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Toutes les séries de Charles Baudelaire

2 livres
5 lecteurs

Préface de Claude Pichois

Sa vie de guignon (1821-1867), dont deux volumes de Correspondance retracent les douloureuses étapes, contraste avec la forte organisation d’une œuvre qui comprend la poésie la plus classique et la plus révolutionnaire, le poème en prose, la nouvelle, les maximes d’un moraliste sans indulgence, les pages les plus intelligentes qui aient été écrites sur la peinture, la littérature et la musique. Avec Baudelaire apparaît un nouveau type de créateur : celui qui s’est associé un critique, et un nouveau type de lecteur – "Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère!", qui doit collaborer à cette création sous peine de l’ignorer.

Tous les livres de Charles Baudelaire

Dans l’histoire littéraire, le procès des Fleurs du Mal est devenu une telle référence que, privilège insigne, on en célèbre désormais l’anniversaire.

À l’occasion du 150e anniversaire de la première édition des Fleurs du Mal et de son procès retentissant, Jean-Louis Murat chante douze poèmes de Charles Baudelaire sur des mélodies, restées inédites, de Léo Ferré.

C’est qu’une magie si puissante est à l’oeuvre dans ce livre qu’elle se joue, d’emblée et à toujours, des injures, des délations dévotes, voire des malédictions. Cette harmonie sulfureuse ne pouvait que fasciner l’auteur de Thank you Satan, lui-aussi longtemps en butte à la vindicte et, toutes proportions gardées, victime des mêmes bien-pensants. En se consacrant à la mise en chansons des poèmes des Fleurs du Mal, Léo Ferré n’entendait pas seulement rendre hommage ni signifier on ne sait quelle filiation, mais réactiver, pour une écoute nouvelle, quelques unes des compositions verbales de Baudelaire.

Ce pari risqué, et manifestement gagné, trouve aujourd’hui une suite imprévue qui tient, pour une part, d’un effet de résurgence et, pour une autre, d’une singulière faculté d’invention et de métamorphose. À partir de mélodies laissées par Léo Ferré à l’état d’ébauches, Jean-Louis Murat s’est livré à un exercice délicat, exigeant et quasi funambule, celui qui impose d’être fidèle en toute liberté. Autrement dit de se mettre au service du double legs d’un poète et d’un musicien tout en restant soi-même, tout en donnant au mot interprétation son extension la plus vaste, la plus intense, la plus inspirée. Dans ces douze chansons, Jean-Louis Murat réinvente toute la langueur trouble, entêtante, comme intoxiquée et fatale, de l’inspiration du poète.

Très jeune, Baudelaire s'intéressa à l'art, et plus particulièrement à la peinture, encouragé par son père lui-même artiste peintre amateur. Baudelaire visite les ateliers d'amis de son père, et très tôt il arpente les musées. Bientôt il se ruine en acquérant de nombreuses toiles de maîtres. C'est à travers les critiques d'art qu'il réunit ses passions pour l'écriture et la peinture. Dans le Salon de 1846, il met en place une véritable rhétorique. Plus qu'un rapport des courants esthétiques, il amorce une réflexion plus large sur l'art et ses thématiques.

Une femme délaissée charge un ami – Samuel Cramer, écrivain raté – de séduire la maîtresse de son mari – la Fanfarlo, actrice excentrique – afin qu’il lui revienne. Mais le héros est pris à son propre piège quand il tombe réellement amoureux de la sulfureuse actrice…

"Le vin exalte la volonté, le haschisch l'annihile [...]. le vin rend bon et sociable ; le haschisch est isolant... Enfin, le vin est pour le peuple qui travaille et qui mérite d'en boire. le haschisch appartient à la classe des joies solitaires ; il est fait pour les misérables oisifs."

Né à Paris en 1821, Charles Baudelaire publie ses premiers poèmes intitulés Les Fleurs du mal en 1855 dans la Revue des Deux Mondes. C'est en 1857 que paraît le volume. La même année l'auteur et son éditeur sont condamnés à des amendes et à la suppression de six poèmes. La deuxième édition ne paraîtra qu'en 1861, six ans avant la mort du poète.

