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Commentaires de livres faits par ValyGC

Extraits de livres par ValyGC

Commentaires de livres appréciés par ValyGC

Extraits de livres appréciés par ValyGC

date : 24-11-2019
Alors que Shelindra tentait de contenir sa colère, un choc résonna, semblant venir de la terre. Rarg écouta attentivement ce son, et dégagea un pan écroulé d’une cloison. Là dessous se trouvait la porte d’une trappe, où quelques orcs avaient réussi à se cacher dans la hâte. Avec l’aide de ses frères, Rarg les libéra, et un vieil orc le prit aussitôt dans ses bras.
« Papa, souffla Rarg. Par bonheur, tu es en vie. Mais maman…
—Très peu ont réussi à atteindre l’abri, regretta l’ancien. Nous devrions en construire plus… Rarg… est-ce une elfe ?
—Elle n’est pas comme eux… Shelindra, viens voir. Je te présente mon père, et aussi, l’un de nos anciens. C’est rare qu’un orcs vive aussi longtemps.
—Vous devez vous battre, rétorqua simplement Shelindra. Vous cacher, ça ne vous sauveras pas !
—Mais enfin, nous ne savons pas faire. Et puis, le combat ne serait pas équitable…
—Baliverne ! Cessez donc de vous cacher ! Croyez-vous qu’ils se fichent d’être mieux préparés ? Vous ne pouvez pas continuer ainsi ! Moi, je peux vous apprendre comment protéger vos vies ! Du métal correctement forgé, vous donnera une bonne épée. Taillez-donc un arc dans le bois, et je vous apprendrais à tirer droit ! S’il y a des morts, ils ne seront pas vains, car ils seront fiers d’avoir pu protégé leurs chérubins ! Votre avenir est plus qu’incertain, si vous ne le prenez pas en main ! Cessez de trouvez des excuses, et laissez-moi vous apprendre la ruse ! »
Les orcs survivant restèrent bouche-bée, mais dans leurs yeux une lueur d’espoir brillait. Seraient-ils donc bien capables, de combattre ces assaillants inépuisables ? Peu à peu, quelque sourires apparurent, puis s’élevèrent quelques murmures, et finalement, les orcs un à un, approuvèrent en cœur en levant le poing.
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Lili souffla un instant, se frictionnant les bras. La neige s’était remise à tomber, peu après qu’elle ait quitté Luil. Cela devait faire bien deux heures qu’elle marchait, et elle n’était plus très sûre d’aller dans la bonne direction.
Un craquement sonore la fit soudainement sursauter. Elle releva le pied, remarquant une fine couche de glace sous la neige. Il ne semblait pas y avoir d’eau à cet endroit pourtant... Dégageant un peu la neige, elle put voir que le semblant de chemin était recouvert de cette couche gelée. Comme si quelqu’un l’avait déroulée, à la manière d’un tapis. Sans savoir pourquoi, Lili était persuadée que ceci n’était pas normal. Elle avança prudemment pour ne pas glisser, suivant le chemin glacé.
Elle garda la tête baissée, les yeux fixés sur sa route, tant et si bien qu’elle finit par se cogner à une masse de poils.
« Hey ! »
La jeune fille sursauta et se recula, manquant de tomber à cause de la glace. L’épaisse masse s’avérait être des cheveux. De très longs cheveux, formant une formidable crinière qui tombait au sol. Le propriétaire se retourna, et Lili détourna les yeux devant sa nudité. Il ressemblait à un simple humain, si on oubliait sa peau noire. Ce n’était pas juste une couleur foncée, comme les pays d’Afrique, c’était vraiment du noir, comme les ailes d’un corbeau. La même couleur que les cheveux qui l’entourait. Par contre, les yeux de cet étranger étaient bleus. Un bleu incroyablement clair, brillant comme du saphir.
« Tu ne t’es pas fait mal ? Demanda l’inconnu d’une voix douce.
—Non, marmonna Lili, désolée de vous être rentré dedans.
—Tu m’as touché… »
Le jeune homme hésita un instant, et approcha la main. Il s’arrêta une nouvelle fois, à quelques centimètres du visage de Lili, et finalement, glissa sa paume glacée sur la joue de la demi-fée.
« Je peux… murmura t-il. Je peux te toucher… »
Des larmes perlèrent au coin de ses yeux, et un sourire étira ses lèvres, dévoilant des crocs aiguisés, comme ceux de Bubak.
