "princesse" au château de la Bête (avec en prime, sa famille qui est nourris).

Je n'aimais pas trop l'héroïne au début, mais son caractère m'a plus qu'irrité pendant tout le roman. Déjà, elle est très contradictoire, prends des décisions stupides ou inconsidérées Spoiler(cliquez pour révéler)lorsqu'elle voit son père dans le jardin et qu'elle cours vers lui. Sérieusement? Pourtant, elle sait bien qu'elle se trouve dans le domaine des Faes et que jamais son père ne pouvait être vraiment là. En plus, elle connaît leurs pouvoirs "si immenses" et devrait être habituée à être prudente (surtout si elle chassait), et en plus, elle est désagréable 90% du temps, même lorsqu'elle pourrait à la limite se montrer aimable, rien que pour sa survie.

Le personnage de Tamlin n'est pas vraiment mieux. Wow, un beau gosse avec un masque, qui en plus, contrairement aux autres Faes, se montre gentil, mais quel monstre ! Je me demande comment on peut en tomber amoureuse, vraiment... Enfin, qu'il soit beau et gentil est une chose, le fait qu'il soit incroyablement ennuyeux en est une autre.

Et si l'on mixe ces deux personnages pour en faire un couple, c'est la catastrophe. Honnêtement, je n'ai ressenti aucune passion entre eux. C'était beaucoup trop forcé et pas vraiment naturel. Même si j'ai aimé certaines de leur interactions (pas beaucoup, mais bon, c'est déjà ça).

L'auteur aurait dû se concentrer sur certains personnages secondaires dont l'histoire me paraissait plus intriguante.

Ce qui sauve le livre, ce sont surtout Lucien et Rhysand. Et à la fin, on commençait ENFIN à voir un peu d'action. Certes, ce n'était pas super intéressant, mais étant donné que je m'étais ennuyée les 3/4 du roman, tout était bon à prendre.

2/10 pour moi.

Afficher en entier
Pas apprécié

J'étais très motivée pour découvrir cette histoire qui semble enchantée tous les lecteurs mais malheureusement bien qu'elle ne soit pas une complète déception, elle est loin de m'avoir charmée de bout en bout ! Mais ne montez pas de suite sur vos grands chevaux, je compte bien justifier mon point de vue nuancé !

Notre héroïne s'appelle Feyre et elle vit dans une famille plutôt pauvre avec son père et ses deux sœurs ! Mais, un jour qu'elle est en train de chasser pour nourrir la maisonnée, elle tue un Fae qui essaie de lui chiper son futur dîner. Là voilà alors enlevée et conduite au royaume des Faes, Prythian par un Grand seigneur Fae du nom de Tamlin, seul moyen de payer pour ce qu'elle a fait. Séparée de ses proches, Feyre met les pieds en terre ennemie. Mais, est-ce que les immortels Faes sont aussi monstrueux que la légende le dit ?

Premièrement, je n'ai pas accroché aux personnages dans l'ensemble (il y a des exceptions comme Rhysand et Lucien). Soit ils sont trop vides soit ils sont absolument clichés. Feyre est sans doute la cause de toutes mes crises de colère durant cette lecture : il est rare qu'un personnage m'est autant horripilée ! On m'avait vendu une héroïne badass et je me retrouve avec une héroïne superficielle, égoïste et niaise. Feyre n'écoute personne, parle tout le temps de Tamlin, prend des décisions absolument débiles et se commence à se comporter comme une princesse dès qu'elle est enlevée du logis familial.

Sa romance avec Tamlin est totalement niaise, vu et revue et totalement vide comme le personnage masculin. Tamlin est un personnage sans personnalité qui ne se définit que par le fait qu'il soit "plutôt pas mal". Mais à vrai dire, vu que c'est Feyre qui nous fait la narration, ce n'est pas si étonnant que ça...

L'univers est pour moi le seul point entièrement positif de cette lecture. J'ai découvert les Faes dans la série les chroniques de MacKayla Lane que j'aime beaucoup et j'adore voir un autre point de vue à propos de ces créatures. Ici les Faes sont toujours des elfes noirs immortels (et plutôt beaux) mais ils ont d'autres caractéristiques et j'aime beaucoup ça. L'histoire se veux aussi être une réécriture de la Belle et la Bête et on ressent en effet une petite ambiance conte de fées mais je ne serais intransigente ni loquace sur ce point, étant donné que je ne connais de cette histoire que les deux adaptations Disney qui sont, de ce que je sais beaucoup beaucoup plus gentillettes que le conte. C'est pour ça que, sans savoir si cela figure aussi dans le conte, je ne vais pas m'attarder sur certaines scènes qui ressemblaient drôlement à des agressions sexuelles (choses qui me mettent moyennement en joie quand elles sont décrédibilisées dans les romans)...

