Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 640
Membres
1 027 111

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par ein_Buch 2015-03-08T14:37:41+01:00

- Non mais ça ne va pas, vous êtes complètement...

Il ne termina passa phrase, pris à court par la secousse extrêmement brutale de l'Airbus A340. Instinctivement, le type se rassit dans son fauteuil et tenta tant bien que mal de rester en place pour ne pas se transformer en projectile volant comme le faisaient déjà certains passagers.

"Veuillez regagner votre place, annonça une hôtesse dans les haut-parleurs. Attachez vos ceintures, nous traversons actuellement une zone de..."

Antoine avait serré sa ceinture au maximum et luttait contre l'irrésistible nausée qui montait en lui. Il cherchait à respirer et se demandait si ses poumons se trouvaient encore dans sa cage thoracique, craignant qu'ils ne se soient réduits à peau de chagrin dans cette hallucinante sensation de compression qui ne cessait pas. Cette deuxième sensation de chute fut plus intense encore, et ce n'est que lorsque l'avion donna l'impression d'être stabilisé à nouveau qu'Antoine remarqua qu'Alicia n'était plus à côté de lui. Il l'appela, en vain. Sur l'écran digital en face de lui, tout semblait normal. Seule l'altitude avait considérablement diminué.

Alors il eut un geste insensé. Antoine détacha sa ceinture et se mit à arpenter l'allée vers l'avant de l'appareil.

- Alicia ! continuait-il de lancer.

- Monsieur, vous êtes fou, lui dit une hôtesse, sanglée dans l'espace de séparation entre les deux classes. Regagnez votre siège, vous allez...

Même cette employée modèle, avec plus de quinze mille heures de vol au compteur, ne put encaisser sans mal la troisième secousse de l'avion. Antoine tenta de s'agripper à la barre de maintient qui émergeait d'une caisse métallique, mais ce ne fut pas suffisant. Il se trouva projeté au fond de l'appareil et retomba vivement. Tout se passa si vite qu'il n'eut pas même le temps de crier sa détresse. En se relevant, il constata que son arcade sourcilière droite saignait abondamment. Et, sans savoir vraiment pourquoi, il continuait d'appeler : "Alicia ! Alicia !" Il vit que les passagers de la classe affaires, qu'il avait atteinte à présent, portaient tous des masques à oxygène qui venaient de s'extraire automatiquement de leur habitacle.

Antoine continua son avancée vers le cockpit, où, sans doute poussé par une sorte de sixième sens, il pensait trouver Alicia. Il ne pouvait s'empêcher de passer la main sur sa blessure et, chaque fois, il la trouvait dégoulinante de sang.

- Alicia !

Il la vit alors, enfin, devant le cockpit, en appuis contre la paroi, en compagnie d'un des deux blonds et d'une autre jeune femme. La porte qui séparait le poste de pilotage de la cabine de la cabine de l'avion était ouverte, battant au gré des turbulences. Et il crut discerner, dans l'entrebâillement une main émergeant de la manche d'un uniforme de pilot qui était à terre, sans mouvement. Du siège dévolu du commandant de bord en temps ordinaire, une tignasse blonde dépassait.

- Alicia...lâcha-t-il, cette fois avec un soupir de soulagement.

Elle vint vers lui en deux pas, et il y eut comme un flottement dans son regard plein d'assurance, un flottement qui exprima brièvement, très brièvement, son hésitation.

- Je suis désolée, dit-elle.

Elle asséna un violent coup du plat de la main sur la nuque de son compagnon.

Et Antoine s'écroula aussitôt.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode