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Génération Z. Ils ont fait le ménage derrière eux.
Afficher en entierUne armée humaine a besoin de ravitaillement et d'équipement. Pas les zombies. Ni eau, ni nourriture, ni munitions, ni carburant, ni même d'air a respirer ! Pas de base arrière à bombarder, pas de dépôt de munitions... Et impossible de les assiéger et de les laisser crever de faim, comme ça. Enfermez-en trois cents dans une pièce, ouvrez la porte trois ans plus tard et ils sont toujours aussi dangereux.
Afficher en entierPour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous affrontions un ennemi qui nous avait déclaré la guerre totale. La vraie. Il n'avait aucune limite. Il ne négocierait jamais. Il ne se rendrait jamais. Il combattrait jusqu'au dernier, et vous savez pourquoi ? Parce que contrairement à nous chacun d'entre eux n'avait qu'un seul but dans l' existence : dévorer toute vie sur terre. Et ce genre d'ennemi nous attendait juste au-delà des Rocheuses. Voilà ce que nous devions combattre.
Afficher en entierSi l'enfer existe...[Il glousse à nouveau.] Je préfère ne pas trop penser à tous les braves cons qui m'y attendent...
Afficher en entierL'efficacité de toute armée, mécanisée ou pas, dépend de trois facteurs : entraînement, nourriture et commandement. Entraînement : il faut des soldats au top, sinon pas d'armée. Nourriture : une fois qu'on a notre armée, il faut la ravitailler. Et commandement : peu importe le degré d'éloignement du champ de bataille, il faut toujours un type sur place pour gueuler : suivez-moi.
Afficher en entierLa seule façon de tuer un zombie, c'est de lui détruire le cerveau. Vous ne trouvez pas ça ironique ? En tant qu'entité, ils n'ont aucune intelligence collective. Pas de hiérarchie, pas de chef, aucune chaîne de commandement, aucune communication et rien qui ressemble de près ou de loin à un début de coopération. On n'avait pas de président à assassiner, pas de quartier général à faire sauter, rien. Chaque zombie est une unité autonome, autosuffisante, voilà l'essence de cette guerre.
Afficher en entierLes mines, aussi. Et les pièges. Des modèles civils ou bien ceux qu'on avait laissés derrière nous pendant la grande débandade vers l'ouest. A l'époque, ça nous semblait super, comme idée. On sème sur des kilomètres et des kilomètres et on attend que Zack saute dessus tout seul comme un grand. Le hic, c'est que les mines, ça ne marche pas. Ça ne fait pas sauter la totalité du corps... Une jambe, un pied ou les bijoux de famille. Elles sont conçues pour ça, ne pas tuer les gens, je veux dire, mais les blesser suffisamment pour que l'armée ennemie perde du temps et dépense beaucoup d'énergie à les maintenir en vie. Comme ça, quand ils rentrent chez eux en chaise roulante, maman et papa les ont sur le dos toute la journée et ils finissent par se poser des questions, comme quoi la guerre, c'est peut-être pas une super-idée. Mais Zack, lui il s'en fout. Il a pas de maison et papa et maman ne l'attendent pas. Toutes ces mines conventionnelles, elles n'ont servi qu'à fabriquer des goules handicapées à la chaîne. Et ça nous a vraiment compliqué la tâche.
Afficher en entierBien sûr que notre nouvelle super-puissance latine est tout sauf idyllique. On a des centaines de partis politiques et plus de groupe d'influence que de grains de sable sur nos plages. On a des grèves, des émeutes, des manifestations. Presque tous les jours. On comprend mieux pourquoi le Che s'est fait la malle après la révolution. C'est beaucoup plus facile de faire sauter les train que de les faire arriver à l'heure.
Afficher en entierComment les alliés ont-ils fait pour gagner la Seconde Guerre mondiale ? Pour ceux qui ont un minimum d'éducation, c'est le nombre qui a fini par faire la différence, le nombre et nos généraux bien sûr. Les plus ignorants eux, vous parleront des merveilles technologiques, des radars ou de la bombe atomique. Quiconque possède ne serait-ce qu'un vague semblant de compréhension de ce conflit vous les donnera, les trois vraies raisons : primo, la capacité à produire plus de matériel. Plus de balles, d'obus et de bandages que l'ennemi. Secondo, l'abondance de ressources naturelles pour le produire ce matériel. Tertio, les moyens logistiques pour acheminer les matières premières vers les usines, mais également les produits fini vers le champ de bataille. Les Alliés disposaient des ressources, de l'industrie et de la logistique de toute une planète. L'Axe, lui dépendait entièrement de ce qu'il réussissait encore à gratter à l'intérieur de ses frontières.
Afficher en entierLa guerre ça ne consiste pas à tuer ou à blesser le mec d'en face. Ce qu'il faut, c'est lui foutre les jetons. Il faut lui casser le moral, à l'ennemi, c'est ce que font toutes les armées du monde si elles veulent gagner la partie...
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