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- Comment sais-tu qu'il n'est pas intéressé ? demanda-t-il d'un ton sérieux
- Je le sais, c'est tout
- Tu n'es pas à l'abri d'une surprise
Théodora se rendu compte que le garçon se tenait tout près d'elle en parlant. Ses yeux derrière le masque...elle détectais un soupçon de vert. Son coeur manqua un battement. Le garçon se rapprocha.
- Surpends-moi, souffla Théodora
En réaction le garçon lui souleva doucement le masque, pour exposer ses lèvres, puis il s'inclina et joignit sa bouche à la sienne.
Afficher en entierC'était trop bizarre de toujours regarder Oliver en se disant qu'il serait sûrement délicieux. C'était son meilleur ami, pas un casse-croûte.
Afficher en entierOliver Hazard-Perry s'encadra sur le seuil, visiblement perturbé de voir Jack.
- J'ai entendu dire que Theodora avait dû rentrer du lycée. Je m'inquiétais, je suis venu dès que j'ai pu.
Les trois vampires le regardèrent, tous avec la même pensée en tête.
Oliver était humain. Un sang-rouge. Et Theodora avait besoin d'un familier...
- Quoi? demanda-t-il en constatant que personne ne lui répondait. Je sens mauvais ou quoi?
Afficher en entierJack continuait de plaider la cause de sa sœur.
- Elle ne ferait jamais vraiment de mal à quelqu’un. Elle ne te déteste pas. Pas vraiment.
Il aurait voulu pouvoir s’expliquer. [Ce n’est pas toi qu’elle déteste, Theodora. C’est moi. Elle a simplement retourné sa colère vers l’extérieur parce qu’elle ne pouvait pas se résoudre à haïr celui qu’elle aime. Et elle me hait pour ce que j’ai fait : elle me hait de t’aimer. ]
Afficher en entierLorque Theodora fit son entrée dans la salle de bal du St. Regi, toute l'assemblée s'immobilisa. Les invités la regardèrent fixement, debout près de l'entrée, illuminée par le spot, l'air de ne pas bien savoir où aller. On entendit quelques hoquets de surprise dans la foule.
Jack force, déjà, ne pouvait plus la quitter des yeux.
Comme presque tout le monde dans la salle, pendant un bref instant, il avait cru que Gabrielle, Allegra Van Alen,était de retour parmi eux.
Afficher en entierChaque année à la Saint-Valentin, le conseil des élèves organisait une collecte de fonds en vendant des roses, qui étaient ensuite livrées dans les classes. Les fleurs étaient disponibles en quatre couleurs : jaune, rose, rouge et blanc, et les subtilités de leur signification étaient décortiquées et analysées à l’infini par la population féminine. Mimi avait toujours compris ceci : le blanc signifiait l’amour, le jaune l’amitié, le rouge la passion, et le rose un béguin secret.
[...] Après avoir distribué tous les bouquets de taille moyenne, les livreurs de fleurs apportaient à présent l’artillerie lourde. Les trois ou quatre douzaines d’arrangements floraux géants, composés des roses du rouge le plus profond, semblaient tous porter le nom de Mimi Force sur leur carte. La zone où se trouvait sa paillasse ne tarda pas à ressembler à un funérarium.
- Je crois que c’est tout, grogna Mr Korgan.
- Attendez … Il en reste un, dit le coursier en sortant ce qui était sans doute le plus cher de tous les bouquets : un arrangement de deux cents roses blanches de presque un mètre de haut, de la teinte ivoire la plus pâle.
Toutes les filles se pâmèrent. Aucun garçon n’achetait de roses blanches, jamais. C’était un trop grand signe d’engagement. Mais celui-ci claironnait qu’un cœur était prisonnier.
Le livreur posa le bouquet devant Theodora.
Mimi haussa un sourcil. Elle avait toujours gagné à la loterie des roses. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
- Pour moi ? demanda Theodora, abasourdie par la taille de la chose.
