Commentaires

je fonds je meurs je pleure je ris... que d'émotions! ce livre était une vraie montagne russe qui m'a fait croire à un AVC à plusieurs reprises. c'est vraiment impressionnant de voir comment des éléments du premier tome prennent sens ici; marque d'un vrai génie de l'actrice.

quand je pense que j'ai arrêté la saga il y a deux ans à cause du changement de couverture à la sortie du 3 en VO, j'ai envie de me donner des claques. je suis très contente d'avoir repris la saga, parce que j'ai adoré ce final.

livre incroyable, série extraordinaire, personnages hors du commun, plume ravissante, je recommande à 100%

Juste incroyable.

Le niveau d’anglais est très abordable.

L’évolution des personnages est parfaite. Les retournements de situations nous laisse sans voix. Spoiler(cliquez pour révéler)Particulièrement la mort dans les souterrains m’a vraiment surpris. L’auteur avait vraiment tout prévu depuis le début et ça se sent!

Spoiler(cliquez pour révéler)I wish I could live a thousand lives so I could fall in love with you a thousand times  »

“Stay with me so I can remind you of who you used to be.”

[Lu en VO]

Cette quadrilogie s'est révélée très longue, avec trois phases distinctes : les épreuves pour choisir le nouvel empereur dans le tome 1, la course-poursuite jusqu'à Kauf dans le tome 2 et la guerre contre les djinns dans les deux derniers. Et franchement... on aurait pu se passer de beauuucoup de chapitres et de beauuucoup de longueurs, dans tout ça. Les POV alternent mais je ne trouve pas que les caractères des héros soient vraiment marqués, certains éléments participent à les rendre plutôt absurdes (comme Elias, qui nous est quand même directement présenté comme étant à la recherche de sa liberté et qui, au bord de la mort, décide de consacrer ses dernières semaines de vie à libérer le frère de Laia, se fait capturer, torturer et finit par passer un marché le condamnant à une éternité de servitude pour... une fille occupée à coucher avec un autre) et de nombreux autres sont censés être des retournements de situation alors que c'est cramé à 100 m (comme la question "qui est Rehmat ?").

Par contre, on ne peut pas lui enlever ça, l'autrice écrit très bien. Chaque phrase ressemble à un poème, chaque dialogue, à une leçon.

Hormis ça, c'est vrai, les histoires d'amour sont mignonnes. Mais l'autrice ajoute également beaucoup trop de longueurs, là aussi : autant, le "problème" du couple Elias-Laia a une base relativement solide, autant celui de Hélène-Avitas est franchement bancal. Ça me fait affreusement penser à ces dystopies où l'obstacle à surmonter est que la société a interdit les relations amoureuses. Pourquoi faire ça ? Parce que. Le scénario, tu comprends. Bref... De vrais, enjeux, s'il-vous-plaît.

Que dire, que dire. Ah oui ! La fin : terrible. Mais bien ! Honnêtement, j'ai passé ma dernière demi-heure de lecture avec la gorge serrée et les larmes aux yeux. On est là, on s'attache, on espère, et PAF. La guerre. La mort. Alors est-ce que ça finit bien ? Je ne sais pas. Tout dépend d'à qui on a préféré s'attacher.

L’auteure a vraiment réussi à me faire plonger dans cet univers qu’elle a créée. Un pays en guerre. Une guerre qui était simplement une guerre entre Érudits et Martiaux, a pris des proportions de plus en plus vastes. C’est devenu une guerre où Tribus, Érudits, Martiaux et créatures magiques ont été impliquées. Il y’a eu tant de morts, tant de douleurs, tout cela à cause des plans diabolique du Semeur de nuit et de son obsession à la vengeance.

Les 3 personnages principaux : Laia, Elias et Hélène, n’ont aucun répit du début à la fin, et on les fait voir de toutes les couleurs. (J’ai bien aimé que les chapitres soient alternés entre eux trois.)

