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« Il est intéressant de creuser au plus profond de nos racines pour découvrir qui nous sommes. »

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Nous débouchons enfin dans une vaste salle où se trouvent les voies du chemin de fer atmosphérique. Drôle de machine. Ce train souterrain fonctionne grâce à la magimécanique, comme tout ce qui est du ressort de l'ingéniérie dans notre monde. Les navettes en forme de capsules cuivrées sont propulsées dans des tunnels d'un bout à l'autre du pays, comme un bouchon que l'on ferait sauter d'une bouteille de Pommebulles. Il y a sous le pays tout un réseau inconnu de l'Autre-Monde. Le transport pour Goodport est plein ce matin. Tous les élèves de cette partie du comté s'y pressent pour attraper le vaisseau qui les mènera à Victor's Rock.

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Chapitre 1 : Nouveaux départs

C’est l’une de ces journées d’été que j’aimerais voir durer. Je sens les rayons du soleil réchauffer chaque cellule de mon corps. Avec Will, nous sommes allongés dans l’herbe au pied d’un grand chêne. Il me raconte les années d’études de magie qui viennent de nous séparer. Mon frère est sorti diplômé de la Grande Université de Lutétia. Cette institution moderne, située dans la capitale de Lithoria, offre des cursus à la pointe du savoir magique. De mon côté, je termine tout juste mes études dans la très ancienne école d’Imperia, se trouvant dans le nord de ce que les Autres, ceux sans pouvoir, appellent l’Italie. Will et moi sommes du même âge et avons pratiquement grandi ensemble. Nous avons suivi la même scolarité à Victor’s Rock, jusqu’au moment douloureux où nous avons dû nous séparer pour poursuivre nos études. Un frère et une sœur séparés par la vie.

Pour être honnête, je n’écoute pas son récit. L’entendant vaguement me parler de la bibliothèque impressionnante de la ville, je préfère me laisser bercer par le vent formant des vagues dans les hautes herbes. Je savoure cet été. Ne sachant pas où mes études me mèneraient, je ne me suis pas beaucoup préoccupée de mon avenir. J’étais plutôt à la recherche du passé. Ne rien anticiper, c’est un peu ma spécialité.

— Il se fait tard, nous devrions rentrer. Maman va s’inquiéter. Emma ? Tu m’écoutes ?

— Bien entendu ! affirmé-je en sortant de ma rêverie.

Sur le chemin qui borde les champs, Will me questionne sur mon année écoulée.

— Et toi ? Comment c’était Imperia ? Et le comté d’Italie ?

Au final, j’ai eu très peu le loisir de découvrir ce comté. Je suis restée la majorité du temps à l’école, étudiant les fondamentaux de la magie. Le monde magique étant constitué de plusieurs peuples, chacun d’eux a dans ses racines une vision particulière de la magie. Entre les elfes, les fées, les faunes, les gobelins, les centaures, les sorciers et la multitude de petits peuples, ça fait beaucoup à apprendre. La société dans laquelle nous évoluons tous a petit à petit gommé ces différences. Il est intéressant de creuser au plus profond de nos racines pour découvrir qui nous sommes.

— Le vieux Harcols doit être fière de toi ! me taquine Will, comme à son habitude.

— Qu’est-ce que notre ancien directeur de Victor’s Rock a à voir là-dedans ?

— C’est lui qui t’a trouvé une place dans cette école où seuls les meilleurs des meilleurs sont acceptés.

— Pas tout à fait. Il n’a fait qu’appuyer ma candidature. Je doute que mon sort l’intéresse beaucoup. Et je suis sortie major de ma promotion, je te rappelle. Juste devant toi.

Je le nargue en lui tirant la langue. Dans le passé, la course aux bonnes notes était une sorte de compétition amicale entre nous.

— Très malin... Et très puéril, s’esclaffe-t-il. Tu aurais pu venir dans mon université et, ensuite, entrer au gouvernement de Lithoria si tu l’avais voulu. Mais au lieu de ça, tu es allée t’enterrer dans une école remplie de traditionalistes.

— J’avais d’autres projets…

L’air frais du soir qui tombe me fait frissonner. Au loin se dessine la maison de ma famille d’accueil, celle des Brennan. Ils vivent à Leprechauntown, un village caché de l’Autre-Monde, non magique, celui-là. C’est une petite bourgade perdue dans le comté d’Irlande. Sur la place, les Brennan sont installés dans une petite maison en pierres. Le rez-de-chaussée, à la façade mauve, abrite la boutique d’Agate, la mère de Will. La famille habite dans les deux étages au-dessus. Ça faisait quatre longues années que je n’étais pas revenue ici, bien trop prise par mes recherches.

