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Elle attendit la suite, le coeur battant, sûre qu'il y aurait une fin heureuse. Après tout ce temps, impossible qu'il en soit autrement. Voyons, la vie ne pouvait pas
être assez cruelle pour laisser les bolcheviks tuer les gens qu'elle aimait tant...
Afficher en entierJ'aimerais tout connaître de vous, il y a en vous tant de beauté, tant de force tant de mystère.
Afficher en entierElle secoua la tête avec un sourire l'as et, prenant la théière fumante, se servir un verre de thé. On lui avait dit ce soir qu'elle danserait dans les deux parties du spectacle et elle était follement fière de l'argent sinon lui avait donné. Elle le glissa silencieusement dans la main de sa grand-mère avec un air d'orgueil modeste tandis que les larmes montaient aux yeux d'Evgenia. On en était donc la. Elle allait être entretenue par la danse de cette petite. C'était presque insupportable.
Afficher en entierZoya entra sur la pointe des pieds dans la chambre où Marie dormait et elle resta un long moment à la regarder. Cela l'ennuyait de la réveiller, mais elle ne pouvait pas partir sans dire au revoir. Ell ne pouvait pas supporter l'idée de la quitter, pourtant il n'y avait pas moyen de faire autrement à présent. Sa grand-mère attendait au rez-de-chaussée et Nicolas avait tout prévu pour elles. Elles devaient suivre le long itinéraire scandinave, par la Finlande et la Suède, jusqu'au Danemark. Il avait donné à Evgenia le nom d'amis de sa tante danoise, et Fiodor les accompagnait pour les protéger. Tout avait été décidé. Il ne restait plus qu'à dire à son amie un dernier adieu. Elle la regarda s'agiter fiévreusement sous son drap, puis Marie ouvrit les yeux et sourit au visage familier, cependant que Zoya s'efforçait vaillamment de retenir ses larmes.
Afficher en entier- Qu'est-ce que vous faites ici ?
Elle s'avança lentement vers lui, attirée par une force magnétique qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. C'était comme si, indépendamment de sa volonté, elle était irrésistiblement entraînée vers lui. Il laissa tomber à terre la serviette et la serra contre lui, couvrant de baisers son visage, ses yeux, ses lèvres, goûtant la douceur de sa peau à en avoir le vertige.
- Descendez, Zoya.
Sa voix était enrouée. Il voulait l'écarter de lui, mais il était incapable de la faire.
- Je vous en prie...
Elle le regarda d'un air triste, presque peiné, mais pas effrayé.
- Je n'en ai pas envie...
- Zoya, s'il vous plaît...
Mais il ne fit que l'embrasser éperdument, sentant le coeur de Zoya battre follement contre sa poitrine.
- Clayton, je vous aime...
- Je vous aime aussi.
Et il se détacha finalement d'elle, péniblement.
- Vous n'auriez pas dû monter ici, petite folle.
Afficher en entier[...] C'est alors qu'il les aperçut soudain...Zoya le dos bien droit dans le tailleur Chanel et sa propre fille, ses cheveux noirs volant au vent tandis qu'elle parlait avec animation de quelque chose. L'ancien et le nouveau. Le passé et l'avenir, rentrant à la maison la main dans la main.
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