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— Je ne dirai rien puisque la vérité finira par se révéler elle-même.
Afficher en entierD’un coup de cravache mental, elle s’obligea à ne plus penser à ce capitaine pénible.
Afficher en entierUn peu bohémienne dans l’âme, Scarlett se sentait toujours mieux pieds nus, surtout sur un dancefloor.
Électrisée par les deux danses précédentes, en particulier le cha-cha-cha torride qu’elle venait de partager avec Erik, elle finissait de retirer ses escarpins à même le sol de la piste quand deux bras puissants la soulevèrent de terre en la surprenant.
Elle pensa tout d’abord à son pompier, mais réalisa bientôt que ce n’était pas lui. Le corps contre lequel son dos était désormais plaqué paraissait plus épais et large que celui du lieutenant Warren, d’autant plus qu’il ne portait pas de médailles sur son smoking.
C’était un marine qui la tenait captive entre ses bras pour l’entraîner sur le rythme d’une nouvelle musique : Sex Bomb de Tom Jones.
— Où as-tu appris à bouger comme ça, feu follet ?
Scarlett sursauta en entendant la voix de Keir. Elle tourna aussitôt la tête vers la table où il était assis quelques secondes plus tôt, remarqua sa chaise vacante et se maudit de ne pas l’avoir vu approcher. Dans un réflexe, elle voulut lui échapper, mais il resserra son étreinte autour de sa taille en la faisant virevolter entre ses bras, si rapidement qu’elle aurait perdu l’équilibre s’il ne l’avait pas maintenue avec autant d’étroitesse contre son torse de pierre.
— Alors ?
Il fit glisser l’une de ses mains calleuses le long de son dos dénudé et délicat, si langoureusement que le contact de sa peau contre la sienne lui fit hérisser les poils. Elle détesta cette réaction si positive et manqua gémir quand il planta ses ongles courts dans le creux de ses reins.
Afficher en entierIl la vit le contempler et son sourire encourageant lui donna l'envie de porter une montagne sur ses épaules, rien que pour l'impressionner.
Afficher en entierC'était lui, la canaille aux tatouages, à la balafre de guerre et au franc-parler vulgaire, qu'elle avait choisi au profit d'Erik, son ivanhoé moderne.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)savoir que Keir la quitterait bientôt avait un goût de morosité et faisait planer sur sa tête le spectre de la Solitude.
Afficher en entierLa goûter était comme boire à la rive même d'un ruisseau, la sentir donnait l'impression de humer un iris fraîchement coupé .
Afficher en entierL'Anglaise était venue à la conclusion qu'elle ne comprendrait jamais vraiment les hommes et leurs manières néandertaliennes d'ouvrir une conversation.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Je lui ai dit d'aller au diable...c'est à cause de moi s'il a précipité son départ
Afficher en entierSes cheveux. Si Keir jouissait d’un pouvoir législatif, il se ferait une joie de décréter une loi pour empêcher quiconque — à part lui — de toucher à cette rivière de boucles, sous peine de perdre une main.
C’était une idée radicale, mais au moins cela découragerait tout homme autre que lui de l’approcher à moins de quatre mètres de distance.
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