Au niveau de l'intrigue, le début est vraiment long. Je pourrais m'arrêter là mais NON ! Le début est vraiment long et vraiment chiant. On est coincé dans le palais de Tamlin avec Feyre alors qu'on aurait envie de voir la gueule du Royaume des Faes. Puis ensuite, on a la période très niaise qui se résume par "Olala mais vraiment je l'aime trop Tamlin" (d'ailleurs on en parle de la transition trop rapide entre "sale fae que je détèste" et "le plus beau mec de la Terre" dans l'esprit de notre chère et tendre protagoniste ?! ). Ensuite, on a un tournant dans l'intrigue qui m'a vraiment fait plaisir car 1) Madame Feyre allait enfin bouger son postérieur princier du palais de Tamlin 2) on va enfin voir l'univers mais, bien qu'il se lise d'une traite, ce passage est trop peu détaillé et retombe rapidement sous une couche de niaiserie.

Bon, globalement, cette lecture ne m'a pas enthousiasmée et je pense parce que ce roman n'est pas fait pour moi ! Peut être que je tenterais un autre ouvrage de l'autrice dans le futur. Eh bien évidemment je comprends que certaines personnes aient pu apprécier cette lecture !

Afficher en entier
Pas apprécié

J'attendais tant de ce livre : coup de coeur de pas mal d'amies, coup de coeur aussi de la communauté booknode et bookstagram toute entière, je ne me voyais pas déroger à la règle.

Ce livre fait littéralement l'unanimité, j'avais donc beaucoup d'attentes, comme je l'ai dit. De plus, tous les codes étaient là pour me plaire : un monde de fantasy, une héroïne dite "badass", une romance, de l'action...

Et puis, j'ai ouvert le livre et... la douche froide.

Quelle n'a pas été ma surprise de faire face à un scénario mal construit, un univers à peine travaillé, sans aucune description si ce n'est celle du jardin qui entoure le château (et comme je le connais ce jardin puisqu'il est la seule chose qu'on a le droit de voir pendant TROIS CENTS PAGES).

J'ai fait face à une héroïne AUX ANTIPODES de ce que j'appellerais "badass": une fille qui se victimise dès les premières lignes Spoiler(cliquez pour révéler)c'est quand même elle qui fait survivre toute sa famille et au lieu d'élever un peu la voix pour se faire traiter comme il se doit, elle préfère jouer la pauvre petite malheureuse. D'ailleurs, parlons de ses soeurs : leur rôle est si fade, si irréaliste, elles ne sont que des accessoires à l'histoire qui sont méchants pour être méchants parce que, disons le, sachant que c'est grâce à Feyre qu'elles survivent, dans la vraie vie, même si ce n'est pas sincère, elles placeraient leur soeur sur une piédestal si cela pouvait leur permettre d'obtenir plus d'argent ou de nourriture.

Feyre, c'est donc un personnage en dépression, qui subit sa vie sans jamais se poser la moindre question, qui développe un syndrome de Stockholm et qui ne réfléchit JAMAIS. Je suis désolée, mais impulsivité ne rime pas toujours avec caractère, parfois, c'est juste le reflet d'une immense naïveté - pour être polie.

Donc voilà, trois cents pages de pur ennui, tout en me répétant en boucle : "mais pourquoi Feyre ne demande pas de preuve que sa famille est bien traitée ? Pourquoi Feyre ne se demande pas la raison qui pousse tout le monde à la traiter comme une reine quand, la seule action qu'elle ait réalisé dans tout le livre, c'est tuer un ami de cette communauté ? Pourquoi Feyre passe de 'Tamlin fait peur, on dirait une bête' à 'oh la la, on va se baigner, il m'excite' et blablablaaa". Parce que ça n'avait tout simplement aucun sens de suivre une héroïne si limitée intellectuellement.

Et puis, d'un coup, action : après l'ennui mortel, enfin quelque chose. Mais là encore, ça ne vole très haut, avec une grande méchante qui n'est méchante que pour être méchante (sans aucune profondeur, Spoiler(cliquez pour révéler)désolé mais : "tu as fait du mal à ma soeur" n'est pas un motif suffisant pour "je vais orchestrer le génocide de toute espèce" et sans aucun charisme). Et comble de misère, une énigme si simple que c'en est insultant pour lecteur est donnée à Feyre pour sauver le monde (sérieux ?) Spoiler(cliquez pour révéler)et ELLE NE LA TROUVE QU'EN MOURRANT ?!?

Bref, rien ne va. Petit coup de coeur tout de même pour Rhysand, qui semblait un peu plus profond que les autres personnages avec son rôle ambigu faisant autant de lui un héros qu'un ennemi et intégrant une psychologie plus poussée puisqu'asservi autant mentalement que sexuellement.

J'ai acheté le tome 2, poussée par mes amies qui sont fans, et j'espère de tout coeur que Rhysand rattrapera au moins un peu l'histoire... Mais j'en doute.

Je n'arrive pas à comprendre le succès autour de ce roman.

Afficher en entier
Pas apprécié

Ce roman est CLASSÉ ADULTE, ce n'est pas un roman pour jeunes adultes, encore moins pour les ados et compte tenu de la présence de relation toxique, de violence sexuelle gratuite et d'objectivisation de la Femme, de grâce, ne remettez pas cette chose dans les mains de notre jeunesse, ce ne serait pas leur rendre service.

Résumé maison: Dans un monde où les humains sont en quelque sorte l'espèce fragile et misérable, parce que l'espèce dominante est celle des Faë, dont le monde est partagé en Cours, Feyre, une jeune femme, tue un de ces immortels. D'ordinaire, on puni ce crime par sa vie, mais Feyre est belle, donc le Roi de la cours du printemps décide plutôt de la garder pour lui. Ainsi, la petite demoiselle va quitter sa vie passée à faire survivre une famille ingrate qui se tourne les pouces en regardant pousser le gazon, pour finir dans un palais, à manger des mets raffinés, à peindre des tableaux et trouver milles excuses pour être la plus désagréable possible avec les deux seuls habitants dudit palais. Pour couper court à ses jérémiades et ses pitoyables tentatives d'évasion, le Roi décide de donner une somme considérable d'argent et un palais aux membre de la famille de Feyre. Puis, c'est l'idylle entre le Roi magnifiquement beau et l'humaine, magnifiquement belle, qui vont même finir par se découvrir cinquante nuances de baises ensemble. Ah, à quoi bon! Même faire un résumé est une torture! S'ajoute à ce tableau désespérant une Reine évidemment jalouse, son ténébreux beau mâle de service ( qui va très probablement devenir le nouvel amant de Feyre), une énigme mortelle dont la réponse est à peu près aussi évidente qu'un nez en pleins visage et une transformation en créature magique à la façon Bella Swan. Honnêtement, ce scénario est très boiteux et par moment, affligeant de bêtise.

Je tiens d'emblée à dire que cette histoire et trop similaire avec le conte classique de la belle et la bête, mais dans ses pires dimensions. Mais contrairement à la version de Disney, où Belle se découvre des sentiments pour la bête bien après s'être vue relâchée, ici Feyre ( quel nom mal choisi) se découvre des sentiments pour la personne qui lui sert de geôlier. Malaise. Ça c'est du joli syndrome de Stockholm en action. Un personnage indéniablement stupide qui fini par tout donner à l'autre, après de vaines et puériles tentatives d'évasion, malgré le fait que plusieurs crimes de nature physique, psychologiques et sexuelle ( beaucoup de sexe) ont été commis contre elle.

Aussi, je souligne le fait que cette histoire n'aurait pas eu lieu n'eut été du physique avantageux de ladite Cendrillon- oui Cendrillon- c'est une petite ménagère victimisée . Le faë ne se serait pas découvert une soudaine miséricorde si le personnage n'avait pas l'air - passez moi l'expression - baisable et désirable. C'est d'ailleurs en baise que tout cela va finir.