« Je peux te toucher ! Répéta-t-il.
—Effectivement, répondit Lili, surprise. Et… qu’est-ce que ça a d’extraordinaire ? »
L’étranger perdit son sourire et se recula. Il s’était emballé un peu trop vite. Mais soit. Il valait mieux montrer, que d’expliquer. Il s’approcha d’un arbre, et posa sa main dessus. Aussitôt, la plante se retrouva recouverte de glace.
« Je ne peux rien toucher, souffla le jeune homme, dépité. A chaque fois, ça devient de la glace. Je ne peux même pas m’habiller.
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date : 07-01-2019
Je tremblais de rage, d’incompréhension, devant mon reflet. Pourquoi Dorian avait-il fait ça ? Et que s’était-il passé pour que tout le monde meure ici ? J’entendis alors d’autres coups de feu, et des grondements. Je devais sortir de là. En passant la porte, qui était dégondée, je découvrais encore deux cadavres. Il s’agissait des deux gardes de la salle, mais ils avaient été tués plus proprement, la gorge simplement tranchée. Rien à voir avec le massacre à l’intérieur de la salle. En face, sur le mur, leur sang avait servit à écrire un message.
« Chambre 106 »
Avec une flèche, en dessous. C’était le numéro de ma chambre, et la direction du couloir principal. Que devais-je faire ? Suivre ces étranges indications, ou juste m’enfuir ? Dans les deux cas, je devais me diriger vers l’ascenseur. Je n’attendis pas plus longtemps. Hors de question de rester avec ces cadavres. J’avançais prudemment, entendant, au loin, quelques coups de feu et des cris, puis plus rien.
Ce soudain silence me mis mal à l’aise. Sans savoir pourquoi, je longeais les murs, prêt à n’importe quelle éventualité. Plusieurs corps tapissaient le sol des couloirs. La plupart étaient éventrés, décapités et démembrés. Je n’avais pas d’autre choix que de marcher dans les flaques de sang.
Je m’arrêtais soudain. Quelque chose sortais d’une pièce, à quelques mètres de moi. Quelque chose, qui ressemblait à un humain, mais ne l’était pas. Peut-être l’avait-il été un jour ?
La tête, ouverte sur une machine clignotante, était couverte de sang séché. Les yeux révulsés, sans vie, ne semblaient rien voir. Un bras mécanique à gauche, tandis que l’autre, encore organique, se balançait mollement, mort. Les jambes avaient été remplacées aussi, mais si la gauche avait une forme normale, la droite se terminait en une pince qui, lorsqu’elle se posait au sol, ressemblait à une patte de poule. Outre son propre sang, sec depuis un moment, il était couvert de sang frais. Je grimaçais. C’était quoi cette chose ? Il tourna la tête vers moi, et mon cœur loupa un battement. Je connaissais ce visage. C’était l’un des pensionnaires… ou plutôt, l’un des sujets. J’étais totalement paralysé alors qu’il m’approchait. Cependant, il passa à côté de moi sans me voir, marchant sur les cadavres. Lorsqu’il fut passé, je soufflais de soulagement, mais il se retourna aussitôt. Mince ! Ce truc se repérait au son ! Et il semblait savoir très exactement où j’étais. Fini la prudence, je me précipitais en avant, la bestiole à mes trousses. Sa jambe assez particulière le ralentissait. Je n’eût pas le temps de m’arrêter, mais remarquais quand même que le même message que précédemment était écrit un peu partout en lettres de sang.
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date : 31-10-2018
Trônant au milieu du champ de blé le plus proche de la maison, on pouvait voir le piquet de l’épouvantail. Mais le bonhomme de paille gisait au sol, nu et décapité, tandis qu’à sa place habituelle, se trouvait un corps parfaitement humain, ligoté et cloué sur le support en forme de croix. De la paille semblait avoir été fourré dans la bouche de la victime qui, pour sa part, avait eu les yeux crevés, les bras mutilés, les tendons des cheville profondément tranchés, le ventre ouvert et rempli de paille, les mots « Je suis de retour » gravé au couteau sur son torse et, enfin, la gorge tranchée. Son visage était presque méconnaissable, car les corbeaux avaient déjà commencé à faire leur travail, mais son identité ne fit aucun doute pour le shérif.
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Lili acquiesça doucement, regardant la route. Et si elle oubliait plus de choses ? Le monde magique, ses amis ? Pendant que Ree s’endormait, elle tenta de fouiller dans sa mémoire et se rappeler ce qu’il était arrivé ce jour là. Mais plus elle tentait de se souvenir, plus elle oubliait de choses. Que s’était-il passé cet été ? Avait-elle profité de la plage ? Et ses devoirs ? Elle ne se rappelait pas les avoir faits. Elle jeta un œil à Donatello qui se concentrait sur la route. L’adulte, se sentant observer, la regarda rapidement à travers le rétroviseur intérieur avant de reporter ses yeux sur la route.
« Tu ne dors pas, Lili ?
—Je n’y arrive pas, menti la jeune fille.
—Tu as besoin d’un sort ?
—Non, ça va… je n’ai juste pas sommeil…
—Tu devrais te reposer, avec ce qui est arrivé, tu vas être largement affaiblie jusqu’au retour d’Alonzo. »
La demi-fée acquiesça en silence, posant sa tête contre la vitre. Elle avait peur… peur de tout oublier pendant son sommeil…
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Le bal se termina après quelques heures, et la salle se vida doucement. Seul l’équipage restait.
« C’était une belle fête, mais il va falloir repartir maintenant, murmura Ophélia. Laniel… je veux dire… Gin. Tu veux rester avec nous ?
—Ce sera avec grand plaisir. J’ai juré fidélité au gouverneur de Vlamar, mais ils n’en ont pas choisi de nouveau, alors je n’ai plus d’obligation envers personne.
—Et s’ils décident d’en choisir un, lança Sidca. Tu quitte le navire et tu change de camps ?
—Je ne sais pas, mais ils ne semblent pas prêts à changer d’avis. Pourquoi ? Tu ne veux pas de ton frère à bord ?
—Disons que l’équipage est au complet et nous en avons déjà un roi et une gosse qui nous sont inutiles.
—Tu sais, si tu as tant que ça envie d’avoir le nez cassé, il suffit de le dire tout de suite… »
Sidca grimaça, partant avant les autres pour rejoindre le navire.
« Il n’attends jamais, soupira Julian.
—On ferait mieux d’y aller, continua Diego, il serait capable de partir sans nous avec le navire.
—Mais qu’est-ce que vous attendez pour le jeter par-dessus bord ? Soupira Gin en les suivant. »
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date : 29-07-2018
Est-ce que je vous connais ?
Peut-être vous ai-je déjà raconté mon histoire, je l’ai racontée à tellement de personne. J’ai l’impression qu’il est toujours là. Je sais qu’il est toujours là.

Qui ?

Je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée. Mais il est là. Il épie mes moindres faits et gestes. Je le sens, son regard sur moi, ou que je sois, même quand je dors.
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date : 03-07-2018
Il fallut deux jours entiers au groupe pour atteindre leur première destination : la caserne. Ils n’étaient pas encore arrivés et apercevaient tout juste le bâtiment, plus loin.
« Ça a l’air immense et bien protégé, s’enquit Louis, un technicien militaire. Je n’étais jamais venu à cette caserne.
—J’y suis passé plusieurs fois, répliqua Aaron. Mais je n’y suis jamais entré.
—Vous ? Un capitaine ?
—Et oui. Même moi. Cet endroit était classé top secret. Mon seul ordre le concernant, était d’y déposer les rebelles capturés…
—Et qu’est-ce qu’ils leur faisaient ? Demanda Ellone.
—Ça… je ne sais pas. Parfois, je m’en voulais de les laisser là sans même savoir ce qui allait leur arriver. »
Le ton de voix du capitaine était devenu mélancolique à la mention des rebelles, et le reste du groupe s’était tût. Ellone n’osa pas prononcer un mot de plus, avançant en silence vers la base.

Alors qu’ils s’en approchaient, Aaron, qui observait les environs, cria soudain :
« Sniper ! »
Puis il se jeta à terre en entrainant Ellone pour la protéger du tir. Le groupe se dispersa, se dissimulant derrière les arbres qui entouraient le lieu. Reid s’empressa d’attirer les chevaux à l’abri avec lui.
« Je croyais que les robots n’avaient pas réquisitionné cet endroit ! Gronda Anthinéa, la femme de Louis, en serrant Dakota, sa fille, contre elle. C’est quoi, ça ?
—Je n’en sais pas plus ! Rétorqua Aaron. Jeff ! Jette un œil ! »
Jeffrey Woods, ancien sniper professionnel au service du gouvernement, acquiesça d’un signe de tête. Il ouvrit le sac qui contenait son arme, y ajusta la lunette la plus puissante, et se plaça stratégiquement pour voir, sans être vu.
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« Ah non, tu vois bien qu’elle dort ! Laisse-la tranquille aujourd’hui ! »
Ree avait empêché Edward d’avancer, les mains sur les hanches. Celui-ci voulait encore l’aide de Lili pour réviser.
« Il fait déjà nuit mais il est encore tôt, grogna-t-il. Nous n’avons même pas encore diné !
— Et alors ? Elle est épuisée, en plus tu ne fais rien pour elle en échange.
— Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse ? Elle est bonne dans toutes les matières.
— Fais un peu marcher ce qui te sert de cerveau ! Tu n’as qu’à l’aider dans ses recherches sur Alonzo.
— …tu veux dire lire tout ces bouquins ennuyants ?
— Et tu t’étonne d’avoir de mauvaises notes…
— Oh ça va, toi tu es une intellectuelle tu n’as même pas besoin de réviser. Et si je l’invite pour le bal ?
— Tu es sérieux ?
—Pourquoi pas ? C’est un remerciement largement équitable.
— Je n’y crois pas ! Et ta tête, ça va ? Pas trop de mal à passer dans les portes ?
— Ree ? »
La blonde se retourna, regardant son amie s’étirer en baillant.
« On t’as réveillé, pardon, s’excusa Ree avant de faire face à Edward. Et bien ? Et ton remerciement ? C’est le moment de lui proposer non ?
— …ça peut attendre, on n’est pas pressé non plus…
— J’en étais sûr ! Tu te dégonfle, espèce de trouillard ! »
Edward vira au rouge vif, tant de gène que de colère, poussant Ree pour approcher la demi-fée. Il resta un moment silencieux.
« Oui, Edward ? Demanda Lili en souriant. Tu a besoin d’aide pour un devoir ?
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date : 30-03-2018
Le régisseur lança plusieurs feintes vers la jeune femme, sans intention de frapper, pour la pousser à attaquer la première. Ophélia esquissa un sourire. Zeff était bien plus âgé qu’elle, d’une bonne centaine d’années et plus expérimenté, mais il n’avait pas utilisé sa canne depuis l’arrivée de l’équipage et sa jambe commençait déjà à faiblir, l’obligeant à s’appuyer sur la gauche, créant ainsi un déséquilibre dans sa posture.
Zeff attaqua finalement en premier, jugeant qu’elle se surestimait. Ophélia para le coup et esquiva sur le côté avec agilité, grimaçant de douleur à cause de sa blessure. Il lui faudrait être très prudente, cette faiblesse pouvait lui être fatale.
Le kartina poursuivit son assaut, essayant d’épuiser l’énergie de son adversaire. Ophélia tenta d’esquiver plutôt que de parer afin de se ménager, mais le gouverneur était trop rapide, frappant son ventre du plat de l’épée, elle échappa un cri alors que sa plaie s’ouvrait à nouveau, colorant la robe en rouge. Elle s’écarta en vitesse, haletante, mais il revint à la charge. Elle dévia le coup rapidement et contre-attaqua, se jetant dans un corps-à-corps avec le kartina. Ce fut une erreur. Plus robuste qu’elle, Zeff la força inexorablement à se mettre à genoux.
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La jeune sorcière s’endormit pendant un cours instant, blotti contre son compagnon albinos. Elle avait une étrange confiance envers lui, alors qu’elle ne savait rien à son sujet. Elle avait promis à Izãdo de faire attention, mais elle n’avait pour l’instant pas d’autres choix. Elle ne put que se reposer moins d’une heure, car soudainement, un puissant tremblement les secoua.
« Le monstre bouge, grimaça Alonzo en tenant fermement la demi-fée. »
Cela continua un moment, jusqu’à ce qu’une grande quantité d’eau s’engouffre dans le corps aquatique. L’albinos s’appuya contre une paroi, gardant toujours Lili contre lui, et déploya toutes ses forces pour ne pas être emporté par le courant, mais ils furent tout deux projetés un peu plus loin.
