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"Voilà le mot le plus cruel, Mark : toujours. Je serai toujours sans toi, désormais. Je ne sais pas comment je vais m'y prendre, mais il va falloir que j'arrive à vivre sans toi. Pour avancer, je dois te laisser partir. Je vais continuer mon chemin de mon côté. Travailler. Vivre...Le plus souvent, je me dis que je ne m'en sortirai pas mais je n'ai pas le choix : le seul moyen pour moi d'affronter tout ce qu'il y a de tellement moche, dehors, c'est de travailler. C'est ce que je vais faire."
Afficher en entier« Descends de ta croix, quelqu'un a besoin du bois ! »
Afficher en entierElle pouvait regarder sans flancher des cadavres, affronter en interrogatoire des délinquants sexuels violents, garder son sang-froid face à la menace d'un couteau, mais vivre dans le monde ordinaire comme un être ordinaire, être membre de la société...ça, ça lui foutait une trouille bleue.
Afficher en entierDerrière chaque homme de pouvoir, il y avait une femme qui savait sur quels points appuyer. Bravo Marcie !
Afficher en entier- Patron, je vous présente ma femme, Celia, et notre fils, Jacob.
Celia salua Erika, elle hésitait visiblement sur l'attitude à adopter, face à l'état d'Erika et à sa combinaison blanche.
- Tu étais dans l'espace ? Demanda Jacob en l'observant sérieusement.
La remarque fit sourire Erika, et Moss et Celia éclatèrent de rire. La glace était brisée.
Afficher en entierLe silence retomba sur la rue toujours déserte. Les premiers flocons de neige tombèrent en valsant paresseusement. La voiture racée aux vitres teintées démarra presque sans bruit et se fondit dans la nuit.
Afficher en entierIl les guida à l’extérieur jusqu’à un brancard en métal installé parallèlement au fond de la tente. Le corps d’une fille morte reposait là. Nu. À ceci près qu’elle portait encore, retroussé autour de la taille, ce qu’il restait de sa robe, déchirée et souillée, et, plus bas, de son string noir. Entre ses lèvres, on voyait qu’une de ses incisives était cassée au ras de la gencive. Elle avait les yeux écarquillés, fixes et voilés. Ses longs cheveux étaient pleins de débris végétaux.
— C’est bien elle, n’est-ce pas ? s’enquit Erika.
Moss et Peterson hochèrent la tête.
— On a trouvé son corps pris dans la glace, commença Isaac Strong. Nous n’en sommes qu’au début, mais je pense – j’ai bien dit : je pense – qu’elle a passé ces dernières soixante-douze heures dans l’eau, car la température est tombée en dessous de zéro il y a trois jours. Qui plus est, son téléphone marchait encore, quand elle a été découverte. Un jeune type qui travaille ici l’a entendu sonner
Afficher en entierElle employa les trois heures qui suivirent à zoner dans ce qu'elle avait vu de pire en matière de pubs. Ce n'étaient pas tant l'état de ces établissements, leur saleté ni le fait qu'on s'y mettait la tête à l'envers qui la choquaient, non, c'était le désespoir, la détresse absolue qu'elle lisait sur les visages des gens assis au bar ou avachis dans leur coin, ou penchés sur une machine à sous qui engloutissait le peu qu'ils possédaient.
Afficher en entierQuelqu'un était entré chez elle...
Son premier réflexe fut d'aller vérifier que la fenêtre de sa chambre était fermée ; c'était le cas. Elle l'ouvrit et se pencha à l'extérieur : il n'y avait rien le long du mur à quoi s'accrocher pour se hisser jusqu'au dernier étage et entrer par sa chambre. Par la fenêtre du salon, alors ?
Afficher en entier« Érika et son équipe luttaient contre le manque de sommeil. Ils avaient travaillé toute la soirée, reconstituant le puzzle, assemblant les pièces en intégrant les nouvelles informations. Et, enfin, vers 1 heure du matin, ils avaient découvert un élément capital. Aussitôt, Érika s’était jetée frénétiquement dans la mise au point pratique du plan qu’elle avait désormais en tête. »
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