Le rythme de ce livre était quand à lui bien parti, avec une héroïne plutôt entreprenante, même si désagréable de personnalité , un scénario rondement mené bien que boiteux, un bon élément déclencheur bien machiste Bref. Lorsque je suis arrivée au milieu de l'histoire, au moment où on apprend que Feyre n'a plus besoin de s'enfuir car sa famille est désormais dans l'opulence ( sans raisons), on dirait que tout s'est effondré. La question suivante se formule dans ma tête: "Ok, et donc, on va où avec tout ça?" Comme Feyre souhaite retrouver sa vie de victime et que le motif disparait...il n'y a rien pour soutenir l'intrigue. Le suspense est retombé à plat, on se contente de suivre Feyre dans son amourette avec le Fae ( alias la bête), les escarmouches entre immortels et pour finir, son retour à la maison.

Ce personnage nous fait sentir qu'elle n'a plus de raisons de vivre et donc, l'action en elle-même devient lente et floue. On dirait que ce qui était au début un train roulant s'est transformé en trottinette! J'ignore si c'était l'intention de l'auteur de sentir le rythme s'épuiser ainsi, mais sur moi, l'effet est lourd, agaçant et je peine à finir le livre.

Puis, la voilà de retours en sol immortel...dans les bras du deuxième homme qui compose habituellement le triangle gars-fille-gars d'environ 95% des histoires d'amour en jeunesse.

Encore ce foutu triangle!

Je suppose que ce triangle va s'intensifier au fil des autres tomes ( mais je compte pas les lire pour m'en assurer). On en reviens encore à la même histoire que pour tant d'autres livres jeunesse: Il étais une fois miss ordinaire qui est en fait spéciale et qui a défaut d'être indépendante d'esprit, va devenir le trophée à gagner entre deux mâles alphas mystérieux, l'un blond, l'autre noir". Incroyable que cette salade se vende encore après avoir été remaniée à toutes les sauces.

C'est triste de voir Feyre, qui malgré un caractère exécrable, semblait avoir au moins une colonne solide, prendre le même chemin que toutes les protagonistes de Young Adulte. Et ce n'est pas le seul hic. Son histoire de famille ne fait pas sens. La benjamine, forcée à 8 ans de prendre soin de ses proches, tous plus vieux qu'elle, se découvre soudain des talents de chasseresse ( tient bonjour Katniss!) parce que ses deux soeurs refusent de se bouger les fesses et que son père cultive ce qui ressemble une dépression. Allons donc! Assez de couilles pour tuer un être quasi-divin, mais pas assez pour ne plus être la Cendrillon de service? Grossière erreur de psychologie, mais bon, toute la structure psychologique est gravement défaillante dans ce roman. Une autre belle connerie est le fait que le geôlier de Feyre va récompenser l'asservissement de celle-ci par ses proches en les replaçant dans leur vie mondaine de nantis, comme ils l'étaient autrefois. Mais, bon sang, pourquoi?! Ah, oui, parce que notre Cendrillon veut quitter ce monde féérique qu'est sa cage dorée pour regagner le foyer familiale dysfonctionnel, pauvre comme la gale et où personne ne se montre reconnaissant. Plus je repense à cette histoire, moins je comprend son succès.

J'en sors donc abattue, navrée de voir encore un personnage féminin ramené à sa plus simple expression et un conte réécris salement transformé en crêpage de chignons entre mâles. On pense à tort qu'une protagoniste forte c'est une fille forte en gueule capable de se battre: erreur. Une fille forte est capable surtout de se défendre son intégrité et penser par elle-même. Une fille forte est capable de mener sa vie sans ingérence en restant fidèle à elle-même. Dans cette optique, Feyre est donc très faible.

Classé adulte fantasy ( même si c'est insultant de classé cela en Fantasy vu la médiocrité de l'univers en présence et qu'il correspond plus à de la new Romance bien toxique style Dark Romance qu'à de la réelle Fantasy).

Afficher en entier
Pas apprécié

Je referme ce roman en étant extrêmement déçue.

J'en attendais beaucoup au vu de tous les commentaires positifs rencontrés. Je pressentais même un coup de cœur au vu de l'engouement général.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été séduite par ce premier tome.

L'histoire est remplie d'incohérences. Le style est simple et répétitif. J'ai l'impression que ce roman a été écrit par une adolescente de 16 ans.

Feyre est dépeinte comme une guerrière forte et courageuse. Pour moi, elle n'est qu'une gamine qui se victimise au possible.

Le récit n'est pas plausible pour un sou. L'histoire d'amour qui tient une place centrale est larmoyante et tellement cliché.

Il s'agit d'une réécriture du conte de la Belle et la Bête, je déplore donc le manque d'originalité de l'autrice.

Certes, l'univers créé est chouette et permet une exploitation très sympa. A part ça, ce livre n'est que du vent.

Même Tamlin, le beau gosse de l'histoire m'a à peine fait frémir. Encore une fois, il s'agit d'un homme tout en muscle, grand, beau, blablabla. On retrouve ce type de héros dans tous les romans féminins.

Evidemment, Feyre réclame qu'il soit brusque avec elle dans leurs jeux sexuels. La douceur, c'est tellement surfait...

Que dire également de sa mère qui, la veille de sa mort, demande à sa fille de 8 ans, Feyre donc, de veiller sur sa famille. Alors que Feyre a deux sœurs plus âgées qu'elle.

Bref, pour moi c'est un échec total et je ne comprends décidément pas pourquoi un tel roman rencontre un succès aussi grandiose.

Afficher en entier
Bronze

Je suis mitigée...Le livre en lui même n'est pas mauvais mais je n'ai pas trop apprécié et je tiens a expliquer pourquoi :

Déjà les personnages sont sans interêt , appart peut être rhysand et lucien que j'aient trouvés intéressants, je considère que les deux protagonistes sont trop clichés. L'histoire de la mortelle qui s'éprend d'un immortel qui l'aime en retour m'a un peu trop fait pensé a twilight . Au début de l'histoire , je pensais vraiment que Feyre était interessante , qu'elle savait vivre à la dure, que ce n'était pas le genre d'héroine qui pourrait tomber dans le "niais". Eeeeeeeeh bien si . Elle tombe dans la niaiserie totale à partir du milieu/fin de l'histoire. Elle ne cesse de répéter à quel point elle aime Tamlin et ça en devient long. Je trouve qu'elle est trop vite passée du " je vous déteste , toi et ta race " au " je t'aime tellement Tamlin ". Bref, ça m'a un peu dérangé... Autre point : la transition entre les journées est trop rapide ; trop résumée. Ca se passe vraiment comme " trois semaines passèrent."Rien d'autre. Pas de description sur ce qu'il s'est passé, ni sur comment elle s'est sentie pendant tout ce temps... C'est extrêmement dommage ! Ca me paraît quand même essentiel de parler de ces semaines passées sur Prythian , je veux dire, elle est loin de tout ce qu'elle connait ; elle voit de nouvelles choses ... Certes, elle reste souvent dans sa chambre mais on à aucune indication sur ce qu'elle fait ni la manière dont elle se sent vis à vis de Tamlin et surtout : on ne voit pas l'évolution de ses sentiments pour lui. Ceci dit, je critique beaucoup mais certains points étaient bien pensés : l'histoire avec la guerre entre les immortels et les humains ; les différentes cours , le personnage d'Amarantha etc.

Mais bon , voilà , je n'ai globalement pas apprécié parceque tout s'est déroulé trop vite et trop simplement , il n'y avait pas beaucoup de complexité dans l'histoire ni de rebondissements importants et j'ai trouvé ça dommage parceque je trouvait que l'histoire avait du potentiel .Bien évidemment, ce n'est que mon avis , je sais que plusieurs personnes ont aimé alors c'est fort possible que vous aimiez aussi , mais voilà, j'avais un avis différent et je voulais le partager

Afficher en entier
Lu aussi

(VO) Ce livre ne m’a pas autant transporté que la majorité, j’ai passé trop de temps à faire des comparaisons avec d’autres histoires et a penser à autre chose. C’était plutôt lent et très prévisible, j’ai vu au travers du jeu de Rhysand, l’énigme n’en était pas une non plus, etc...Je pense que j’espérais quelque chose de plus complexe et mature.

Je ne ressens pas le besoin de connaître la suite.

Afficher en entier
Pas apprécié

Après avoir vu tourner 56 000 fois ce livre sur les réseaux et entendu tout autant de personnes crier au génie - j'exagère à peine - j'avoue avoir eu un instant de surprise. Car ce livre, me semblait-il, je l'avais lu il y a de ça quelques années, et il était d'une nullité franchement incroyable - ou à tout le moins, passable.

Mais face à une telle hype, qui ne douterait pas de sa mémoire ? Donc, pigeonne que je suis, je l'ai bien évidemment rachetée, persuadée de confondre, ou de m'être tout bonnement trompée dans mon opinion.

Sauf que non. Ce livre est réellement MAUVAIS.

Pas tant au niveau de l'histoire, qui, sans casser des briques, ne s'avère pas non plus catastrophique. Le principe de réécrire un conte déjà existant aide beaucoup, vous me direz. L'auteure a simplement rajouté quelques Faes - d'ailleurs, mentent-ils ? ne mentent-ils pas ? impossible de le savoir, et pourtant, j'ai lu cette daub... euh... ce livre... trois fois. Bref.

Non, le véritable problème de ce tome 1, c'est... tout le reste.

Je suis navrée pour les fans de Mme MAAS, qui, manifestement, s'avèrent outrageusement nombreux, mais cette auteure ne sait pas écrire. J'ai dû vérifier plusieurs fois la version originale tellement j'étais persuadée que ce fiasco découlait d'une erreur de traduction. Mais non. Le style du livre est juste... nul. Cinq fois le mot "promesse" (quelle que soit la langue) dans un paragraphe de 6 lignes ? Sérieusement ? Des phrases à rallonge, avec une syntaxe systématiquement identique peu importe le propos ( "cette chose que" ; "cet homme qui", et je vous passe les constructions de collégien en mode "sujet / auxiliaire être / complément") ? Pitié. C'est encore pire quand on sait que l'héroïne, Feyre, est une artiste - et qu'elle a tendance à appréhender le monde qui l'entoure avec un œil de peintre. Ce détail à lui seul implique des descriptions un minimum travaillées, ou à tout le moins évocatrices, mais là encore, nous sommes sur un échec retentissant. Je ne sais toujours pas à quoi ressemble le palais de Tamlin, la Cour de Printemps, et les rares endroits (qui se comptent sur les doigts d'une main) qu'on nous autorise à découvrir.

Ce qui nous amène à un autre point négatif (spoiler : ils sont nombreux) : l'absence totale de world-building. Hormis la carte en début d'ouvrage qui est une réplique parfaite de celle de Westeros, nous avons un univers prodigieusement plat et vide. L'auteure a même repris l'idée du mur, tiens. Quelle originalité. Même si en soi, cela ne me dérangeait pas plus que ça, de prime abord. Je croyais encore que le reste (l'intrigue, les personnages, la romance, etc) en valait la peine. Une vraie pigeonne, je vous dis.

Car ledit "reste" s'est avéré triste, ennuyeux, bâclé - et c'est tellement dommage. J'aimais bien ce livre, jusqu'à, allez, un gros tiers de l'histoire.

Feyre est une héroïne stupide comme il en existe des milliers, dépourvue du moindre instinct de survie, et qui compense son absence totale de logique par une fierté incroyablement mal placée. Rien de nouveau sous le soleil dans ce genre de roman ; j'ai lu pire.

Les autres personnages, en revanche... Comment dire ? Ils ne dégagent et n'apportent rien, si ce n'est un douloureux sentiment de médiocrité. Seul Rhysand semble avoir été travaillé - on se demande bien pourquoi vu la façon dont l'auteur met en avant la moindre interaction qu'il a avec Feyre. (oui c'est du sarcasme)

Tamlin, lui, est un cliché ambulant ; un énième beau et féroce guerrier au passé compliqué qui va tomber éperdument amoureux de l’héroine sans aucune arrière pensée. Mais bien sûr. Et l'autre cruche ne se doute de rien - tu parles, entre ses hormones en folie, son syndrome de Stockholm persistant et son intelligence qui frôle le néant, elle ne peut pas tout faire.

Reste éventuellement les personnages secondaires, mais même eux ne possèdent aucune profondeur. Ils ont chacun leur intérêt pourtant (j'ai beaucoup aimé Lucien et Nesta, par exemple) mais l'auteur ne les exploite pas - ou n'a pas souhaité les exploiter, nuance dont je vais être honnête, je me fiche éperdument. A ce stade, rien ne rattrape pareille médiocrité.

Car, enfin, on rentre dans le vif du sujet. LE point qui m'a donné la nausée.

La fameuse ROMANCE.

J'espère que tout le monde réalise à quel point ce livre est sexiste. Pas "juste" misogyne, non. Mais réellement, indiscutablement, sexiste. Il y a de l'objectification absolument partout. Chez Feyre, qui manifestement, ne vaut pas mieux qu'une peluche qu'on se refile entre beaux gosses, peluche qui soit dit en passant n'y trouve rien à redire car les beaux gosses (comprenez Tamlin et Rhys) sont... ma foi... beaux. Sexy, même ! (boum : objectification masculine. N'est-ce pas prodigieux ?)

