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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T18:14:08+01:00

"De ce lieu répondit-il (Goethe), et de ce jour date une nouvelle époque dans l'histoire du monde, et vous pourrez dire : j'y étais." Il prévoyait que la France ne se bornerait pas à détrôner son roi et à chasser l'étranger, mais qu'elle déborderait sur l'Europe ; il devinait la force irrésistible de la Révolution victorieuse. Ses amis ne voyaient dans la bataille de Valmy qu'un échec à réparer et une revanche à prendre ; c'était aux yeux de Goethe, un de ces évènements qui changent le cours de l'histoire. Massenbach fit la même prophétie : le 20 septembre, affirmait-il, donne au monde une autre face ; c'est le jour le plus important du siècle.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T18:06:26+01:00

On lit dans les relations française de la bataille que les cris poussés par l'armée de Kellermann arrêtèrent les Prussiens. Ils avaient quelque chose de barbare, assure sérieusement un des meilleurs historiens de la campagne, et ne sont plus d'usage chez les peuples civilisés ; ils étonnèrent l'ennemi et ralentirent son ardeur. Il est peu vraisemblable que les Prussiens aient été intimidés par les clameurs de l'adversaire. Mais ce qu'ils virent avec surprise, ce fut l'attitude fière et déterminée de l'armée française, qui formait une masse imposante et restait inébranlable, comme certaine de sa force. Il ne croyaient pas livrer combat long et disputé ; ils comptaient qu'à leur approche et après quelques volées de canon, les patriotes cèderaient le champ de bataille.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:53:03+01:00

Ce lieu est très aride, sans plantation et sans ombrage, sans ruisseau, sans la moindre source ; il faut chercher l’eau jusqu’aux villages de Gizaucourt, de la Chapelle et de Saint-Mard où passe la rivière d’Auve. Au nord-est s’étend une plaine immense très fertile en froments ; mais au sud-ouest le sol, formé d’un calcaire crayeux, que recouvre à peine une légère couche de terre végétale, ne produit que des seigles et des marsages ; aussi, la limite de ce terroir stérile a-t-elle reçu le nom expressif de marche à famine. C’est sur ce plateau triste et désolé, le plateau de la Lune, que l’armée prussienne s’établit dans la journée du 20 septembre ; c’est de là que son artillerie canonna le tertre de Valmy ; c’est là qu’elle campa durant dix jours, en proie au découragement et à la dysenterie, dans de boueux bivouacs.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:51:16+01:00

Ce qui blessa surtout les Prussiens, ce fut l'orgueil de l'émigration. Tout Coblenz et les trois électorats de Cologne, de Trêves et de Mayence fourmillaient de Français aux grandes prétentions et au langage arrogant. Beaucoup d'entre eux n'étaient cependant que des bourgeois qui venaient sur le Rhin suivre la mode, respirer le même air que les princes et obtenir par leur présence un certificat de noblesse.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:49:06+01:00

Il est curieux de connaître l'impression que firent les émigrés sur l'armée prussienne. Ils l'accueillirent avec allégresse lorsqu'elle arriva dans les électorats ecclésiastiques. Le nom de "prussien", écrivait un secrétaire de Frédéric-Guillaume, est aux yeux des émigrés un si beau titre qu'ils nous poursuivent partout. Ils abandonnèrent les modes anglaises et ne s'habillèrent plus qu'à la prussienne. Ils avaient remplacé les petites bottes collantes par de grosses bottes très larges ; leurs cheveu étaient coupés court ; ils portaient un grand chapeau retapé à la suisse, chiffonnaient leur cocarde et fumaient de longues pipes. Ils firent une ovation au premier officier prussien qui vint à Coblenz pouvoir au logement des troupes.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:41:41+01:00

Jusque-là, dit Bonaparte, si j'eusse reçu l'ordre de retourner mes canons contre le peuple, je ne douta pas que l'habitude, le progrès, l'éducation, le nom du roi ne m'eussent porté à obéir, mais le serment national une fois prêté, c'était fini ; je n'eusse plus connu que la nation.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:37:48+01:00

L'armée du Nord envoyait de tous côtés des officiers et des sous-officiers ; il n'y eut pas vingt recrues en deux mois. Tous les jeunes gens qui voulaient défendre la patrie entraient dans les bataillons nationaux. Pourquoi se seraient-ils engagés dans l'armée de ligne ? Ne trouvaient-ils pas dans les corps de volontaires une discipline plus indulgente et plus douce ! Ne touchaient-ils pas une solde de quinze sous par jour ? N'élisaient-ils pas leurs officiers ? N'avaient-ils pas la faculté de s'absenter pour affaires instantes et de se retirer à la fin de chaque campagne ?

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:33:02+01:00

L'Assemblée se déclare en permanence (avril 1792) ; elle licencie la garde constitutionnelle du roi, et envoie son chef, le duc de Brissac, devant la haute cour d'Orléans ; elle décrète que les prêtres insermentés pourrons être condamnés sur la simple dénonciation de vingt citoyens actifs ; elle décide, sur la proposition de Servan, le rassemblement d'un camp de 20.000 fédérés des départements qui se rendront à Paris, à l'occasion de la fête du 14 juillet. Le roi consent aux licenciement de sa garde, mais, refuse de sanctionner les décrets contre les prêtres insermentés et sur l'établissement du camp. Roland répond à Louis XVI en lisant, en plein conseil, la lettre fameuse qui le somme de s'unir à la nation et d'accepter franchement la Révolution. Le roi irrité, renvoie du ministère trois girondins, Roland, Clavière, Servan ; il accepte la démission de Dumouriez ; il confie les affaires à d'obscurs feuillants, Chambonas, Terrier-Monciel, Lajard.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:23:24+01:00

Mais la lutte à laquelle l'Autrice essayait de se soustraire devait éclater tôt ou tard. La France de 1789 et l'Europe monarchique et féodale ne pouvaient vivre longtemps d'accord. Un choc était inévitable entre les vieux gouvernements et cette Révolution qui proclamait la souveraineté du peuple et menaçait tous les pouvoirs établis. Selon le mot d'Isnard, il fallait en venir à un dénouement, et la voie des armes était la seule qui restait.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-02-22T17:19:40+01:00

La guerre est votée presque unanimement et par acclamation ; le public des tribunes éclate en applaudissements ; les députés lèvent leurs chapeaux en l'air ; combien d'entre eux, dit Mme de Staël, devraient périr d'une manière violente et avaient à leur insu prononcé leur arrêt de mort !

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