Alexander Kent
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Note moyenne : 6.49/10Nombre d'évaluations : 70
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Du mou dans les voiles.
Le vice-amiral Richard Bolitho est désormais Sir Richard. Anobli par la reine suite à ses exploits dans le tome précédent.
Nous sommes mi septembre 1803. La paix d'Amiens a fait long feu et la flotte anglaise désormais sous-dimensionnée va avoir fort à faire.
Notre héros est envoyé, aux commandes d'une petite escadre de quatre soixante-quatorze (dont son vaisseau Amiral, l'argonaute, pris aux français), une frégate, un brick et un cotre à hunier, en méditerranée.
Il y retrouvera son nouvel ennemi : le contre-amiral Joubert, un officier général français compétent et désireux de prendre sa revanche.
Mais au passage, avec Val Keen, son capitaine de pavillon, ils vont devoir embarquer une passagère bien spéciale, qui va pimenter cette aventure.
Oui, du mou dans les voiles. Après un épisode tonitruant et haut en couleur, ce nouvel opus est plus intimiste et fait une grande part aux atermoiements amoureux de nos héros. Bon ce n'est pas la première fois que les femmes font irruption dans la vie de nos marins, et souvent à bord des vaisseaux du roi d'ailleurs, mais à part quelques batailles et coups d'éclats (indispensables et indissociables de cette série), on a l'impression que tout tourne autour des problèmes conjugaux de Bolitho et Belinda (et quand on connaît un peu la vie (fictive) de Sir Richard, on sait ce que cela donnera) et de la « romance » naissante entre Keen et Zénoria (notre passagère spéciale).
L'ensemble reste agréable à lire et le personnage principal est bien obligé d'évoluer tant dans sa carrière que sa vie personnelle, vu que ses aventures sont calquées sur des faits réels, mais on le préfère aux commandes de batailles flamboyantes, plutôt qu'aux commandes d'un épisode tout mollasson...
Tome suivant : A l'honneur ce jour là.
Afficher en entierUne nouvelle histoire de Bolitho suivant son cours, dans un petit train-train habituel sans heurs mais sans trompette et se décomposant en deux parties :
Antigua 1804 : le vice-Amiral Sir Richard Bolitho est envoyé dans les Antilles à bord de son vieil Hypérion. Initialement devant finir sa vie comme ponton, mais ayant repris du service, vu les événements (un vieux avec un vieux bateau, un peu comme Nelson et son HSM Victory). Sa mission, s'emparer d'un trésor, de l'or des Espagnols. Il y retrouvera aussi Catherine "Kate" désormais vice-comtesse Somervell et vu l'état de son mariage avec Belinda...
Gibraltar 1805 : Tous les passionnés savent : octobre 1805 : La bataille de Trafalgar. Notre bon Bolitho n'y participera pas, mais fera malgré tout le coup de main avec son escadre pour empêcher un regroupement qui aurait pu être fatal à Nelson. (Disons qui aurait pu transformer une victoire en défaite vu que le vice-amiral préféré des Anglais n'y survivra pas).
Notre héros n'a désormais plus personne au-dessus de lui en mer. Et que la solitude pèse au sommet de la pyramide. Et malheureusement, elle nous emmène un peu également. Deux petits coups d'éclat, deux petites batailles tant attendues et assez vite expédiées. Encore quelques démêlés conjugaux... La routine quoi. J'ai trouvé que cela manquait un peu de complexité politique à défaut d'un peu d'action.
Malgré tout, un petit épisode qui reste agréable à lire. Bolitho évolue, lentement, mais il évolue. L'auteur continue à nous bercer de sa prose maritime. On va devenir de vrais professionnels de la marine à voile du dix-neuvième siècle.
La suite : un seul vainqueur.
Afficher en entierMonotone.
On débute en février 1806. Quatre mois après Trafalgar, bataille à laquelle Bolitho a participé, rendant la victoire (funeste) de Nelson possible.
