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Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée…
Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.
Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et le joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites.
Afficher en entierAu début du siècle, une petite pension sur la Riviera. Grand émoi chez les clients de l'établissement : l'épouse d'un des pensionnaires, Mme Henriette, est partie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur prend la défense de cette créature sans moralité. Et il ne trouvera comme alliée qu'une vieille dame anglaise sèche et distinguée. C'est elle qui, au cours d'une longue conversation, lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.
Afficher en entierL’épouse d’un membre de la haute société s’enfuit avec un jeune homme qu’elle n’a rencontré qu’un jour auparavant. L’occasion pour une femme âgée de revenir sur un épisode similaire de sa vie : une journée qui avait changé le cours de son existence... Tout le monde ou presque connaît l’intrigue de 24 heures de la vie d’une femme : ce récit d’une passion foudroyante, brève et aiguë, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Stefan Zweig.Cet édition comporte une brève autobiographie de l'auteur.
Afficher en entierLa compréhension des autres atteint chez vous la perfection... Je conclus à l’existence d'une grande modestie intérieure chez vous, qualité rare chez un artiste. Salutations cordiales. Freud, Lettre à Zweig, le 1er mai 1928
Tout ce que j'écris est marqué par votre influence et vous sentez peut-être que le courage de dire la vérité, qui est probablement l'essentiel de mes livres, vient de vous. Zweig, Lettre à Freud, le 21 octobre 1932
Scandale dans une pension de famille "comme il faut," sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un de ses clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette "créature sans moralité", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.
Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'"Amok" et du "Joueur d'échecs" est une de ses plus incontestables réussites.
Source : Le Livre de Poche
Afficher en entierVivement la passion
L'histoire se déroule dans une petite pension de la Riviera sur la Côte d'Azur au début du 20e siècle. Mme Henriette, une femme « comme il faut » délaisse tout ce qu'elle possède et s'enfuie avec un inconnu, un homme qu'elle ne connaît que depuis 48 heures. Tous sont d'accord pour porter « le » jugement disgracieux ultime à l'endroit de la dame. Une seule personne tente objectivement d’aller plus loin et de comprendre les motivations du geste de Mme Henriette, le narrateur. Ce geste inexpliqué touche beaucoup une dame agée de « bonne famille » et incitera cette dernière à révéler au narrateur comment vingt-quatre heures ont pu changer le cours de sa vie à elle. Ce livre est vraiment bien écrit. Le rythme est excellent, commençant lentement et laissant défiler le mouvement peu à peu pour se déchaîner en une passion agréable. Passion du cœur, de l'inconnu, du jeu, ce petit livre du début du 20e siècle traite de sujets inépuisables qui sont toujours d’actualité un siècle plus tard. J'ai beaucoup aimé ce roman.
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