Nous traversons la place du village, colorée par les pignons des boutiques. Cette ambiance joyeuse m’a beaucoup manqué, comparée à l’austérité d’Imperia.

Agate est aux anges de nous avoir tous les deux durant cet été, comme au bon vieux temps. Elle est, pour moi, une femme extraordinaire. En plus d’élever ses trois enfants et moi-même, elle a toujours tenu son commerce de couture. Élégante, c’est une femme d’action qui a un goût sûr pour la confection de vêtements. Elle a déjà fermé boutique quand nous franchissons le pas de la porte. Alan, le père de Will, rentre du jardin, les bras chargés de légumes pour le repas du soir. C’est un fana de fleurs et de plantes magiques. Il faut dire qu’il a la main verte. Au fil des années, le jardin s’est étoffé de plantes de plus en plus mystérieuses, voire même dangereuses. Ses plantations sont devenues un territoire hostile pour qui ne les connaît pas. Mais Alan parle de chacune d’entre elles avec tant de passion que personne n’a le cœur de le contredire. C’est un éternel rêveur. Ses fantaisies énervent souvent Agate, beaucoup plus terre à terre que lui. Mais elle lui pardonne tout. L’amour et la tolérance sont sûrement la clé de ces si nombreuses années de vie commune.

Ils s’affairent tous les deux à préparer le dîner de ce soir. Agate nous somme de nous asseoir à table et de ne pas l’aider. Nous avons beaucoup trop de choses à rattraper selon elle. Une autre raison vraisemblable est qu’elle connaît mes piètres talents de cuisinière. Edith, la sœur cadette de Will, ma sœur de cœur, nous rejoint à table. Elle a l’air un peu soucieuse, ce que ne manque pas de relever son frère.

— Es-tu nerveuse, sœurette ? À cause de ton entrée à Victor’s Rock ? C’est un grand changement pour toi.

Edith est une jeune fille avec du caractère. Elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds, encore moins par l’un de ses frères. Mais je vois bien que quelque chose la tracasse. Ça transparait par son agitation du moment. Elle pose des questions l’air de rien sur ce qui deviendra sa nouvelle école pour les sept années à venir. La petite école de magie située au bout de la rue, où elle est allée depuis l’âge de ses quatre ans, n’est rien à côté de cette imposante et prestigieuse école qu’est Victor’s Rock. Elle ne retrouvera pas les bras réconfortants de ses parents tous les soirs. Sa vie sera dorénavant rythmée par les exigences de la collectivité avec tout ce que la vie en communauté comporte de bien et de pesant. Mais je ne me fais pas trop de souci pour elle.

— C’est vrai qu’on dort dans des dortoirs ? interroge-t-elle. Et pourquoi je n’ai pas eu le choix de ma classe ?

Ayant été fille unique, mis à part les étés où nous revenions tous à la maison, je comprends son angoisse de cette future vie en groupe. Ma propre expérience n’a d’ailleurs pas été très joyeuse.

Will, agacé par cette énième question, prend sur lui pour lui expliquer le fonctionnement de l’école.

— Je te l’ai déjà dit. En théorie, les classes sont constituées avant la rentrée en première année par tirage au sort. Mais en réalité, beaucoup de familles se retrouvent tout le temps dans la même classe. Il est logique qu’ils t’aient attribué la quatrième classe de ton année, comme papa et moi. Et tu y resteras jusqu’à la fin de ta scolarité.

— Mais c’est stupide ! tempête l’adolescente.

— Je ne te le fais pas dire, marmonné-je dans un soupir qui exprime mes années de douleur.

Non pas que j’ai détesté mon école. Au contraire, je lui dois beaucoup. Mais je ne me suis pas du tout entendue avec mes collègues de dortoir. Elles m’ont fait vivre un enfer jusqu’à ce que j’en change. Et encore, elles ne se gênaient pas pour me harceler le jour. Ayant été abandonnée par mes parents, dont une mère de l’Autre-Monde, mon histoire passait très mal dans une classe très conservatrice comme la première classe.

— Andrew aussi est allé dans la quatrième classe.

Alan a prononcé le mot qui fâche : Andrew. À l’évocation de celui-ci, je ressens une boule au ventre. Une vieille sensation que j’ai traînée pendant longtemps. Andrew est le fils ainé de la famille Brennan. Après des années passées ensemble, il a enfin trouvé un jour le courage de m’inviter à la fête de fin d’année. Il a été mon premier amour jusqu’à ce qu’il parte pour suivre ses études dans la même université où Will est entré une année plus tard. J’ai été dévastée. Encore un qui m’abandonnait. C’est aussi une des raisons qui m’a poussée à choisir une autre école.

— Tu t’y feras très bien, tu verras. Nous avons été très bien choyés dans cette classe, affirme Will.

— Mais Emma est allée dans une autre classe.

— Je ne suis pas de cette famille.

Agate se retourne en pointant sa spatule de cuisine vers moi.

— Des sornettes ! Tu es de notre famille, déclare-t-elle haut et fort.

— Oui, oui bien entendu. C’est juste qu’étant de filiation différente, on m’a orientée dans une autre classe que Will.

Agate m’a toujours considérée comme sa fille, dès les premiers jours de mon arrivée à l’âge de neuf ans. Edith pose une nouvelle question à son frère.

— Quelle est la différence entre les classes ?

— Il n’y en a pas vraiment. À l’origine, elles ont été créées pour que les enfants suivent une éducation en rapport avec les valeurs de leurs parents. Mais ça fait des siècles. Aujourd’hui, je pense que c’est plus une question pratique pour pouvoir s’occuper de tout ce petit monde.

— Certaines classes sont tout de même plus empreintes de leur passé que d’autres, regretté-je. Le tirage au sort était censé limiter cet effet pervers. Mais il n’est plus appliqué depuis des décennies.

Will me lance un coup d’œil réprobateur qui me signifie très clairement « Arrête, tu vas lui faire peur ». Je reprends en modérant mes propos.

— Comme l’a mentionné Will, les classes sont aussi une question d’organisation. On ne peut pas mettre environ deux-cent-cinquante élèves par niveau tous ensemble.

— Deux-cent-cinquante élèves ! s’étonne Edith.

— Eh oui, n’oublie pas que cette école accueille en très grande majorité les élèves des comtés du nord de Lithoria, jusqu’à Lutétia dans le comté de France. L’école a donc créé des classes au fur et à mesure que la population magique de Lithoria s’agrandissait.

Nous sentons les bonnes odeurs du ragout de bœuf aux oignons et aux carottes, accompagné de pommes de terre. Agate nous sert des portions généreuses, comme à son habitude. La soirée s’achève après avoir englouti sa délicieuse tarte aux pommes. Alan nous raconte son nouveau sujet d’article pour l’Eclectic Post, où il exerce le métier de journaliste. Après avoir déjà oublié la moitié des noms des nouvelles plantes découvertes au fin fond du Mexique, je vais me coucher. Andrew étant absent, j’ai hérité de sa chambre, laissant ainsi l’usage de la sienne à Edith. Le mur est tapissé de photos de notre adolescence, d’images de ses groupes de musique préférés de l’époque et de cartes postales. Des articles de revues, ainsi que des photographies de pays étrangers et de découvertes magiques, remplissent des carnets débordant des boîtes posées sur le bureau. Agate garde les chambres des garçons dans le même état que s’ils vivaient encore ici. Je m’allonge dans mon lit, emprunte de nostalgie. Ruminant le passé, j’ai du mal à trouver le sommeil.

~

Le lendemain matin, je m’éveille au chant du coq du voisin. Fichue bestiole, elle ne m’a pas manquée. Quelle idée d’avoir une basse-cour en plein centre-ville ! Je saisis ma baguette en bois de chêne torsadé, entourant une émeraude rectangulaire sur la poignée, bien décidée à faire taire l’animal par un sortilège de silence. Mais Will me devance en faisant retourner illico presto la pauvre bête au poulailler. Quand je décide enfin de m’extirper du confort douillet de ma couette, il est déjà assis à table. Il considère son omelette d’un regard vitreux qui appelle à plus de sommeil. Je m’assieds à côté de lui, pas très éveillée non plus. Edith arrive toute guillerette. Ni Will ni moi n’avons le courage de lui demander pourquoi, de peur de nous faire assaillir par d’autres questions de bon matin. Alan arrive du jardin. Apparemment, il est debout depuis bien longtemps. Agate entre dans la cuisine, les bras chargés de courses. Elle non plus n’a pas été embêtée par ce fichu coq.

— Bien dormi, les enfants ? nous demande-t-elle.

Will et moi répondons d’un même grognement. Notre sœur reprend son flot de questions sur l’école.