Nous aurons droit au siège du Cap de Bon espérance suivi d'un retour dans les eaux danoises.
Un épisode avec beaucoup de souvenirs et beaucoup de remplissage. Les amours de Bolitho prennent une place de plus en plus conséquente à mon grand désespoir, pour ne laisser qu'une trop petite part à l'action et au feu de l'ennemi.
Je me suis limite ennuyé en attendant des morceaux plus savoureux et en espérant des jours meilleurs pour notre héros.
Afficher en entierOn ne change pas une équipe qui gagne la monotonie.
Nous sommes en 1808, rien de spécial sur les eaux. L'action se passe au Portugal et en Espagne, et on n'ira pas.
Après la débâcle de Copenhague, Herrick doit passer en cours martiale. Après ce petit intermède sympathique nous voguerons sous de meilleurs cieux avec Bolitho et sa maîtresse, la délicieuse Catherine, direction le cap, et puis finalement non, les péripéties maritimes feront que nous irons aux Antilles.
Adam Bolitho, désormais Capitaine de Vaisseau confirmé prend quelques chapitres. L'auteur introduit doucement son nouvel héros, nous préparant à la disparition du désormais trop haut gradé Richard Bolitho pour qu'il lui arrive moult aventures palpitantes. (Mais encore quatre livres avant la délivrance).
Allez, je suis taquin. Ce nouvel opus est une douce berceuse maritime. le clapotis de l'eau nous emmène langoureusement pour un charmant petit voyage romantique à travers les océans à peine ponctué de quelques cadavres bien sanglants de marins découpés par des boulets assassins.
Instructif ? Non, épique ? Non. Éblouissant, saisissant ? Non. Oui, c'est monotone, mais finalement j'aime bien la monotonie, c'est reposant.
Afficher en entier809-1810, l'histoire tourne autour des préparatifs de la conquête par les anglais de l'île Maurice occupée par les français(dont l'histoire nous dit qu'elle sera réussie).
Mêmes ressorts que le livre précédent. le Vice-Amiral Richard Bolitho et sa charmante Catherine, le capitaine de vaisseau Adam Bolitho et son Anémone (là c'est sa frégate, pour l'histoire d'amour, voir Zénoria, femme de Valentine Keen, donc amour interdit et contrarié. Zut). Un peu plus de bruit et de fureur que dans « Par le fond ». Les Américains s'en mêlent et quelques inimitiés à l'Amirauté rendent la tâche moins aisée. Mais bon, quand Bolitho était un subordonné, c'étaient ses supérieurs qui étaient incompétents, maintenant qu'il est le patron sur la mer, c'est le contraire. Faut bien qu'il continue à gagner malgré les embûches et la mort de plus en plus d'heureux élus (la dream team de Bolitho au fil des ans). Mais ça sent le sapin pour notre héros qui s'affaiblit de tome en tome… (Plus que trois pour les initiés).
Je reste sur ma phrase de conclusion du précédent opus : Instructif ? Non, épique ? Non. Éblouissant, saisissant ? Non. Oui, c'est monotone, mais finalement j'aime bien la monotonie, c'est reposant.
Afficher en entierBolitho va être promu Amiral plein et se voit envoyer au large des USA. Nous sommes fin 1811 et l'action se déroule tout au long de l'année 1812. La guerre entre les USA et l'Angleterre est déclarée.
Après une très longue mise en place de presque un tiers du roman, on embarque enfin sur l'Indomptable. Si Richard reste le personnage principal on parle de plus en plus d'Adam, commandant une frégate. La relève est proche.
Plus nerveux que l'épisode précédent. Un bon cru de fin de cycle.
Afficher en entierOn ouvre sur la cours martiale d'Adam Bolitho qui a perdu son Anemone contre l'USS Unity. Puis la fine équipe, Adam, Richard et Val Keen filent sur Halifax. La guerre se déroule désormais contre les USA et c'est là que se passe l'action.
Notre Dick la chance fait presque de la figuration dans ce tome. Une belle présence des personnages secondaires et un retour des fantômes du passé. Bolitho est désormais l'homme à abattre et les Yankees n'auront de cesse de l'avoir. Mais il n'est pas arrivé là par hasard.
Quant à Adam, il doit faire face à ses démons et se retrouve Capitaine de Pavillon de Keen. le spectre de Zenoria hante leur relation.
Comme tous les derniers tomes, je suis désormais en lecture automatique. Un début très lent, un milieu plus puissant, mais il n'y a plus la magie des débuts. Il faut un retour aux sources.
Afficher en entierUne fin de cycle. Comme depuis plusieurs épisodes maintenant, les combats qui ont fait le sel de cette série sont réduits à la portion congrue. Les scènes de romance sont légions et ce n'est pas pour cela qu'on va naturellement vers des romans d'aventures maritimes sous section marine de guerre.
Les déboires de Catherine n'ont aucun intérêt
Reste un petit intérêt historique sur la fin de règne de Napoléon.
Reste à espérer qu'avec le passage définitif sur Adam, on retrouve le souffle et la puissance qui avaient fait le succès de la série à ses débuts.
A résumer en une seule phrase :
Richard Bolitho est mort, vive Adam Bolitho.
Afficher en entierTrès déçu par les deux derniers Bolitho que j'ai lu. L'histoire n'a aucun intérêt. De bien mauvais romans harlequin. Les intrigues et les rebondissements sont à mourir de rire. Commentaires ajoutés sur mon téléphone et donc succinct. Regrette O'Brian et CS Forester
Afficher en entierEt voici le 21ème tome de la saga Bolitho!
Les histoires se ressemblent ..... mes commentaires également.
Notre auteur connait bien la marine de guerre de l'époque napoléonienne. Ses talents de conteurs sont authentiques et j'aime surtout me retrouver dans cette ambiance "so british" où le respect du protocole, la discrétion et la pudeur des sentiments, tout en retenu, étaient érigés en mode de vie chez une certaine catégorie sociale.
A part ça nous voyons vieillir notre personnage principal. Nous sommes en 1811; trente huit ans se sont écoulés depuis son premier embarquement. Une vie sur la mer!
quant à moi, ça doit bien faire 3 ans que connais sir Richard!
Forcément ça crée des liens;
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alexander Kent
et autres évènements
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Editeurs
Libretto : 29 livres
Phébus : 18 livres
McBooks Press : 3 livres
William Heinemann Ltd : 1 livre
Arrow Books : 1 livre
Biographie
De son vrai nom Douglas Reeman, né en Angleterre en 1924.
Adoubé depuis plus de trente ans par la critique… et reconnu par des centaines de milliers de lecteurs des deux côtés de l'Atlantique comme l'héritier par excellence du regretté Forester, qualifié par le New York Times de « maître incontesté du roman d'aventures maritimes » – devant Dudley Pope et Patrick O'Brian, ses rivaux de toujours –, Kent continue bravement à tailler sa route à plus de 80 ans, et son héros Bolitho en est déjà à sa vingtième aventure. La raison de ce succès tient d'évidence au fait que l'auteur, qui s'engagea à 16 ans dans la Navy, au tout début de la dernière guerre, sait ce qu'il en est de la cruauté de la vie en mer, et ne badigeonne pas ses récits de couleur rose. Tout est ici raconté, vécu de l'intérieur, par un homme qui a appris à ne pas élever la voix et à serrer les dents, et qui sait que la vérité, rapportée sans tricher, disqualifie par force les inutiles exagérations de la fiction. Rigueur minutieuse dans l'évocation de la vie à bord, âpreté sans concession des scènes de violence, tension psychologique qui malmène délicieusement les nerfs du lecteur : tel est le cocktail aux vertus éprouvées qui a valu à Alexander Kent un public si fidèle.
A ceux qui n'ont jamais embarqué, on a envie de dire : faites vite, il y a encore quelques places à bord.
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