Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je savais pourtant qu'Enzo n'était pas le bon. Je l'avais toujours su. J'aimais sa compagnie, j'aimais être sa petite amie, aussi. Parce qu'il avait cette élégance, cette prestance à laquelle je n'aurais jamais pu prétendre quand j'étais plus jeune. Mais de là à en être amoureuse…
Après plusieurs échecs sur des relations fortes, passionnées, j'avais réussi à me persuader que l'amour n'était pas nécessairement utile dans une relation de couple, qu'on pouvait surement s'en passer pour autant qu'il y ait de la tendresse mutuelle et du respect.
Afficher en entierJe pouvais encore revoir Enzo me courant après et m'interpellant dans le couloir. Je m'étais engouffrée dans l'ascenseur alors que les portes se refermaient sur lui, tentant maladroitement de boucler la ceinture de son pantalon.
Afficher en entierC'est donc toute pimpante, les bras chargés d'un déjeuner que je m'étais fait chier à aller chercher à l'autre bout de la ville chez son traiteur préféré, que j'avais débarqué dans son bureau.
Afficher en entierAcceptant le café que Sam me mit dans les mains, je ne les fis pas lanterner davantage. Et puis, il fallait que ça sorte ! Et, si ça se passait avant notre montée dans l'avion, c'était mieux Une sorte de truc qui dirait, « je laisse les mauvaises choses derrière moi, elles ne méritent pas, ne serait-ce que de mettre un seul pied dans cet avion ! ».
Afficher en entier— Andy ?
Elles étaient surprises de me voir là, et je les comprenais.
Qui aurait cru que je me trouverais à l'aéroport de Los Angeles en partance pour Vegas quand une semaine plus tôt, je certifiais à ma sœur et à mes meilleures amies que je ne viendrai pas à leur super séminaire de remise en forme mentale.
Afficher en entierCe refus, elles me l'avaient sévèrement reproché. Ma décision de ne pas partir entre copines parce que j'étais en couple et que je ne trouvais pas ça correct pour mon petit ami, était assez mal et toujours pas passé.
Afficher en entierAucune d'elle n'avait été épargnée : rupture, divorce, célibat déprimant. J'étais la seule à y avoir échappé. Je pouvais donc comprendre qu'elles aient pu, en cours de route, perdre un peu la foi en la nature humaine… avec un grand H.
Afficher en entierElle avait raison. Ces dernières semaines, Enzo, mon petit ami, était constamment débordé. En à peine quelques jours, il semblait crouler sous une somme de travail jamais accumulée en trois mois de relation.
Afficher en entierCette fois, je sentais bien que quelque chose ne tournait pas rond.
Bien que ce sentiment ne soit pas nouveau, ce soir, il était en train de se transformer en cette espèce de certitude malsaine qui, si je ne la faisais pas taire immédiatement, aller me bouffer le cerveau jusqu'au dernier neurone.
Afficher en entier