Loupé…

— Maman, la rentrée est bien dans une semaine ?

— Oui, ma chérie. Pourquoi ?

— Quand irons-nous faire des courses pour ma rentrée ?

— Tu trouveras tout ce dont tu as besoin à Victor’s Rock. Mieux vaut attendre d’avoir la liste des fournitures demandées par les professeurs, lui explique sa mère.

— Mais d’habitude, nous allons au village pour m’acheter le nécessaire.

— Oui, mais ton ancienne école se trouve dans notre village. À Victor’s Rock, le village se trouve, pour ainsi dire, dans l’école. Y déambuler occupera tes week-ends, lui expliqué-je.

— Des week-ends qu’elle passera à étudier.

Agate se figure peut-être que les élèves passent leur temps libre à la bibliothèque. Même Will, le littéraire, prenait du bon temps dans les boutiques et au café de l’Impasse. Le mieux est d’acquiescer dans le sens d’Agate, ce qui fait bien rire Edith.

Je tends la main pour me servir une grande tasse de café, dose réglementaire pour poursuivre ma journée, quand soudain la clochette de la boîte aux lettres installée dans le salon des Brennan retentit. J’ai toujours trouvé ça dommage que l’on ne puisse pas se mettre dedans pour se rendre où l’on souhaite. Mais, selon le professeur Kyron, un de mes anciens professeurs de Magie Appliquée de Victor’s Rock, ce n’est pas possible avec des êtres vivants. Nous n’avons peut-être pas encore trouvé la bonne formule. Nouveau tintement de cloche. Le silence s’installe et tout le monde se tourne vers la boîte en verre finement ouvragée de fleurs en laiton. Deux lettres sont arrivées. D’un air surpris, Alan va chercher les deux nouvelles missives.

— Emma, Will, elles sont pour vous.

Nous nous dévisageons un instant avant de prendre chacun l’enveloppe qui nous est destinée. Le sceau de Victor’s Rock, un dragon doré, est apposé sur la mienne. Je la décachette et lis dans ma tête :

« Chère Mademoiselle Emma Beldame,

Je sais grâce au professeur Calicia, votre directeur à Imperia, que vous venez de terminer avec succès vos études. Votre brillant parcours scolaire vous honore. Vous faites, encore une fois, la fierté de notre école.

C’est pourquoi nous vous proposons le poste de Coordinatrice au sein de l’école de Victor’s Rock. Madame Pochka venant de prendre sa retraite cette année, nous souhaiterions vous compter parmi nous.

Merci de nous faire parvenir votre réponse avant la fin de la journée.

Si, comme nous l’espérons, votre réponse s’avère positive, nous vous attendons au plus tard dimanche soir à l’école.

Je vous prie d’agréer l’expression de mes sincères salutations.

Herbert Harcols,

Directeur de l’école de Victor’s Rock. »

Je relis trois fois la lettre pour être sûre de ne pas rêver. Moi qui n’avais aucun plan pour la suite, en voilà un qui me tombe du ciel. Coordinatrice à Victor’s Rock. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je relève la tête et Agate, Alan, ainsi qu’Edith me regardent avec avidité. Will continue à lire l’air interdit.

Agate est la première à s’aventurer à nous demander ce qu’il en retourne.

— Alors ?

— On me propose un poste de coordinatrice à Victor’s Rock.

— Et moi un poste d’assistant-bibliothécaire à la Grande Bibliothèque de Victor’s Rock.

Nous nous tournons tous les quatre vers Will. Je suis surprise qu’on nous propose un poste en même temps.

— C’est hallucinant ! Nous avons tous les deux une proposition d’emploi au même endroit.

— La bibliothèque ne fait pas partie de l’école, me fait-il remarquer.

— Oui, mais tout de même !

— Vous aviez postulé là-bas ? demande Alan.

— Non, affirmé-je.

— Oui, annonce Will en même temps.

— Tu ne m’en as jamais parlé !

— Tu ne m’as pas posé de question depuis que nous sommes arrivés chez les parents.

— Effectivement…

Agate, très surprise par la tournure des évènements, nous demande si nous allons accepter les postes. Cette fois, nous répondons « oui » d’une même voix.

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La porte d’entrée s’ouvre à la volée. Eldor entre et fait sauter ma baguette de mes mains. De force, il me retourne vers lui, coupant ainsi le contact visuel avec Ludwig. Ce dernier tombe à terre contre le mur, en sueur, en se tenant la gorge.

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