Les chroniques artistiques de Baudelaire.

On ne les lit pas. Effets inattendus avec les mots les plus simples, les plus galvaudés parfois. Cela donne une impression de grand raffinement.

Casser ses jouets, les protéger, les choyer; jouer au grand, jouer au monsieur ou à la dame, jouer à la guerre; des beaux jouets, chers et pleins de couleurs, des jouets intelligents, des jouets qui n’en sont pas; les jouets des autres sont toujours plus beaux… Le poète nous enseigne sa morale du joujou : pour lui, le jouet initie l’enfant à la beauté et à l’art, inspire un imaginaire empreint de poésie, par leurs couleurs, par leurs formes.

Nostalgique, Baudelaire contemple la vitrine de son enfance, pleines de joujoux merveilleux. Il fait état de quelques souvenirs, comme celui de cette bonne dame, Mme Panckoucke, qui possédait dans une pièce un trésor de joujoux pour les bons enfants.

Il se remémore également le souvenir d’un pauvre gosse – « sale, assez chétif » – qui, sous le regard envieux d’un autre enfant – lui-même beau et bien portant -, joue avec un « rat vivant »… Il reprendra cette histoire dans Le Joujou du Pauvre, publié dans La Presse du 24 septembre 1862, puis sous la forme d’un poème en prose dans le Spleen de Paris. La présence de cette anecdote nous invite à une seconde lecture de ce texte, confrontant l’innocence d’une vision d’enfant sur le monde qui l’entoure à la bêtise du bourgeois qui ne s’amuse plus de rien.

Ce livre numérique présente «Exposition universelle», de Charles Baudelaire, édité en texte intégral. Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différentes sections.

Table des Matières

-01- Présentation

-02- I. MÉTHODE DE CRITIQUE — DE L’IDÉE MODERNE DU PROGRÈS APPLIQUÉE AUX BEAUX-ARTS — DÉPLACEMENT DE LA VITALITÉ

-03- II. INGRES

-04- III. EUGÈNE DELACROIX

"… et, de la naissance à la mort, combien comptons-nous d’heures remplies par la jouissance positive, par l’action réussie et décidée ? Vivrons-nous jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau qu’a peint mon esprit, ce tableau qui te ressemble ? "

Dans le poème du Haschich Baudelaire décrit la consommation du haschich comme un suicide lent :

" Il est vraiment superflu, après ces considérations, d’insister sur le caractère immoral du haschisch. Que je le compare au suicide, à un suicide lent, à une arme toujours sanglante et toujours aiguisée… "

Plus tard, Baudelaire nous avertit des malaises extrêmes occasionnés un jour où on désire éprouver la merveilleuse euphorie qu’apporte la prise du haschich. Le fardeau de certaines obligations est grandement intensifié par le contraste de la paix des rêveries.

" Je présume que vous avez eu la précaution de bien choisir votre moment pour cette aventureuse expédition. Toute débauche parfaite a besoin d’un parfait loisir. Vous savez d’ailleurs que le haschisch crée l’exagération non seulement de l’individu, mais aussi de la circonstance et du milieu ; vous n’avez pas de devoirs à accomplir exigeant de la ponctualité, de l’exactitude, point de chagrins de famille ; point de douleurs d’amour. Il faut y prendre garde. Ce chagrin, cette inquiétude, ce souvenir d’un devoir que réclame votre volonté et votre attention à une minute déterminée, viendraient sonner comme un glas à travers votre ivresse et empoisonneraient votre plaisir. L’inquiétude deviendrait angoisse ; le chagrin, torture. "

L’esprit du fumeur d’opium ou d'haschich est fréquemment rempli de cauchemars produits par la drogue, et en inspirant la fumée de la pipe il respire la fumée de la mort. Aussi, dans ce poème Baudelaire décrit le lendemain matin après une soirée de consommation de drogue.

"Mais le lendemain ! le terrible lendemain ! … La hideuse nature, dépouillée de son illumination de la veille, ressemble aux mélancoliques débris d’une fête. "

Baudelaire décrit les transformations causées par le haschisch et ensuite explique comment cela a toujours été la tâche du poète de déchiffrer des analogies semblables :

"C’est alors que commencent les hallucinations. Les objets extérieurs prennent lentement, successivement. Des apparences singulières, ils se déforment et se transforment. Puis arrivent les équivoques, les méprises et les transpositions d’idées. Les sons se revêtent de couleurs, et les couleurs contiennent une musique. Cela, dira-t-on, n’a rien que de fort naturel, et tout cerveau poétique, dans son état sain et normal, conçoit facilement ces analogies. "

Dans ce poème Baudelaire fait la différence entre l’opium et le haschisch en disant que le haschisch est plus violent et véhément, tandis que l’opium est paisiblement séduisant :

"C’est dire, je crois, d’une manière suffisamment claire, que le haschisch est, dans son effet présent, beaucoup plus véhément que l’opium… beaucoup plus troublant… je dis que, pour l’heure présente et pour le lendemain, le haschisch a des résultats plus funestes ; l’un est un séducteur paisible, l’autre un démon désordonné. "

Baudelaire mentionne aussi que la prise du haschisch est même interdite dans l’Orient, où sa consommation est très courante, grâce à son pouvoir de déranger la vie normale de l’homme ; et il continue,

"En effet, il est défendu à l’homme, sous peine de déchéance et de mort intellectuelle, de déranger les conditions primordiales de son existence et de rompre l’équilibre de ses facultés avec les milieux où elles sont destinées à se mouvoir, en un mot, de déranger son destin pour substituer une fatalité d’un nouveau."

Baudelaire était bien conscient que la consommation de drogues changeait le destin de l’homme et le faisait suivre aveuglément une nouvelle fatalité. Dans ce poème l’auteur remarque qu’en observant pensivement sa pipe,il devient lui-même le tabac accroupi dans le fond de la pipe et avait l’étrange sensation de se fumer lui-même,

" Je vous suppose assis et fumant. Votre attention se reposera un peu trop longtemps sur les nuages bleuâtres que s’exhalent de votre pipe. L’idée d’une évaporation, lente, successive, éternel, s’emparera de votre esprit, et vous appliquerez bientôt cette idée à vos propres pensées, à votre matière pensante. Par une équivoque singulière, par une espèce de transposition ou de quiproquo intellectuel, vous vous sentirez vous évaporant, et vous attribuerez à votre pipe (dans laquelle vous vous sentez accroupi et ramassé comme le tabac) l’étrange faculté de vous fumer."

Comme nous le verrons plus tard dans le poème, « Le Poison », de Baudelaire, l’opium empoisonne son corps et remplit son âme au-dessus de sa capacité, tout comme les yeux verts de sa maîtresse ont un effet enivré et empoisonné. Ils créent des visions et amènent la personne à penser à elle-même comme mentionné dans « le poème du haschisch » :

"L’eau s’étale comme une véritable enchanteresse, et… je n’affirmerais pas que la contemplation d’un gouffre limpide fut tout à fait sans danger pour un esprit amoureux de l’espace et du cristal, et que la vieille fable de l’Ondine ne pût devenir pour l’enthousiaste une tragique réalité. "

Tour à tour poème, confession, essai, conte, préface, roman à suspense, "Les Paradis artificiels" concentrent tout le génie de celui qui ne "supportera la condition humaine qu'en se plaçant entre elle et lui l'écran ou le filtre de l'opium". Baudelaire naît en 1821, l'année où paraissent les "Confessions d'un mangeur d'opium" de Thomas de Quincey. Quarante ans plus tard, leurs oeuvres sont à jamais mêlées.

La femme est une inspiratrice pour beaucoup de poêtes. En 1857, Baudelaire publie le recueil Les fleurs du mal dont certains poêmes sont inspirés par Jeanne Duval, en particulier la Chevelure. Dans ce poême, Baudelaire a une attitude dynamique, il est bien présent dans le poême. Baudelaire parle des sensations reçues au contact de la chevelure de son amie pour creer un univers nouveau, paradisiaque, favorable à la création artistique et proche d'un idéal situé dans le souvenir

“ Depuis bien des années déjà Victor Hugo n’est plus parmi nous. Je me souviens d’un temps où sa figure était une des plus rencontrées parmi la foule ; et bien des fois je me suis demandé, en le voyant si souvent apparaître dans la turbulence des fêtes ou dans le silence des lieux solitaires, comment il pouvait concilier les nécessités de son travail assidu avec ce goût sublime, mais dangereux, des promenades et des rêveries ?

