Stefan Zweig
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Note moyenne : 7.82/10Nombre d'évaluations : 2 729
15 Citations 1 209 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Il s'agit de la première oeuvre que je lis de Zweig et suis agréablement surprise de celui-ci.
Il s'agit d'une fiction écrite de la façon d'une lettre. L'auteure de cette lettre est une femme, prête à mourir, qui exprime son amour obsessionnel et maladif envers un homme, étant le père de son fils malheureusement décédé, qu'elle aime depuis sa tendre adolescence.
Zweig a su parfaitement ancré l'amour profond et la tristesse de cette femme dans ce roman court. Je me suis, cependant, sentie parfois mal à l’aise vis à vis de cet amour beaucoup trop fanatique et effrayant.
Note : 4,5/5
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C'est le premier roman de Zweig que je lis, et son écriture (ou la traduction ?) est très fluide, facile à comprendre. Adepte des romans de pure fiction, c'était une de mes craintes principales, ne pas comprendre un roman dit classique (après au moins dix ans sans en lire depuis le lycée, je suis un peu rouillée).
Cependant, si la lecture était facile et rapide, je ne pense pas avoir saisi tous les enjeux de ce roman. Si la psychologie autour du personnage de Monsieur B. est très complexe et saisissante, je ne comprends pas l'intérêt du personnage de Czentovic et des informations qu'on nous donne sur lui.
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Un roman passionnant, l'histoire d'un homme rendu fou à lier par les échecs.
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Incroyable! Super livre avec une vraie moral. Mon premier Stefan Zweig et pas le dernier
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J'avais entendu pas mal d'avis sur ce livre.
Étant donné que je suis en train d'étudier la Seconde Guerre mondiale et la torture qui y était faite. Je me suis dit que ça pouvait être pas mal de lire ce livre.
Je pensais que le livre allait parler de torture physique dans les camps et au final pas du tout, il traite vraiment de la torture psychologique et de la démence qu'éprouve le personnage dans cette chambre d'hôtel.
J'ai beaucoup aimé lire ce livre et découvrir tout le côté psychologique qu'il a subi, mais aussi comment il a réussi à s'en sortir grâce aux échecs.
Si vous voulez lire un bon livre sur la torture psychologique, je vous conseille de le lire.
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court mais intense et bouleversant
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C'est, pour ma part, le second livre de Stephan ZWEIG que je lis. Il nous entraine, dans cette nouvelle, dans le vent de l'amour et la tempête d'une passion dévorante qui fait mal, vraiment mal. On y voit toute la douleur de cette femme, envers un homme qu'elle a aimé, encore et encore, sans jamais cessé. Un livre bouleversant qui peut amener à se poser des questions. Une petite fille, amoureuse d'une image, amoureuse de l'amour, ne méritait pas tout ça et pourtant, elle semblait s'y plaire. Cet amour en coup de vent était tout ce qu'elle avait, n'y a jamais renoncé.
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Stefan Zweig livre avec Lettre d’une inconnue un texte d’une intensité rare. Dans cette nouvelle épistolaire, il explore avec une délicatesse poignante la passion secrète et dévorante.
Tout repose sur une lettre, ultime témoignage d’un amour silencieux et absolu. À travers les mots d’une femme dont le destin a été secrètement lié à celui d’un écrivain célèbre, Zweig nous entraîne dans une confession déchirante, où l’admiration se heurte à l’indifférence et à l’oubli.
D’abord sceptique face à ce qui semblait être une histoire trop mielleuse, j’ai vite été prise au piège de la prose magistrale de Zweig. Son écriture, précise et ciselée, saisit l’essence même de la passion dans ce qu’elle a de plus beau et de plus cruel. Chaque phrase résonne avec force, oscillant entre l’émotion brute et le poids insupportable de l’ignorance. Il manie les mots comme personne, et son talent pour raconter l’amour non partagé est tout simplement envoûtant. Subjuguée, j’ai lu la nouvelle d’une traite.
Dans ce court récit, Zweig parvient à condenser toute la force de ses thématiques de prédilection : l’amour inavoué, le poids du destin et la solitude de ceux qui aiment sans être aimés. C’est poignant, émouvant, bouleversant. Une œuvre magnifique, d’une rare beauté.
Cette lecture m’a bouleversée et confirmée dans une certitude : Zweig ne se contente pas d’écrire des histoires, il dissèque les âmes avec une justesse inégalée. L’envie de découvrir le reste de son œuvre est désormais incontournable.