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« Lili Mause ! appela enfin le professeur blond. »
Les élèves se turent immédiatement. Certaines premières années s’écartèrent de Lili alors qu’elle s’avançait. La fillette n’avait qu’une envie, partir en courant très loin et éviter ces regards de mépris posés sur elle. Elle cligna plusieurs fois des yeux pour en chasser ses larmes et monta tête baissée à bord du navire. Aussitôt sur le pont, Ree pris sa main et s’éloigna des autres avec elle, en leur tirant la langue.

Ree fit entrer son amie dans ce qui aurait du être les cales, mais qui étaient dignes des plus beaux hôtels cinq étoiles. Il y avait une grande pièce avec des tables et un self-service, et aussi des chambres, car l’heure de départ n’était jamais la même et se situait parfois en pleine nuit. Les deux fillettes s’installèrent à une table après s’être servi un petit déjeuné bien mérité.
« Fais pas attention, lança Ree. S’ils s’arrêtent à ça, c’est qu’ils sont aussi bêtes que méchants.
— J’imagine… Que beaucoup d’entre eux ont perdus des proches à cause de mon père. »
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date : 02-06-2014
« Que cherchons-nous, capitaine ? »
Lysandre s’était approché de son ainé alors que celui-ci était penché sur une immense carte, étalée sur une table de sa cabine.
Depuis plusieurs jours, il se rapprochait de plus en plus du vieil homme, créant difficilement un lien d’amitié fort. De plus, suite à quelques problèmes avec les membres de l’équipage, Lily et Maquami avaient insisté pour que le plus jeune partage la cabine de William.
« Que veux-tu dire par là ? Demanda le capitaine.
-Qu’il y a des piques plantés dans cette carte, des croix dessinées dessus, comme pour barrer des continents, et que tu n’arrêtes pas de la regarder.
-Tu es observateur. C’est une bonne chose pour un pirate. »
William pris une lance magnifique et très ancienne, accrochée au mur de la cabine, lui montrant.
« Je cherche ce genre de choses.
-Des armes ? Mais tu en as déjà pleins.
-Pas n’importe quelles armes. Il s’agit du rêve de mon père. Il aurait tout donné, pour les tenir entre ses mains. Voici Gungnir, la lance du dieu nordique Odin. Elle a la caractéristique de frapper toujours sa cible et de revenir à la main de celui qui l'a lancée. J’ai mis trois ans à la trouver.
-Mais… Est-ce réel ?
-Bien sûr. Je l’ai jeté loin en mer, et elle m’est revenue d’elle-même. Je possède aussi Dáinsleif, l’épée maléfique du roi Hédin, de la mythologie nordique, mais je ne te la montrerais pas.
-Pourquoi ça ?
-Chaque fois qu’elle est dégainée, elle doit prendre la vie d’un homme, sans quoi ce sera celle de son porteur. Celui qui s’en sert doit être certain de tuer quelqu’un. Sans compter que les blessures qu’elle cause ne guérissent jamais.
-Et tu ne t’en sers pas ?
-Je ne me sers pas de la lance. Mais j’utilise Dáinsleif contre les marines.
-Et, dis-moi Will, quelles armes cherchons-nous maintenant ?
-Les arcs d’apollon et de cupidon, L’épée de vie de Freyr, Excalibur, les katanas de Masamune, Mjöllnir, Samsamba et le trident de Poséidon. Ce sont là toutes les armes dont mon père m’a parlé.
-Tu es certain quelles existent toutes ?
-Gungnir et Dáinsleif existent bien, pourquoi pas les autres ? Actuellement, nous nous dirigeons vers le japon, pour trouver les katanas de Masamune. D’après mes sources, ils sont dans un temple proche du mont Fuji. Cela ne sera pas très difficile.
-Des armes légendaires…Avec de tels pouvoirs, elles doivent avoir des gardiens non ?
-Effectivement, mais j’ai vaincu les deux premiers. »
Lysandre sourit. Il savait que William était vraiment fort, et Lily-Rose l’était aussi évidemment. A eux deux, ils ne pouvaient que gagner, même contre des êtres surpuissants. Il s’imaginait presque que William était immortel. Le vieil homme lui tendit la lance.
« Tiens, prend-en soin pour moi tu veux bien ? »
Lysandre la pris, hésitant, puis lui sourit. Il venait de devenir le propriétaire d’une arme incroyable.
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