Elle prit la carte sur la tige la plus haute.
« Pour Theodora, qui n’aime pas les histoires d’amour. »
Ce n’était pas signé.
[...] Mimi n’avait pas besoin de deviner qui avait envoyé les éblouissantes fleurs blanches à ce petit monstre. Blanches comme la lumière. Blanches comme l’amour. Blanches comme l’éternité.
Afficher en entierUn garçon la suivit dans la pièce. Elle se dit que c'était drole. On savait qui étaient les filles parce qu'elles portaient leur robes de bal, alors que les garçons, eux, étaient réellement déguisés, tant ils se ressemblaient tous dans leurs costumes de pingouins. Comme celui-ci, justement, avec son masque de soie noire qui lui couvrait les yeux, le nez et les cheveux et lui donnait un air canaille , façon pirate urbain.
-Tu n'aimes pas les fêtes? lui demanda-t-il en la remarquant assise toute seule sur un banc de pierre en ruine.
Theodora s'esclaffa.
-Je détestes ça , en fait.
-Moi, aussi.
-Je ne sais jamais quoi dire, ni quoi faire.
-Eh bien, apparement , il est question de danser. Et de boire. Tout ce qu'on veut.
Theodora se demandait qui c'était, et pourquoi il prenait la peine de lui parler.
-Pas de doute, acquesçia-t-elle.
-Mais tu choisis de ne pas choisir.
-Je suis une rebelle, dit-elle avec ironie.
-Je ne crois pas.
-Non?
-Tu est ici, non? Tu aurais pu choisir de ne pas venir du tout.
Il avait raison. Elle n'était pas obligée d'être là. Elle était venue pour la même raison qu'elle était allée au bal. Pour avoir une chance de revoir Jack. Il fallait regarder les choses en face:chaque fois qu'elle voyait Jack Force, quelque chose en elle s'accélérait et prenait vie.
-Pour être honnête, je suis venue pour un garçon.
-Quel garçon ? lui demanda-t-il d'un air taquin.
-Peu importe.
-Pourquoi?
-Parce que. C'est compliqué.
Theodora haussa les épaules.
-Allons,allons.
-Non, vraiment. Il n'est..il n'est pas intéressé, dit-elle en pensant à Jack et Mimi et au lien qui existait entre eux.
Quels que soient les entiments qu'elle éprouvait pour lui, ils étaaient hors de propos. Il avait été très clair à l'enterrement de sa grand-mère.
Afficher en entier-Vous ne m'avez pas entendu? Le lagon bleu ! Vous êtes obsédés l'un par l'autre ! Essayer de le montrer ! Jack, mets la main sur sa cuisse. Theodora, cambre toi, rapproche ton corps du sien. Voilà. Comme ça.
-Excuse-moi, dit Jack en l'attirant contre lui.
-C'est dur mais ça fait partie du boulot, dit theodora en s'efforçant de ne pas lui montrer à quel point sa présence la troublait.
L'appareil photo crépita.
-La suite ! cria Jonas.
Afficher en entier" Mais pour Jack, la vue de Theodora n'avait servi qu'à enflammer un sentiment qu'il réprimait depuis des mois. Une pensée perturbante lui titillait la conscience. Pourquoi Theodora l'affectait-elle si puissamment ? Était-ce le ressemblance avec Allegra ? Ou était-ce quelque chose de nouveau ..."
Afficher en entierLe garçon était couché sur le dos dans le sable, du sang coulant encore goutte à goutte des deux petits trous qu'il avait au cou.
- Il ne respire pas, dit Bliss nerveusement. Je crois que je suis allée trop loin.
Theodora s'agenouilla et prit son pouls.
- Pas de pouls.
- Oh, mon Dieu, je vais me faire massacrer ! Aucun humain n'a jamais été tué par la Caerimonia ! Jamais !
- Chhht... Laisse-moi réfléchir... Jack. Il faut aller chercher Jack, décida Theodora.
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