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Chapitre 2 :

«… Jordan sortit quelques instants plus tard, et la vue de son corps fumant et humide donna à Ben une envie soudaine de recommencer. Il chercha le regard son amant, qui lui sourit. — Merci pour cette session, je crois que je vais rentrer, maintenant.

— Tu n’es pas obligé de partir comme un criminel, tu sais ?

— Tu veux qu’on fasse une soirée pyjama ? ironisa Jordan, acide.

— Très drôle…

Ben se releva et le rejoignit.

— Je te proposais plus de boire un verre et de profiter de ma terrasse.

Jordan souleva un sourcil interrogateur.

— Tu ne m’as encore jamais proposé ça… Et en plus, tu ne bois même pas, que je sache.

— C’est vrai. Mais qui ne tente rien n’a rien, non ? …»

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Chapitre 1 :

«… C’est bien dommage qu’un corps aussi alléchant soit caché sous un paquet de vêtements pareil. Quel gâchis, vraiment.

Le silence était plein de sous-entendus, et Ben savait pertinemment qu’Henderson ne lancerait jamais les hostilités de lui-même. Le regard droit, l’homme ne pipait mot et faisait sans tellement y parvenir, comme s’il était seul dans ces toilettes.

— Tu es bien silencieux, ça ne te ressemble pas.

— Pas maintenant, Benedict.

Jordan s’essuya les mains et, lorsqu’il daigna enfin lever ses beaux iris marron, au fond desquels couvait un orage, vers ceux de Ben, l’avocat entra en action. Il avança d’un pas vers son adversaire, attrapa sa toge et le fit reculer jusqu’au mur opposé. Il ne s’arrêta que lorsque son corps fut plaqué contre celui du procureur.

— Mais qu’est-ce que tu fous, bordel !?

— Tu n’es pas venu hier soir ni le soir d’avant, et tu me demandes ce que je fous ? Et tu sais pertinemment que je déteste que tu m’appelles Benedict. Il n’y a que mon putain de boss pour m’appeler Benedict, ou ma mère. Tu me snobes, ou quoi ?

L’outrage de Ben n’était qu’à moitié feint ; il avait envoyé quelques messages bien salaces à Jordan quelques jours auparavant, et tous étaient restés sans réponse.

— C’est bien, tu es perspicace. Pour un avocat.

Ben sourit, sans pour autant riposter à cette remarque sarcastique, puis, lentement, sans quitter sa proie du regard, insinua une jambe entre celles de Jordan, …»

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Ce dernier ne savait pas s’il était autorisé à répondre, cependant, lorsque le silence s’étendit, il fit un pas vers Jordan et se mit à genoux devant lui.

— Tu connais le vrai Ben, plus que n’importe qui d’autre, je ne suis même pas sûr que ma mère sache autant de choses sur moi que toi. Je t’ai menti sur le chantage, mais si tu savais comme je m’en veux, je te le jure, Jordan, j’avais la trouille de t’avouer qu’à cause de moi, tu étais dans la ligne de mire des renseignements. Mais pour le reste, je t’ai toujours dit la vérité. Sur ce que je voulais, ce que je ressentais. L’autre pétasse aurait pu menacer ma mère, ou mon travail, mais elle a trouvé ma plus grosse faiblesse, et c’est toi. Dis-moi, Jordan, dis-moi ce que je peux faire pour arranger la situation, pour sauver ce qu’on a. Je refuse de croire que ça puisse être terminé… Je refuse d’abandonner, de nous abandonner. Parle-moi, Jordan, dis-moi ce que je dois faire. Je t’en supplie.

Le procureur semblait si vulnérable, prostré sous sa couverture, le regard perdu devant lui. Toutefois, Ben savait qu’il avait entendu chacune de ses paroles. Il n’avait qu’une seule envie, le prendre dans ses bras et le réconforter, mais il n’en avait pas le droit.

— Jordan, regarde-moi, je t’en prie. Le magistrat hésita un instant avant de tourner la tête vers lui.

— Punis-moi autant que tu veux, fais-moi ramper ou implorer ton pardon, frappe-moi, même, si ça peut te faire du bien, mais ne fous pas à la poubelle ce qu’on a. J’ai commis une erreur, la pire des erreurs, et si je dois payer pour ça, sois sûr que j’encaisserai les coups un par un sans broncher, mais donne-moi une chance de me racheter. S’il te plaît.

Jordan serra la mâchoire, avant d’affermir sa prise sur le cou de Ben.

— Supplie-moi, ordonna le procureur.

— Pardonne-moi, bébé, je t’en prie, pardonne-moi.

— Dis-moi pourquoi je ferais ça ? exigea Jordan en empoignant encore plus fortement son cou.

— Parce que j’ai besoin de toi, réussit-il à articuler malgré la pression sur sa gorge. — Tu vas devoir me prouver que je peux te faire confiance, Ben. À jamais.

— Tout ce que tu voudras.

— Tout ?

— Tout.

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— Je t’ai sorti un jogging et un tee-shirt propres, si tu veux.

Ben apprécia le geste, mais hésita. À quoi bon, s’il retournait à son propre domicile juste après ?

— N’y pense même pas, lança Jordan, sans lever le nez des documents.

— Penser à quoi ?

— À rentrer chez toi.

— Tu veux que je dorme ici ?!

C’était bien la proposition la plus inattendue que son amant lui avait jamais faite.

— Je ne veux pas, je te l’impose. Je ne te lâche plus d’une semelle à partir de maintenant, jusqu’à ce que tout ça soit résolu. Finies les conneries en solo sous le sceau du secret.

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S’il te plaît, calme-toi, parce que j’ai besoin de Benedict Walsh, là. Le mec qui fait peur à tous les procureurs, et que les autres avocats craignent et envient. Celui qui gagne chaque fois parce qu’il est meilleur que les autres. Celui qui m’a toujours ébloui par son assurance. Le mec hargneux et implacable. Je n’y arriverai pas sans toi, Ben, alors, s’il te plaît, calme-toi.

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Contre toute attente, sa pulsion de mort fut interrompue par le rire de Jordan, un rire dénué d’humour, vide et, en toute objectivité, franchement malsain.

— Vous avez… peut-être… l’impression… d’avoir percé le secret de la création, siffla alors celui-ci, sans parvenir à masquer la souffrance qui altérait sa voix, mais… au moins, moi, quand je me couche le… soir, je sais que je suis… du bon… côté de la frontière. Je suis un… « gentil ». Vous, malgré votre costard… et vos discours sur la moralité… vous êtes une sombre merde…

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