Laia qui perd presque toute sa famille, mais elle est prête à tout pour sauver le seul frère qui lui reste ou pour sauver son peuple. Elle a beaucoup évoluée tout au long de l’histoire. De la fille apeurée et pas sûr d’elle qu’elle était dans le premier tome, elle est devenue la meneuse de la rébellion Érudit , celle qui doit vaincre le Semeur de nuit.

Hélène n’est pas épargnée elle non plus. Franchement je n’aimerais pas être à sa place. Elle doit tout laisser de côté ( amour, famille, amis ) car en tant que Pie de Sang, elle doit mettre le devoir et l’Empire avant tout. Je l’admire parce qu’en tant que cheffe des Martiaux, elle a toujours su contrôler ses émotions. Toujours l’Empire avant tout et loyale jusqu’à la mort. Hélène, c’est mon modèle dans la vie. Je veux être forte, loyale, maîtresse de mes émotions, fidèle et courageuse comme elle. Spoiler(cliquez pour révéler)Dans ce tome, elle tombe amoureuse de Harper !!! ( même si ça n’a pas été facile pour elle de se laisser aller à ce genre d’émotions.) Quand elle a bien voulue reconnaître les sentiments qu’elle avait pour lui, j’ai fait une danse de la joie super trop bizarre. Mais à la fin ! Oh non !!! J’ai failli pleurer. Je suis désolée mais je peux pas dire ce qui s’est passé, ça serait spoiler un spoiler. ( un vrai sacrilège quoi. ) Et je sens que vous allez me tuer pour ça. Et comme je n’ai pas envie de mourrir jeune, je préfère me taire.🤪

Elias a été mon personnage préféré, celui qui m’a le plus touchée. Il est destiné à verser beaucoup de sang, mais ça le répugne plus que tout. Il ne supporte pas de prendre une vie, mais il a dû beaucoup tuer, malgré lui. Il est persuadé d’être mauvais, et avoir pour mère la cruelle et sans cœur Commandante ne l’aide pas beaucoup. Il a renoncé à sa liberté pour sauver Darin, le frère de Laia. En devenant l’Attrappeur d’Âme, il fallait qu’il renonce à tout ce qui était lié au vivant. Et donc, oublier Laia. Petit à petit , il a réellement commencé à oublier qui il était. Il n’était plus Elias, mais l’Attrappeur d’Âme. Et durant cette période, y’avait une vraie tension entre eux deux. Elias qui fait la sourde oreille, et Laia qui s’énerve parce que, ben… Elias fait la sourde oreille. Bon, j’avoue que moi aussi, ça m’a frustrée qu’il soit obligé de jouer ce rôle d’Attrappeur d’Ame, et donc de renoncer à son amour pour elle. Mais Laia n’a pas abandonné. Elle était bien décidée à lui rappeler combien il l’aimait et combien elle l’aime. Parfois, Elias est tellement têtu que ça m’a donné envie de lui donner des claques. Il n’a pas envie de se souvenir, parce qu’il sait que s’il se souvient, la culpabilité va recommencer à l’assaillir. Mais ce qui me touche, c’est qu’en vrai, tout au fond de lui, il n’a jamais oublié Laia. Et j’étais tellement angoissée pour la fin!! Je redoutais le moment où Elias devra sortir un truc debile du genre: « Désolé Laia, je t’aime et je te garderai dans mon cœur pour le reste de ma vie éternelle, mais tu dois continuer t’a vie chez les mortels, parce que la mienne est désormais dédiée aux âme tourmentées des morts. Soit heureuse. » Si ça avait été ça, je me serais tapé la tête contre un mur, tellement c’est nul. Mais ouf. Ça ne se passe pas comme ça. L’auteure a su trouver une alternative vraiment cool. Bon, j’entre pas dans les détails, mais je suis trop contente de la fin. 😄

PS: J’ai lu ce dernier tome en VO parce qu’il n’est pas encore sorti en français et que c’est trop de la torture de s’arrêter en plein milieu sans savoir comment tout ça va se terminer. Mais c’est vrai que c’est dommage qu’il n’y ai pas de traduction française. J’aurais beaucoup plus apprécié si je n’avais pas à relire 3 fois la même phrase pour comprendre sa signification, ou m’arrêter toute les 15 minutes pour vérifier des mots dans un dictionnaire.