𝑳𝒂 𝒓𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒖 𝒄𝒍𝒂𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒖𝒏𝒆
Avec La Ruelle au clair de lune, Stefan Zweig déploie une fois de plus son talent pour brosser des atmosphères envoûtantes et explorer les tourments de l’âme humaine.
Si son écriture demeure saisissante, cette nouvelle, trop brève pour véritablement m’emporter, ne m’a pas autant marquée que d’autres de ses œuvres. Une lecture intéressante, mais qui ne laissera pas une empreinte aussi forte que Lettre d’une inconnue.
https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches
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Un des rares classiques qui m'a captivé. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture ainsi que l'histoire tragique.
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Moi qui ne suis pas habituée a ce genre de lecture (première biographie et premier Stefan Zweig), j'ai trouvé que c'était une bonne entrée en matière pour connaitre la vie de cette reine d'Ecosse.
Cette biographie de Marie Stuart est très complète, bien décrite et plutôt simple a comprendre. J'avais peur d'avoir une plume compliqué, trop soutenu et avec beaucoup de description. Au final, la lecture était très fluide et peu ennuyeuse.
On peux facilement lister les évènements importants de la vie de Marie Stuart et se faire une idée de la personnalité qu'elle pouvait avoir selon le point de vue de Stefan Zweig et de ses recherches.
Afficher en entierOn parle de Stefan Zweig ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2011-11-26T01:06:29+01:00
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 75 livres
Grasset : 20 livres
Gallimard : 10 livres
Payot : 9 livres
Éditions Robert Laffont : 9 livres
Belfond : 9 livres
Stock : 8 livres
Albin Michel : 5 livres
Biographie
Stefan Zweig est né le 28 novembre 1881 à Vienne, en Autriche. Fils d'un riche industriel israélite, il put mener ses études en toute liberté, n'écoutant que son goût qui l'inclinait à la fois vers la littérature, la philosophie et l'histoire. L'atmosphère cosmopolite de la Vienne impériale favorisa chez le jeune Zweig la curiosité du vaste monde, curiosité qui se transforma vite en boulimie, le poussant vers toutes les premières théâtrales, toutes les nouvelles parutions non encore saluées par la critique, toutes les nouvelles formes de culture. Il y fit ses études, et, à 23 ans, fut reçu docteur en philosophie. Il fit ses débuts avec de jolis poèmes où dominait l'influence de Hofmannsthal et de Rilke, dont il parle longuement dans son autobiographie, "Le Monde d'Hier". Parmi ceux-ci, notons "Cordes d'argent"(1900) et "Les Guirlandes Précoces"(1907). Il obtint également le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Zweig publiait alors une plaquette de vers, une traduction des meilleures poésies de Verlaine, et écrivait des nouvelles. Passionné de théâtre, il se mit bientôt à écrire des drames : "Thersite"(1907), "La Maison au bord de la mer"(1911). Mais Stefan Zweig jugeait que "la littérature n'est pas la vie", qu'elle n'est "qu'un moyen d'exaltation de la vie, un moyen d'en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible". Son ambition était alors "de donner à mon existence l'amplitude, la plénitude, la force et la connaissance, aussi de la lier à l'essentiel et à la profondeur des choses". En 1904, il alla à Paris, où il séjourna à plusieurs reprises et se lia d'amitié avec les écrivains de l'Abbaye, Jules Romains en particulier, avec qui, plus tard, il adapterait superbement le "Volpone", que des dizaines de milliers de Parisiens eurent la joie de voir jouer à l'Atelier, et dont le succès n'est pas encore épuisé aujourd'hui. Infatigable voyageur, toujours en quête de nouvelles cultures, il rendit ensuite visite, en Belgique, à Emile Verhaeren (1855-1916), dont il deviendrait l'ami intime, le traducteur et le biographe. Il vécut à Rome, à Florence, où il rencontra Ellen Key(1849-1926), la célèbre authoress suédoise, en Provence, en Espagne, en Afrique. Zweig visita l'Angleterre, parcourut les Etats-Unis, le Canada, Cuba, le Mexique. Il passa un an aux Indes. Ce qui ne l'empêchait pas de poursuivre ses travaux littéraires, sans efforts, pourrait-on penser, puisqu'il dit : "Malgré la meilleure volonté, je ne me rappelle pas avoir travaillé durant cette période. Mais cela est contredit par les faits, car j'ai écrit plusieurs livres, des pièces de théâtre qui ont été jouées sur presque toutes les scènes d'Allemagne et aussi à l'étranger...". Les multiples voyages de Zweig devaient forcément développer en lui l'amour que dès son adolescence il ressentait pour les lettres étrangères, et surtout pour les lettres françaises. Cet amour, qui se transforma par la suite en un véritable culte, il le manifesta par des traductions remarquables de Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, de son ami Verhaeren, dont il fit connaître en Europe centrale les vers puissants et les pièces de théâtre, de Suarès, de Romain Rolland, sur qui il fut l'un des premiers, sinon le premier, à attirer l'attention des pays de langue allemande et qui eut sur lui une influence morale considérable. Lorsque éclata la 1ère Guerre Mondiale, Zweig, comme son ami Romain Rolland en France, ne put se résigner à sacrifier aux nationalismes déchaînés la réalité supérieure de la culture par-dessus les frontières. Ardent pacifiste, il fut profondément marqué, ulcéré par cette guerre ; non seulement, sur le coup, elle lui inspira de violentes protestations ("Jérémie", 1916), et même plus tard, comme dans "Ivresse de la Métamorphose", qui ne fut écrit que bien après, vers 1930(pour la première partie) et 1938(pour la seconde, qui elle surtout incriminait la guerre), mais c'est cette guerre qui fut à l'origine de ce souci constant de n'être pas dupe des valeurs morales factices d'une société en décadence, qu'on retrouvera dans toutes ses nouvelles. Il explique d'ailleurs tout cela avec ferveur dans "Le Monde d'Hier". Zweig fut toute sa vie un personnage socialement assez bizarre, souvent tenté par le nihilisme. Vers 1915, il se maria avec Friederike von Winternitz. Il quitta Vienne en 1919 et vint s'installer à Salzbourg, d'où il écrivit beaucoup de ses nouvelles les plus célèbres, telles "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", "Amok", "La Confusion des Sentiments", "La Peur"... En moins de dix ans, Zweig, qui naguère n'avait considéré le travail "que comme un simple rayon de la vie, comme quelque chose de secondaire", publiait une dizaine de nouvelles - la nouvelle allemande a souvent l'importance d'un de nos romans - autant d'essais écrits en une langue puissante sur Dostoïevski, Tolstoï, Nietzsche, Freud - dont il était l'intime - Stendhal, etc... qui témoignent de la plus vaste des cultures. Puis suivit la série de ses écrits biographiques, où il acquit d'emblée une certaine autorité avec son "Fouché". Mais hélas ! Hitler et ses nazis s'étaient emparés du pouvoir en Allemagne, et les violences contre les réfractaires s'y multipliaient. Bientôt l'Autriche, déjà à demi nazifiée, serait envahie. Dès 1933, à Munich et dans d'autres villes, les livres du "juif" Zweig étaient brûlés en autodafé. Zweig voyait avec désespoir revenir les mêmes forces brutales et destructrices que lors de la 1ère Guerre Mondiale, sous la forme, pire encore, du nazisme. En 1934, il partit en Angleterre, à Bath. Ce départ suscite d'ailleurs bien des polémiques chez les biographes de Stefan Zweig; certains soutiennent l'hypothèse très plausible qu'il partit en exil devant l'imminence de la guerre et la montée de l'antisémitisme, tandis que d'autres affirment qu'il est simplement parti approfondir sa recherche sur Marie Stuart, dont il écrivait la biographie. En 1938, il divorça de Friederike, avec qui il garda tout de même des liens d'amitié étroits. Il se remaria ensuite avec une jeune secrétaire anglaise, Charlotte Lotte Elizabeth Altmann, qui peu après tombera gravement malade. Mais depuis l'abandon de sa demeure salzbourgeoise son âme inquiète ne lui laissait plus de repos. Il parcourt de nouveau l'Amérique du Nord, se rend au Brésil, fait de courts séjours en France, en Autriche, où les nazis tourmentent sa mère qui se meurt... Et la guerre éclate. Déjà en 1940, lorsqu'il préparait une conférence sur sa Vienne tant aimée, il avoua à Alzir Hella - ami intime, qui plus tard traduisit nombre de ses oeuvres en français - "Vous serez battus". Zweig voit répandues sur l'Europe les ténèbres épaisses qu'il appréhendait tant. Il quitte définitivement l'Angleterre et gagne les Etats-Unis, où il pense se fixer. Las ! L'inquiétude morale qui le ronge a sapé en lui toute stabilité. Le 15 août 1941, il s'embarque pour le Brésil et s'établit à Pétropolis où il espère encore trouver la paix de l'esprit. En vain. Le 22 février 1942, Stefan Zweig rédige le message d'adieu suivant :
"Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.
Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.
Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."
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