Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 388
Membres
1 025 530

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Stephanelefort 2017-01-14T18:58:04+01:00

Les fenêtres donnant sur Bryant Street laissaient filtrer la lumière du soleil, qui venait éclabousser le sol en lino de la salle de la brigade.

J’étais installée à mon bureau ; mon coéquipier, l’inspecteur Rich Conklin, se tenait derrière moi sur ma droite, et Warren Jacobi, le chef de la police, venait de surgir sur ma gauche.

Quelques années plus tôt, Jacobi avait reçu plusieurs balles dans la jambe et la hanche, des blessures qui l’avaient fait vieillir prématurément. Il avait une bonne vingtaine de kilos en trop, des articulations capricieuses et grinçantes, et un sens de l’humour que la douleur, avec le temps, avait rendu tout aussi grinçant.

— Attends un peu de voir ce que je t’ai apporté, grommela-t-il en me tendant un CD.

Il laissa échapper un long soupir pendant que mon vieil ordinateur s’allumait paresseusement.

J’introduisis le disque et le lecteur se mit à vrombir. Une vidéo, datée de 3 h 06 du matin, apparut sur mon écran. Elle provenait d’une caméra de surveillance bas de gamme, positionnée sous la lumière tremblotante d’un lampadaire installé dans un coin de rue presque désert du malfamé Tenderloin. La qualité des images s’avérait plus que médiocre, insuffisante en tout cas pour espérer identifier les personnes présentes sur l’enregistrement.

— Nous sommes à Ellis Street, fit Jacobi. Et voici les salopards qui nous intéressent, ajouta-t-il en pointant de son index dodu les trois silhouettes qui venaient d’entrer dans le cadre.

Les types portaient des casquettes noires à visière et des coupe-vent bleu marine siglés SFPD en grosses lettres blanches dans le dos. Équipés d’armes automatiques, ils se dirigeaient d’un pas vif vers la porte d’un comptoir ouvert toute la nuit. L’enseigne annonçait Prêts sur salaire. Encaissement de chèques.

Je me redressai sur mon siège et me tournai vers Jacobi.

— C’est quoi ce bordel ?

— Impossible d’avoir une image plus nette ? demanda Jacobi. On distingue à peine les traits de leurs visages.

— Désolée, je ne peux pas faire mieux.

Nous restâmes plusieurs longues secondes à observer les flics qui s’avançaient le long de la rue sombre bordée d’édifices bas et trapus. La zone accueillait de nombreux commerces. Les trois hommes entrèrent en file indienne dans le bureau éclairé.

Quelques instants plus tard, les lumières s’éteignirent dans le bâtiment. Les portes s’ouvrirent brusquement et l’un des « flics » s’enfuit en portant une sacoche, suivi de près par ses deux complices, eux aussi munis de sacoches.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode