Extraits

- J'ai faim.

- Il reste un peu de semelle bouillie.

Bran : Venez les toutous ! J'ai une surprise pour vous ! Chez Kabulguen, le Bran a fauché quelques bruyants joujoux.

Evann : Tu sens l'odeur de l'argent dans l'air, toi ?

Gorm : Non.

Bran : Mais vous allez crever, charognes !

Evann : Il était une fois un imbécile... qui tirait du plomb... sur les loups d'Obéron. Et que croyez-vous qu'il arrivât ? Ce crétin creva.

- Approche, Wika, ma vue n'est plus aussi bonne qu'avant.

- Tu sais qui je suis ?

- Je suis repoussant mais pas stupide. Tu es la fille du duc de Grimm et de Titania. Tu as la même odeur que ta mère le jour où Obéron l'a détruite. [...] On ne tue pas une fée, on la détruit. Tu le savais, n'est-ce pas ? Tu aurais pu choisir ton camp. Mais je ne vais pas te laisser ce choix-là !

- Un fouet ? C'est un truc de fille en costume de cuir, non ? Dis-moi Kabulguen, un ogre, ça se détruit ou ça se tue ?

- Père a parlé de la fée, mais pas du gamin.

- Oui, tu peux le bouffer, si c'est ça la question.

- Je suis le cauchemar d’Obéron. Son pire ennemi. La sueur glacée qui, tel un orvet, lui descend les vertèbres les nuits où le sommeil se refuse à lui. Je suis la magie noire, la morbide volupté, le mauvais œil et les nuits agitées. Je réponds au nom de Ness.

- Je suis le poing, la lame, la couette et la chauve-souris. Pour toi et pour tous les autres, je m’appelle Mata.

- Je suis les poisons et les philtres, la gourmandise et les plaisirs interdits...mais si délicieux. Gwynette pour te servir, à table et où il te plaira…

- Ensemble, nous sommes les Fées noires. Alliées ou ennemies, ce choix t’appartient.

- Si vous croisez la route d’Obéron, fuyez ! Le mal sait reconnaitre le mal : Obéron a plongé au plus profond de moi, ses ténèbres sont contagieuses, lourdes et brûlantes comme l’or fondu.

Maintenant, va ! Il est temps pour moi d’affronter mes propres ténèbres.