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0.5/5⭐️

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« À bouche fermée, rien n’est servi ! »

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Youngblood est un roman jeunesse qui avait tout pour me plaire, et qui a malheureusement réussi à fortement me déplaire.

Un internat pour jeunes vampires, une romance sapphique, un complot entre les élites du vampirat, le tout destiné à un public adolescent … Au lieu de ça, je me suis retrouvée à lire un roman sur des adolescents tous plus désagréables les uns que les autres, à chercher les traces d’une romance imaginaire, et je me suis laissée avoir par une intrigue pauvre, dont la résolution n’est que brièvement évoquée dans les 20 dernières pages. Peut-être est-ce moi qui en attendais trop, après tout🤷🏻‍♀️

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J’ai eu énormément de mal à accrocher avec une des deux protagonistes : Katherine — Kat, pour les intimes.

Je l’ai trouvé très désagréable, voire même carrément ingrate. On retrouve ici le personnage type de l’adolescente rebelle, qui n’écoute aucun conseil donné, qui est en rébellion constante contre sa mère, et qui est incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Kat est une protagoniste qui a beaucoup de conseils et remarques à faire aux autres, mais qui est incapable de faire ne serait-ce qu’une seule remise en question de sa personne.

La trope du white savior n’est également pas présente pour l’aider, la jeune demoiselle ne pouvant s’empêcher de faire la leçon à tout le monde sur les privilèges des autres étudiants dans la société, comme si elle n’était pas elle-même une jeune femme hautement privilégiée … (Mais je reviendrai dessus un peu plus tard)

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Taylor était légèrement plus agréable, dans le sens où elle m’a semblé bien plus ouverte que sa colocataire/ancienne meilleure amie. Un peu plus sensible malgré ses airs nonchalants, j’ai particulièrement apprécié la relation élève/mentor qu’elle entretenait avec le professeur Kontos.

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Revenons maintenant aux problèmes du roman.

L’auteure ne peut s’empêcher de pointer du doigt — à travers sa protagoniste, Kat — le manque de diversité dans le monde des vampires. S’il y a bien une chose que je déteste, c’est lorsque les auteurs décident de créer une intrigue sur le dos des discriminations, comme si c’était une trope à part entière, afin de mettre en avant Kat. Croyez-moi, le roman serait resté le même si le complexe de white savior de Kat n’avait pas été présent. À vrai dire, il en aurait même été meilleur😶

Il n’y a, à mon sens, aucun intérêt à montrer que le monde dans lequel nos protagonistes évoluent est raciste, homophobe et élitiste. Autant créer de suite un roman où le monde ne l’est pas, chacun s’en porterait mieux, et nous n’aurions pas eu besoin d’entendre Kat ronchonner sur ce que ses camarades peuvent faire pour améliorer les choses, vu qu’elle n’applique pas elle-même ses propres conseils !

Youngblood est un roman qui se veut inclusif mais qui réussit en réalité à être tout l’inverse. L’auteure se plaint du manque de diversité dans son propre livre, et procède ensuite à n’inclure que deux personnages racisés en tant que personnages secondaires, dont l’un est une horrible personne, s’amusant à hypnotiser de pauvres humains pour se nourrir d’eux, et dont l’autre est à deux doigts de défendre la colonisation.

L’auteure essaie ensuite de nous prouver par A+B que toutes les personnes queer savent qu’elles le sont depuis leur naissance, et qu’il est inutile de se questionner sur sa propre identité, puisque c’est apparement quelque chose que l’on sait au plus profond de soi … Pas sûre de me reconnaître dans cette définition, et je ne dois certainement pas être la seule😒

La manière dont Spoiler(cliquez pour révéler)le deuil de Taylor a été traité était tout bonnement terrible, avec une invisibilisation totale de ses sentiments, au profit encore une fois, de Kat.

Et ne me lancez même pas sur le sujet de la fameuse maladie/complot vampirique, qui présente d’étranges similitudes avec le VIH🤨

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Quant à la romance promise, elle est absolument inexistante. Le résumé nous vend une romance sapphique enemies to lovers, mais pour être à tout à fait honnête, s’il n’y avait pas eu ce résumé, j’aurais eu tendance à croire que le love interest n’était autre que Galen, le personnage le plus agréable de ce roman. #JusticePourGalen

Les deux protagonistes n’interagissent que très peu et lorsque c’est le cas, c’est pour enchaîner manque de communication sur manque de communication.

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L’intrigue en elle-même est pauvre. Un complot nous est vendu dès le premier quart du roman, et des indices sont disséminés un peu partout à travers les pages. Malheureusement, celui-ci est résolu dans les toutes dernières pages — et quand je dis toutes dernières pages, je parle des 20 dernières —, et se résout en un claquement de doigt. La communauté vampirique accepte de croire deux adolescentes que personne ne connaît, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je sais bien que le roman est destiné aux 14+, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut leur présenter une intrigue aussi faible🤷🏻‍♀️

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Malgré le concept plus ou moins original et le worldbuilding qui aurait pu être intéressant une fois bien développé, je n’ai pas réussi à passer outre les différentes remarques énoncées précédemment. Les sujets n’étaient pas maîtrisés, et lorsqu’on choisit des sujets de ce genre, on ne peut pas se permettre de ne pas les maîtriser. Se contenter de balancer deux trois phrases supposément inclusives ne suffit pas.

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En définitive, Youngblood n’est certainement pas un roman que je recommanderai, et encore moins à un jeune public. C’est certes un roman se lisant rapidement, mais trop de problèmes viennent gêner la lecture.

Les personnages sont très stéréotypés, l’auteure invente elle-même les problèmes qu’elle dénonce, et une intrigue malheureusement pas assez riche, et avec un développement bien trop rapide.

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Je remercie tout de même grandement Booknode pour l’envoi de ce roman en échange d’une critique honnête, dans le cadre de l’opération Lire avant tout le monde✨

Ouais ben non. Un livre horrible qui utilise les minorités et la communauté queer pour faire passer l'héroïne comme une sauveuse (white savior). Tout est fait pour que Kat fasse très "je suis tellement pas comme les autres filles" que ça brûle la rétine. Entre ça et les remarques sur la colonisation et le sida. Nan vraiment à fuir.

Je tiens tout d'abord à remercier Booknode, puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Lire avant tout le monde".

C'était une très bonne découverte. J'ai trouvé ce roman très addictif, l'histoire m'a tenu en halène jusqu'à la fin du livre. Par ailleurs, l'autrice varie les points de vue d'une manière que j'ai trouvée très habile.

Les personnages étaient attachants. J'ai particulièrement apprécié la pointe d'humour que certains d'entre eux permettaient.

Ce roman est ma première lecture qui aborde le sujet des LGBTQIA+. J'étais heureuse de lire un roman qui abordait la tolérance et la diversité.

Pour résumer, grâce à ce livre j'ai vécu au rythme des vampires pendant quelques temps. J'ai vraiment bien aimé ma lecture.

Je trouve que c'est un livre agréable à lire et intéressant qui aborde pas mal de sujet dont certain que personnellement je retrouve rarement voir pas du tout dans mes lectures habituelle.

J'ai bien aimé et j'ai passé un bon moment à le lire, mais je reste sur ma faim : je ne suis pas très satisfaite de cette fin, j'aurais préféré qu'on traine un peu moins en longueur à Harcote et qu'on ait un peu plus d'infos sur ce qu'il adviendra après tout ça, avec les vampires, Hema et le CFaD... J'aurais aimé connaitre l'avenir de nos protagonistes !

En tout cas, j'ai beaucoup aimé Taylor, la complexité de son personnage même si on avait pas trop de backstory sur elle contrairement à Kat. Par contre Kat, c'était un peu mitigé : j'aimais son personnage tout en détestant ses choix - mais qui étaient logique -, j'ai détesté ce qu'elle faisait à Taylor, à Galen, à elle-même. C'était très dur de voir sa leeeente évolution. Mais au final j'ai aimé la romance et la façon dont leur confiance et leur relation s'est construite, c'était long mais sympathique.

C'était une lecture sympa et rapide, et j'ai adoré la différente vision prise sur la 'communauté' des vampires, et même si ça a du être compliqué pour l'autrice de l'écrire à cette période, j'ai adoré l'histoire de la maladie qui est en gros : et si les vampires pouvaient mourir en buvant le sang d'un humain qui a eu le cov!d (ici nous parlons de CFaD) ? C'était vraiment intéressant !

Globalement satisfaisant à lire. C'est une romance vampirique LGBT, sans prise de tête, le temps de se détendre quelques heures mais avec de sympathiques rebondissements, quoique certains soit prévisibles.

L'entrée est facile, avec parfois un vocabulaire reflétant son titre "young". L'histoire renverse l'image "traditionnelle" des vampires : ils sont inclus sans la société humaine, sortent le jours, travaillent, on y voit le reflet des inégalités sociales et économiques, sont soumis à la maladie.

En conclusion c'est une histoire sympathique, romance et liaisons cachées (amoureuses et sociales) sont au rendez-vous. Et les personnages ont du charmes. Je retiendrais principalement une expression de cette histoire sans laquelle, l'histoire elle-même n'aurait plus de sens : "à bouche fermée, rien n'est servi" !!

Une lecture feel good agréable. Les personnages sont bien construits même si celui de Kat est parfois agaçant. Le scénario est prévisible mais addictif.

Malheureusement, ce roman n’aura pas pris avec moi. C’était une lecture sympa mais sans plus.

Je n’ai pas accroché à la plume de l’autrice, je n’ai donc pas réussi à me mettre pleinement dans l’histoire et je n’ai pas accroché autant que je l’espérais.

J’ai trouvé que ça tournait beaucoup autour de la romance, peut-être, parce que je ne suis pas habituée, mais j’aurais aimé en lire plus, avec peut-être moins de lenteur. J’ai trouvé le début très long, c’est peut-être pour cette raison que je n’ai pas profité pleinement de ma lecture, mais malheureusement j’ai trouvé que le début était lent et sans plus d’importance, de mon point de vue bien sûr.

C’est dommage car l’intrigue était vraiment pas mal, mais je n’ai pas non plus adhéré aux personnages.

J’ai vraiment bien aimé l’univers de l’histoire initiale, cette société où vampires et humains vivent ensemble, où les humains sont inaccessibles pour les vampires.

J’ai apprécié les personnages de Kat et Taylor qui ont chacune une réflexion différente sur le monde qui les entoure. Galen aurait mérité un peu plus de développement, il a été rapidement mis sur le côté.

Cependant, deux choses m’ont vraiment dérangé tout au long de ma lecture :

Le côté sauveuse de Kat m’a semblé vraiment hors contexte, tout était ramené à la couleur de peau, à l’absence de diversité dans le monde vampirique. Kat se sentait muni de cette mission d’éveiller ce lycée composé uniquement de blanc hétéro vu qu’elle était issu d’un milieu d’humain où presque tout le monde était queer. Pourtant, lorsque les insultes fusent les réactions sont faibles et se terminent à peine deux pages plus loin. Lorsque c’est elle qui se questionne sur ses sentiments envers une fille, elle veut se persuader que c’est impossible… C'est un sujet vraiment important qu'il faut réussir à maitriser pour qu'il apporte quelque chose et là il a été utilisé superficiellement, sans aucune subtilité.

La romance qui laisse peu de place à des réflexions plus poussés des personnages sur la diversité, l’immortalité, la morale. Chaque fois qu’un thème un peu plus profond était abordé, il était vite mis au second plan par rapport à la romance et notamment aux messages d’Evangeline demandant à Taylor de la rejoindre.

L’intrigue est tout de même saisissante même si on devine rapidement où elle va nous mener, et la résolution aurait pu être développé sur un peu plus de pages.

Mon avis sur ma lecture de Youngblood : mitigée. D'un côté, une écriture franchement très sympathique, fluide et prenante, mais avec une histoire un peu bancale. Le scénario est plutôt bien construit, et assez intéressant, avec ses moments de doute, de réflexion, de peine et d’action, mais je trouve qu'à la limite, sans l'histoire vampirique, on avait une très belle historie sur la recherche et l'acceptation de soi, par rapport aux regards des autres, dans un monde pas si ouvert d'esprit, limite rétrograde, dans la grande aristocratie, sur la façon dont les adolescents pouvaient se chercher et se trouvaient une place dans le monde. Le côté vampire était assez secondaire, vraiment mis de côté la plupart du temps, et qui se conclut par une fin très précipitée. Et de l'autre côté, nous avons les deux personnages principaux. J'ai tout de suite accroché avec Taylor, personnage haut en couleur, mais avec Kat... Dès le départ, je l'ai trouvé immature, assez ingrate, portant facilement jugement sur les autres, mais sans jamais se remettre en question elle-même, alors qu'elle est bien plus ouverte d'esprit que tous les autres personnages en ce qui concerne les droits LBGT+. Mais ce qui m'a le plus agacé avec elle, c'était que bien souvent, elle avait les réponses à ces questions droit devant elle, elle n'avait qu'à réfléchir un peu, ou bien ouvrir les yeux, mais qu'elle préférait se taire, se mettre des œillères, pour être sûr de garder son statut social. Je peux comprendre que la vie qu'elle a menée jusqu'ici n'était pas rose et très dur, mais de là à agir comme elle là fait, en blessant les personnes qui tiennent le plus à elle... Vraiment, je ne me suis jamais autant énervée contre quelqu'un qu'à travers ce livre. Mais au final, l'histoire se finit bien, Kat s'accepte enfin (un peu trop rapidement, mais bon, c'est déjà ça).