À quoi bon ?

Résumé

A peine San Diego eut-il disparu derrière nous, avec ses lumières dérisoires, que nous nous trouvâmes dans un nuage grêle et un brouillard opaque. J'étais calme, presque détendu, et je pensais à Brandon comme à un personnage abstrait, sans existence réelle. J'étais repris par la routine de mon travail et il n'était qu'un des types à sauver. Je le ferais parce que j'étais payé pour cela, quelle que puisse être ma répugnance pour un tel individu.

Nous volions de concert, toujours en liaison par radio, et prenions de l'altitude. Si les conditions de météo ne changeaient pas brusquement, nous devions pouvoir trouver un ciel calme à une altitude de 1 200 pieds.

Effectivement, le ciel se dégagea au-dessus de nous et nous survolâmes la tornade. A gauche et à droite, je vis les appareils de Roberts et d'Art.