Pourra-t-on un jour avoir des personnages masculins qui ne soient pas réduit au rang d'abdominaux sur pattes ? S'il vous plaît ?

Mais ce n'est même pas le pire. Non. Passe encore que notre belle décérébrée soit incapable de survivre sans la protection d'un bonhomme (vraiment, ils passent leur temps à lui sauver les miches).

Le problème, c'est qu'apparemment, Feyre soit à la disposition totale et complète desdits bonhommes. Le consentement est absolument inexistant, dans ce bouquin, c'est affligeant.

A un moment, Tamlin MORD Feyre. On ne parle pas d'un baiser délicieusement épicé, ou d'une vision de l'amour un peu corsé, mais mutuellement consentie. Non, non. Il la mord alors qu'elle lui dit "non". Et la justification qu'on nous donne se résume ainsi : tout est de la faute de Feyre, qui lui a désobéi en s'aventurant en dehors de sa chambre. De plus, pauvre petit Tamlin, il était possédé par une magie sauvage le rendant incapable de contrôler ses pulsions animales. Cela ne vous rappelle rien ? Moi si : "ce n'est pas de ma faute, m'sieur le policier, elle portait une jupe !"

Dégueulasse. Et Feyre parvient à prendre du plaisir dans cette scène édifiante d'horreur, qui, plus tard, conditionnera l'intégralité de son désir pour Tamlin. Tamlin qui ne s'excusera jamais pour ledit acte, d'ailleurs. Au contraire, il blâmera Feyre. C'est tellement plus romantique. A vomir. Presque autant que le slut-shaming latent qu'on devine en filigrane (non je déconne, l'auteur n'est pas assez subtile pour ça) à travers l'intégralité du roman.

Quant à Rhysand, il ne vaut pas mieux. Certes, notre séduisant fae parvient à garder ses mains sur lui (ou du moins, hors de portée de Feyre). Mais il drogue cette dernière à dessein, et prend bien son pied pendant qu'elle danse de façon qu'on nous suggère sensuelle. Excuses ? Nada.

Incroyable, improbable... et dangereux.

Nous avons tous/toutes nos fantasmes, nos kinks. C'est un fait. Mais ce que je viens d'écrire là ? ça s'appelle la culture du viol. Et ça ne doit JAMAIS être le point de départ, que dis-je, le point de départ, le pilier central, d'une relation. Feyre se fait AGRESSER tout le long du roman. Jamais personne ne lui demande son avis. Ni Tamlin ni Rhysand, personne. Au contraire, on nous présente ces scènes comme de l'érotisme. C'est faux.

Peu importe les circonstances, ce genre de violences n'est pas acceptable. Ce n'est pas sexy. Ce n'est pas non plus une forme d'amour. C'est de la violence, point.

J'attendais, pourtant, le moment où Tamlin/Rhysand demandent à Feyre la permission de faire telle ou telle chose.Il ne manquait vraiment pas grand chose à ces scènes nauséabondes pour devenir supportables. Des excuses solides, sincères (de leur part à eux, plutôt que de sa part, à ELLE). De la révolte. Une bonne tarte dans la figure (je t'aime bien, Rhys, vraiment, mais tu me fais le quart de ce que tu as infligé à Feyre, et c'est la castration directe. Je ne plaisante pas.)

Ce qu'il faudrait juste, en résumé, c'est une authentique réflexion de la part de Mme MAAS sur les relations entre ses personnages, et le genre de modèle que sa vision de la romance renvoie dans le monde réel, sur des gens, pour le coup, bien réels.

Oui... vraiment pas grand chose quoi.

En conclusion, et au cas où ce ne serait pas évident, ce livre est une formidable daube.

Une fois de plus, la qualité d'écriture dans sa généralité se retrouve sacrifiée sur l'autel de la popularité. Phénomène proprement incompréhensible, au demeurant. Je commence à être écœurée - parce que des merdes comme ACOTAR, il en existe des centaines.

Et qu'à chaque fois, il ne manque presque rien pour justifier la hype. Vraiment.

Sur ces mots, je tiens à préciser que j'ai quand même commandé le tome 2. En ma qualité de pigeonne, j'ai une réputation à préserver - en espérant que Rhysand restaure ma foi en ACOTAR.

A mon avis, je ne pense pas.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode