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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:19:21+02:00

— Seigneur, vous n’avez pas renoncé ? s’exclama Gabriel, qui venait de faire son entrée dans le salon.

— Non. Je ne suis pas du genre à baisser les bras.

— Oui, et à ce propos… Pouvez-vous m’expliquer pourquoi il y a un troupeau de moutons dans la cour ?

— Comment cela, un troupeau ? Ils ne sont que trois.

— Peut-être, mais ce matin il n’y en avait aucun.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:09:46+02:00

De l’eau jusqu’aux genoux, elle se mit à longer la berge en appelant Hubert.

Gabriel la suivit en tempêtant :

— Bon sang, pourquoi ne le laissez-vous pas en liberté ? Il peut très bien se débrouiller seul. Il va se construire une petite hutte et…

— Vous confondez avec les castors. La loutre vit dans un terrier.

— … et se trouver une Mme Hubert pour y couler des jours heureux.

— Les loutres sont polygames. Le mâle s’accouple avec plusieurs femelles.

— Eh bien, c’est encore mieux, il trouvera tout plein de Mme Hubert. Je ne pensais pas envier un jour une loutre, mais c’est fait.

Penny poussa un long soupir excédé, mais Gabriel enchaînait :

— Et bientôt ils auront tout plein de petites loutrettes…

— Des loutrons, corrigea-t-elle en s’arrêtant pour lui faire face. Arrêtez de faire votre professeur. Vous ne connaissez rien aux loutres.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:06:59+02:00

La mine sévère, Chase s’approcha et, se dressant de toute sa haute taille, leva l’index.

— Ma chère Penny, vous ne pouvez pas vivre à côté de cet homme. Vous ne savez donc pas ce que cette crapule a fait à lord Fairdale ? Il…

— Oui, je sais, il l’a mis sur la paille.

— Exactement. Alors imaginez que ce salop…

— Chase… les filles ! l’interrompit Alex d’un ton courroucé.

Chase soupira :

— Imaginez que ce S-A-L-O-P-A-R s’attaque à vous ?

— Il manque le D, remarqua Rosamund.

— Les filles, voulez-vous bien traverser le square pour aller jeter un coup d’oeil chez moi, dans l’étable ? Angus a éternué toute la journée d’hier. Je crains qu’il n’ait pris froid.

— C’est peut-être la peste, supposa Daisy avec un sourire réjoui.

— Non, sûrement pas. Mais j’aimerais être sûre qu’il va bien.

— Je n’ai pas envie qu’il meure, bien sûr. Mais c’est toujours plus excitant quand c’est une maladie grave.

Rosamund tira sa soeur par le bras.

— Daisy, Angus ne va pas mourir. Tu ne vois donc pas qu’ils veulent se débarrasser de nous pour pouvoir parler entre adultes ?

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:05:19+02:00

— Et ce n’est pas tout. Lady Pénélope nous a fait prendre un mois de retard sur les travaux.

Hammond tira une liasse de lettres de sa sacoche et en sélectionna une pour la lire à voix haute :

— « Cher monsieur Hammond, je vous prie instamment de bien vouloir stopper la réfection des murs. Les vapeurs de peinture étourdissent mes poules. Cordialement, lady Pénélope Campion. »

L’architecte prit une autre lettre.

— « Cher monsieur Hammond, je me vois dans l’obligation de vous demander de reporter la rénovation des dépendances. J’ai repéré une portée de chatons dans la remise. Leur mère s’en occupe, mais ils n’ont pas encore ouvert les yeux et ils ne pourront être déplacés avant une semaine. Merci de votre compréhension. Cordialement, lady Pénélope Campion. »

Gabe commençait à mieux cerner la nature du problème.

— Ah, et voici ma préférée, enchaîna Hammond, qui s’éclaircit la voix avant de poursuivre sa lecture : « Cher monsieur Hammond, je vous prie de demander à vos ouvriers de ne pas effectuer de travaux bruyants entre 9 heures et 15 h 30. Les hérissons dorment le jour et sont très sensibles au bruit. Ma chère Freya est toute chamboulée, et j’en suis moi-même très affectée, j’espère que vous le comprendrez. Votre dévouée voisine, lady Pénélope Campion. »

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:18:26+02:00

— Vous avez raison. Mais elle a déjà beaucoup souffert, et si vous l’aimez, vous ne devez pas ajouter à son calvaire. Si vous mourez, elle sera anéantie. Bon sang, même Chase et moi, nous serons…

À court de mots, Ash jeta un coup d’oeil à son comparse.

— Déçus ? suggéra Chase.

— Disons contrariés, pour le moins.

— Oui, il faut bien que quelqu’un mange les choudwichs de Penny.

— Merci pour cet instant d’émotion, dit Gabe. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai un rebut d’humanité à assassiner.

— Elle vous aime, lui rappela Chase.

— Elle aime tout ce qui avance sur deux ou quatre pattes. Même les grincheux défigurés, rétorqua Gabe en désignant Ash. Si je meurs, elle trouvera quelqu’un d’autre.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:17:23+02:00

— Que se passe-t-il ? demanda Gabe.

— Je connais enfin la vérité à propos de Mme Burns, chuchota l’architecte derrière son plateau.

— Oh. Tant mieux. Vous aviez déjà écarté l’hypothèse du fantôme, de la sorcière et du vampire. Que reste-t-il donc ?

— Cette femme est un démon succube.

— Un succube ? Qu’est-ce que c’est ?

— Un démon femelle. Qui se repaît de plaisir charnel.

— Ah. Je regrette d’avoir posé la question, alors.

Une voix féminine, sensuelle et voilée, s’éleva de la chambre située au fond du couloir :

— Que faites-vous, Gérard ? J’attends.

— Bonté divine… C’est l’appel de l’enchanteresse ! marmonna Hammond en reculant vers la chambre avec son plateau et ses verres. Si vous découvrez mon cadavre au petit matin, je vous prie de m’enfoncer un pieu dans le coeur avant de m’enterrer.

Abasourdi, Gabe retourna dans sa propre chambre.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:15:06+02:00

— Nous avons un problème. La chèvre refuse de bouger. Je ne sais pas ce qu’elle a, elle tape du sabot par terre et elle n’arrête pas de bêler. Elle doit être malade. Son ventre est tout gonflé et elle a des spasmes.

Chase et Gabe le rejoignirent dans l’étable.

— Penny dit qu’elle a des soucis de digestion. Peut-être a-t-elle mangé quelque chose qui ne passe pas, hasarda Gabe.

— À moins que ce ne soit autre chose, grommela Chase.

— Quoi donc ?

— Vous savez, je me suis un peu renseigné depuis qu’Alexandra attend un bébé. Les humains ne sont pas des chèvres, mais certaines choses sont universelles. Des contractions abdominales et des cris… c’est le lot de toutes les femelles.

— Chase, mais qu’est-ce que vous racontez ? s’emporta Ashbury en s’essuyant le front de sa manche.

— Je suis en train de vous expliquer que Marigold va mettre bas.

Gabe, qui tenait ses gants à la main, s’en fouetta rageusement la cuisse.

— Bon sang, je le savais ! Je lui avais bien dit que cette maudite bique était pleine.

— Hé, c’est une chèvre qui aime la gaudriole, on dirait, remarqua Ashbury, les mains sur les hanches.

— Dites donc, vous ! s’insurgea Gabe. Mesurez vos paroles. Marigold n’est pas ce genre de chèvre.

— C’est vrai, ne conspuons pas la chèvre. C’était peut-être le grand amour, intervint Chase, goguenard.

— Bon, s’il vous plaît, revenons à nos moutons… enfin à la chèvre. Qu’allons-nous faire ?

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:11:07+02:00

— [...] Je sais reconnaître un trésor quand j’en vois un. Et vous, vous êtes un joyau.

— Oh…

Elle se sentit fondre. En voyant son expression, il s’exclama :

— Non, ça ne va pas recommencer !

— Quoi donc ?

— Chaque fois que je dis trois mots, vous semblez sur le point de vous évanouir dans mes bras.

— Ce n’est pas vrai, protesta Penny sans conviction.

— Vous soupirez, vous rougissez comme une tomate. Et le pire, ce sont vos yeux. Ils deviennent… presque liquides. On dirait deux grandes flaques avec des requins mangeurs d’homme qui rôdent sous la surface.

— J’espère que vous n’avez pas l’intention de faire carrière dans la poésie ?

— Dans notre intérêt à tous deux, vous devez cesser de me regarder comme ça.

— Alors il faut arrêter de me courtiser.

— Moi, je vous courtise ?

Il fit la grimace, comme s’il venait de croquer dans un citron.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T09:03:18+02:00

Rapidement, elle dénoua ses cheveux, les peignit avec ses doigts et refit une tresse, puis vérifia le résultat dans le miroir. Bon, c’était déjà mieux.

— Jolie ! Ma jôôôlie !

Un grognement excédé s’échappa du dressing.

— Désolée pour le dérangement, dit Penny en forçant la voix. Delilah est arrivée à Bloom Square il y a quelques semaines seulement, après le décès de sa maîtresse. Les perroquets sont des oiseaux intelligents et fidèles ; ils ont une longue espérance de vie, et il n’est pas rare qu’ils survivent à leur maître. Il faut la comprendre. Non seulement elle se sent déracinée, mais en plus elle est en deuil.

— Pardon, mais elle me semble d’humeur plutôt guillerette.

— Elle parle beaucoup, c’est vrai. C’est amusant. Elle sait dire « oh oui » et « ma jolie ». Et aussi une phrase que je ne comprends pas bien. Ça finit par « chéri ». J’entends « à l’aise, chéri », mais… ça ne veut rien dire. Ou peut-être « Anglaise chérie » ? Ce qui n’a pas plus de sens. C’est un mystère qui m’obsède un peu, je l’avoue.

— On baise.

Penny tressaillit.

— Je vous demande pardon ?

M. Duke revint dans la chambre, vêtu d’un pantalon et d’une chemise ouverte sur le torse.

— Le perroquet. Il dit : « On baise, chéri ? » Cette bestiole vient d’un bordel.

Penny garda un silence choqué pendant quelques secondes. Personne ne lui avait jamais parlé avec une franchise aussi brutale, mais ce qui la perturbait surtout… c’était qu’elle aimait ça.

— Voyons, ce n’est pas possible, murmura-t-elle. Delilah appartenait à une vieille dame. Du moins, c’est ce que l’on m’a dit.

— Les putains aussi deviennent des vieilles dames.

— Oooooh ma jolie ! sifflota Delilah. On baise, chéri ?

Effarée, Penny porta la main à sa bouche.

— Oh non !

— Oui ! Oh oui ! Ooooooh oui !

M. Duke s’assit pour enfiler ses bottes.

— J’espère que je ne vais pas être obligé de vous traduire ça aussi ?

Penny cherchait désespérément un moyen de mettre un terme à cette horrible conversation, mais aucun mot ne lui venait.

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Extrait ajouté par Rayathea 2020-05-05T08:59:06+02:00

Il entendit un drôle de froufrou et, l’instant d’après, le perroquet atterrit sur son épaule. Gabe sursauta en sentant ses griffes s’enfoncer dans sa chair.

— Ne bougez pas, vous dis-je ! Vous allez lui faire peur.

En règle générale, Gabe n’obéissait qu’à lui-même. Mais c’était la première fois qu’un perroquet venait se percher sur son épaule.

— Jolie… jôôôlie ! pépia l’oiseau.

Tu crois que je ne l’ai pas remarqué, espèce de gros pigeon bariolé ?

La jeune femme s’approcha à pas lents et se mit à parler de sa voix qui coulait comme du miel à ses oreilles.

— Oui, mon coeur, c’est bien…

Gabe sentit un frisson sur sa nuque, à la racine de ses cheveux.

— Ne… bouge… surtout… pas.

Ses bras se couvraient de chair de poule.

— Oui, comme ça, très bien, murmura-t-elle dans un souffle tendre.

Ses poils se hérissaient partout sur son corps. Bon sang, il en avait bien trop ! Tous semblaient vouloir se dresser.

Il n’y avait pas que ses poils qui se dressaient, d’ailleurs.

— Oui, c’est cela, dit-elle encore. Tranquille. Tout doux.

Tout doux ? Tout dur, plutôt.

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