Quel cruauté que tous ne puissent pas apprécier cette fin!

Ce tome était grandiose, largement à la hauteur de ceux qui précèdent, voire superieur .

Le suspens est maintenu tout au long de cette dernière histoire

L'écriture est encore mieux que la traduction, on vit avec les personnages, leurs rires, leurs larmes, leurs colères et leurs défaites...

La cerise sur le gâteau d'une très bonne série !

Je voulais avoir la fin de la série donc je me suis accrochée mais le point de vue d'Elias et celui de Laia sont vraiment pauvres en action, longs en discours et descriptions. Encore une fois c'est Hélène qui s'en sort bien avec beaucoup de péripéties et de sentiments exacerbés (vengeance, sacrifice, amour, ...) Sur l'ensemble, la série a le mérite d'un univers original, mais serait plus efficace avec 3 tomes seulement, voire 2.

Incroyable ! Magnifique ! Une fin éblouissante qui le laisse sans voix ! Un chef d’œuvre !

"This tale is the gibbet in the square," I say. "The blood on the cobblestones. It is the K carved into a Scholar girl's skin. The mother who waited thirty years for her child. The agony of a family destroyed. This tale is a warning. And it is a promise kept."

"Then it must be told."

--> " - C'est l'histoire du gibet sur la place publique, lui dis-je. Du sang sur les pavés. C'est le K tailladé dans la peau d'une jeune fille Erudite. La mère qui pendant trente ans a attendu son enfant. L'agonie d'une famille détruite. Cette histoire est un avertissement. Et une promesse tenue.

- Elle doit donc être racontée."

Une fin de saga qui tient absolument ses promesses. Encore une fois, le récit nous emporte, et l'action est au rendez-vous. Tout se décide et se dénoue, aucune intrigue n'est laissée de côté ou traitée légèrement. Les histoires parallèles se concordent adroitement pour le denouement de l'histoire principale, et l'histoire prend l'allure cyclique du conte, avec toujours un traitement des psychologies des personnages d'aussi bonne qualité.

Une lecture toujours aussi forte en émotion, mais dans la tendance des "bittersweet ends", des fins aigre-douces, à la GOT. Plus de chagrin que de plaisir donc, ainsi que les autres tomes nous ont préparé, et au moins pas de facilité. On se console en effet par la beauté de la construction du récit (contrairement à GOT, la fin de la série TV j'entends), par le respect de sa logique intrinsèque. L'auteure nous a construit un véritable mythe fondateur, où les valeurs héroïques s'élèvent de la tragédie, où les leçons apprises seront d'autant plus retenues qu'elles ont été forgées par la violence, et où veille la sagesse orientale de l'équilibre.

J'avoue que j'ai mis un peu de temps à me remettre de cette histoire qui m'a rendue un peu mélancolique ^^'. Mais c'est quand même une superbe épopée de fantasy orientale, qui "doit être racontée", et qu'on ne regrette pas d'avoir lue.

Cela m'a fait penser à la litanie d'un moine bouddhiste lors d'une cérémonie : "sans la mort, il n'y aurait pas de vie, sans la mort, il n'y aurait pas de vie..."

très bon livre que ce soit tome 1/2/3 et 4 mais j'aurais vu une fin autre que c'elle ci mais ce n'ai que mon avis , on veut savoir ce qui se passe a chaque pages .

C'est dans ce roman que va se dérouler la dernière des batailles. J'ai vraiment bien aimé ce tome final mais il faudra que je le relise plus lentement pour que je comprenne l'histoire entière.