Cette apparente contradiction est évidemment le résultat d’une existence bien réglée et d’une forte constitution spirituelle qui lui permet de travailler en marchant, ou plutôt de ne pouvoir marcher qu’en travaillant.

Sans cesse, en tous lieux, sous la lumière du soleil, dans les flots de la foule, dans les sanctuaires de l’art, le long des bibliothèques poudreuses exposées au vent, Victor Hugo, pensif et calme, avait l’air de dire : « Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi. »...”

Richard Wagner et Tannhauser à Paris. Paris, E. Dentu, 1861. In-12, 70-(2 blanches) pp., demi-maroquin grenat, dos lisse orné, double filet doré en lisière de cuir sur les plats avec monogramme « RR » doré sur le premier, tête dorée sur témoins, couvertures, coiffe inférieure légèrement frottée, quelques rousseurs (M. Lortic). Édition originale rare. Baudelaire connaissait et appréciait la musique de Wagner depuis plusieurs années, qualité tout à fait rare pour l'époque. Son admiration ne connut plus de borne après la série de concerts que le compositeur donna au Théâtre-Italien en janvier-février 1860. En réaction à l'échec de Tannhaüser à l'Opéra en mars 1860, le poète décida d'écrire le présent éloge, dithyrambique, qui parut dans la Revue européenne en avril 1861, puis en librairie à la fin du mois. Le texte serait ensuite intégré dans les Curiosités esthétiques. Provenance : Rose (vignette ex-libris au premier contreplat et monogramme doré sur le premier plat).

A sa mort, Baudelaire laisse un paquet de manuscrits, griffonnés, remplis de notes, anecdotes, pensées … Poulet-Malassis se voit confier la difficile tâche de trier ces feuillets; ainsi naissent Mon cœur mis à nu et Fusées, souvent réunis sous le titre de Journaux Intimes, dont l’appellation et la distinction sont souvent mises en péril par les différents biographes de Baudelaire.

Ainsi Mon Cœur mis à nu est un enchevêtrement de réflexions annotées par Baudelaire depuis 1859 et jusqu’à sa mort. Le poète joue de la provocation et témoigne avec franchise de ses passions et de ses aversions. Le style et le ton de l’ensemble – direct, brutal, sans équivoque – surprennent le lecteur qui s’y égare. Mais c’est pourtant la mission première d’un journal que de recueillir les coups de sang, les colères et les tristesses de son auteur. Ainsi, dans les pensées intimes du poète, « la femme est naturelle, c'est-à-dire abominable », « elle est simpliste, comme les animaux ». A propos de George Sand : « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde ». Puis : » Plus l'homme cultive les arts, moins il b..de ». Pour celui qui ne connut Baudelaire que par la beauté de ses vers, le choc est rude, d’autant plus que contrairement à ses recueils de poésie il n’y a là aucune continuité, aucune logique. Sans queue ni tête, Mon Cœur mis à nu laisse au lecteur un amer goût d’inachevé.

Tout au long de ces vingt années, qui coïncident avec sa carrière littéraire, Baudelaire n'a cessé de rechercher et de glorifier les témoins de l'art pur, quelle que pût être leur célébrité ou leur obscurité, quelles que fussent leurs théories ou leurs écoles.

Le titre d'abord choisi par Baudelaire, Bric-à-brac esthétique. Les textes, composés entre 1845 et 1863, parurent d'abord dans les journaux puis en volume (1868), après la mort du poète, chez l'éditeur Michel Lévy.

En 1853, le poète projette de réunir en un volume ses études sur l'art parues dans le Figaro, le Pays, la Revue française. Son projet échoue et son voeu ne s'accomplira qu'après sa disparition.

Recueil de textes et d'articles sur l'art commandés par des journaux ou des revues au poète Baudelaire.

A sa mort, Baudelaire laisse un paquet de manuscrits, griffonnés, remplis de notes, anecdotes, pensées … Poulet-Malassis se voit confier la difficile tâche de trier ces feuillets; ainsi naissent Mon cœur mis à nu et Fusées, souvent réunis sous le titre de Journaux Intimes, dont l’appellation et la distinction sont souvent mises en péril par les différents biographes de Baudelaire.

Ainsi Mon Cœur mis à nu est un enchevêtrement de réflexions annotées par Baudelaire depuis 1859 et jusqu’à sa mort. Le poète joue de la provocation et témoigne avec franchise de ses passions et de ses aversions. Le style et le ton de l’ensemble – direct, brutal, sans équivoque – surprennent le lecteur qui s’y égare. Mais c’est pourtant la mission première d’un journal que de recueillir les coups de sang, les colères et les tristesses de son auteur. Ainsi, dans les pensées intimes du poète, « la femme est naturelle, c'est-à-dire abominable », « elle est simpliste, comme les animaux ». A propos de George Sand : « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde ». Puis : » Plus l'homme cultive les arts, moins il b..de ». Pour celui qui ne connut Baudelaire que par la beauté de ses vers, le choc est rude, d’autant plus que contrairement à ses recueils de poésie il n’y a là aucune continuité, aucune logique. Sans queue ni tête, Mon Cœur mis à nu laisse au lecteur un amer goût d’inachevé.

"Je considère le poète comme le meilleur de tous les critiques", dit Baudelaire dans l'étude qu'il consacre à Wagner, et lui-même, près de vingt ans durant, a écrit de nombreux articles ou préfaces. Ces textes ne dégagent sans doute pas l'unité d'une doctrine, et leur auteur ne s'interdit pas la contradiction mais, dès sa jeunesse, se sont formées quelques idées-forces auxquelles il sera fidèle. Car il s'engage tout entier : comme tout grand écrivain, c'est un peu lui-même qu'il lit chez les autres, et l'on ne s'étonne pas d'une partialité où s'affirment tour à tour l'admiration qu'il porte à Poe, les réserves que Hugo lui inspire, ou la sympathie attentive dont témoigne sa lecture de Madame Bovary.

Après sa mort, la plupart de ses écrits sur la littérature ont été rassemblés dans L'Art romantique, mais ils s'y trouvent mêlés à des textes sur l'art. Le présent volume, au contraire, les regroupe selon leur ordre d'écriture. Ce qui se dessine ainsi, c'est un parcours chronologique où se révèlent une pensée en mouvement et une morale autant qu'une esthétique - un parcours où, de manière magistrale, s'inaugure la critique des créateurs, celle qui se poursuivra de Mallarmé à Valéry, et de Breton à Yves Bonnefoy.

Edition de Jean-Luc Steinmetz

Baudelaire critique d'art ne cesse jamais d'être poète : «Il m'arrivera souvent, écrit-il, d'apprécier un tableau uniquement par la somme d'idées ou de rêveries qu'il apportera dans mon esprit.» Autrement dit, il décrit comme il flâne, avec une acuité de perception que seule rend possible une disponibilité parfaite à l'œuvre contemplée. C'est à ce titre qu'il encense Delacroix, «peintre essentiellement littéraire», et qu'il raille la ligne dure du dessin d'Ingres. Cette connivence entre peinture et poésie revêt des formes multiples : de la relation classique d'une exposition à la définition de l'«art philosophique», en passant par un éloge en règle du dandysme ou du maquillage, ses écrits sur l'art témoignent d'une pensée toujours mobile, insoucieuse des genres et des hiérarchies, fécondée par les correspondances qu'elle décèle.

Ce volume comprend : Exposition universelle de 1855. Salon de 1859. L'Art philosophique. Le Peintre de la vie moderne. Peintres et aquafortistes. L'œuvre et la vie d'Eugène Delacroix. Lettre à Manet du 11 mai 1865.

Ce recueil contient quelque quatre-vingt lettres écrites par Baudelaire entre sa onzième et sa vingtième année à son demi-frère aîné, Claude-Alphonse, à sa mère, Caroline, et à son beau-père, le militaire Aupick.

Cette correspondance extraordinairement tournée malgré le jeune âge de son auteur (mais qui s'en étonnera) est un document exceptionnel qui récuse notamment la légende de l'enfance malheureuse du poète et certaines simplifications outrancières. Affectueux, velléitaire, entier et d'une sensibilité abyssale, Baudelaire est déjà là dans cette liasse de lettres retrouvées miraculeusement par des maçons.

Son génie pointe, timide encore, mais certain.

Les précurseurs des " romans de vampires ", genre qui fascina Baudelaire, furent des auteurs français, et non des moindres, même si les manuels de littérature préfèrent encore ignorer ce penchant. Cette anthologie vous propose quelques-uns des classiques du roman d'horreur, signés Alexandre Dumas, Prosper Mérimée, Théophile Gautier, Charles Nodier, Guy de Maupassant, Aloysius Bertrand... Laissez-vous entraîner dans le monde nocturne des maudits, parmi les démons, succubes, ours-garous, femmes doublement fatales et autres vampires, quelques part entre les Carpates et la Normandie. Ce livre regroupe les nouvelles d'auteurs pionniers du genre fantastique des XVIIIe et XIXe siècles.

Voilà enfin toutes les rimes du « poète du Diable », illustrées par son ami et confident, le « graveur maudit », Félicien Rops, en tirage spécial et dans une reliure d’art rehaussée à la main !Le Figaro de l’époque écrivait : « Jamais on n’assista à une semblable revue de démons, de fœtus, de diables, de chats et de vermines ». Pourtant Baudelaire est à présent considéré comme l’inventeur de la poésie moderne.Baudelaire fut condamné de son vivant pour outrage aux mœurs. Il est aujourd’hui reconnu comme un de nos plus grand poètes, mais il est resté interdit, dans toutes nos écoles, jusqu’en… 1949 !Les illustrations de Rops ont été tirées directement des gravures originales, ainsi rien n’est perdu de leur sensibilité de trait et de nuances. Ce livre qui est déjà un classique admirable devient une édition de haute bibliophilie. (Format in-octavo)

"Tous les jeunes écrivains doivent savoir qu'ils ne s'en sortiront jamais, que la littérature qu'ils ont embrassée les perdra, et partout où ils seront forcés de passer - éditeurs, critiques, lecteurs et même amis de coeur -, on leur réclamera à l'octroi un livre de chair. A ce tarif, ils ne gagneront la gloire qu'au prix de la mort." Paule Constant

Fascinants, gracieux, indépendants, mystérieux les chats ont toujours inspiré les écrivains, don ils sont bien souvent les fidèles compagnons. De Patricia Highsmith à Théophile Gautier, d'Émile Zola à Saki, les plus grands auteurs classiques ou contemporains célèbrent ici le chat dans toute sa diversité. En vingt-cinq histoires courtes, étranges comme Le Chat du Cheshire de Lewis Carroll ou Le chat qui s'en va tout seul de Kipling, irrésistiblement drôles avec Le Chat de Dick Baker de Mark Twain ou L'Histoire de Webster de P.G. Wodehouse, émouvantes comme les lignes de Baudelaire, Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux, cet ouvrage vous fera ronronner de plaisir !

Dans sa promenade philosophique à travers l'art contemporain, Baudelaire compose une apothéose poétique de Delacroix. Il évoque aussi des œuvres qui ne figuraient pas au Palais de l'Industrie, les pastels du pré-impressionniste Boudin, les eaux-fortes de Meryon et les géniaux dessins au lavis de Victor Hugo. Son compte rendu est une défense et illustration de l'imagination dans un siècle dont il accuse l'industrialisation comme origine de l'appauvrissement du génie français. La présente édition est une réimpression du texte original tel qu'il avait paru dans la Revue française. Le commentaire détaillé contient des citations abondantes des confrères de Baudelaire - Gautier, Dumas, Du Camp, Castagnary, Delécluze - qui permettent de se faire une idée concrète de la réception de l'art français au milieu du siècle dernier.

Lu par Michel Piccoli, Éric Caravaca, Denis Lavant, Isabelle Carré, Denis Podalydès, Guillaume Gallienne.

Les Éditions THÉLÈME vous proposent l'intégralité de l'oeuvre poétique de Charles Baudelaire, mise en lumière par une sélection de critiques et de correspondances de l'auteur.

Les Fleurs du mal, Le Spleen de Paris, et Les Paradis artificiels sont lus par de grands comédiens qui révèlent la musicalité et l'unité géniale de la production de l'auteur. Mickaël Prazan, spécialiste de Baudelaire et auteur de La Maîtresse de Charles Baudelaire (Plon), a choisi certains extraits parmi les critiques artistiques et la correspondance personnelle de l'auteur, ce qui permettra à l'auditeur de se forger une vue complète de Baudelaire.

Poète emblématique du patrimoine littéraire français, Charles Baudelaire a insufflé un vent de modernité au sein d’un esthétisme classique. Son œuvre, aussi géniale que subversive, lui vaut un procès en censure au cours duquel il est condamné pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Pour notre plus grand plaisir, cette anthologie propose de (re)-découvrir l’intégralité de l’œuvre poétique de Baudelaire : Les Fleurs du mal, Les Épaves et Le Spleen de Paris.

C'est en 1887, dans les Œuvres posthumes, que furent publiés pour la première fois, sous l'appellation de Journaux intimes, les trois ensembles de notes rédigées par Baudelaire entre 1855 et 1865 pour Fusées et Hygiène que Jacques Crépet rattache au premier recueil, et 1859-1866 pour Mon Cœur mis à nu.

" Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? A coup sûr, cet homme, tel que je l'ai dépeint, ce solitaire doué d'une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d'hommes, a un but plus élevé que celui d'un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu'on nous permettra d'appeler la modernité ". Baudelaire

Samuel Cramer, jeune poète brillant mais fainéant, retrouve un amour d'enfance. La petite fille candide d'hier est aujourd'hui une femme mariée. Pour garder son époux, elle ne craint pas de demander à son ancien amant une étrange faveur...

Baudelaire a vingt-six ans quand paraît La Fanfarlo. Il y dépeint avec humour la vie de bohème et les déconvenues d'un 'demi-grand homme" auquel il prête bien de ses traits.

Cette longue nouvelle est suivie de Conseils aux jeunes littérateurs, texte piquant et spirituel, dans lequel Baudelaire dispense à l'écrivain novice tout ce qu'il faut savoir pour exercer son art et en vivre le mieux possible.

«Mais pourtant j'en reviens à ceci, et je me crois obligé de vous donner ces explications : actuellement à vingt-huit ans moins quatre mois, avec une immense ambition poétique, moi séparé à jamais du monde honorable par mes goûts et par mes principes, qu'importe si bâtissant mes rêves littéraires, j'accomplis de plus un devoir, ou ce que je crois un devoir au grand détriment des idées vulgaires d'honneur, d'argent, de fortune ?»

À Madame Aupick, 8 décembre 1848.

Un incroyable musée imaginaire où les textes sombres de Baudelaire illuminent des œuvres signées Edvard Munch, Gustave Moreau, Odilon Redon, Félicien Rops, Arnold Böcklin, Armand Rassenfosse, Alfred Kubin, George Frederick Watts, Alfred Stevens, Henri de Toulouse-Lautrec, Carlos Schwabe, Jean Delville, Gustave Courbet, et même Francisco de Goya, Henri Fantin-Latour, Pierre-Auguste Renoir ou Auguste Rodin. [...] Entre sublimation ou révélation.

Baudelaire après Baudelaire...

Un Joyau !

Carole Fétique, Art Sud.

Passionnée de littérature et d'art, Diane de Selliers publie une fois encore l'un des plus aboutis et des plus beaux ouvrages de l'année. [...] A chaque page, outre le fait d'être ébloui, on ressent plus intensément la profondeur des textes et la puissance des idées. On ne peut que s'incliner devant cette œuvre d'art.

Caroline Tribot, Le Point.

Comme à l'accoutumée, l'édition est parfaite, les couleurs splendides et l'introduction de Jean-David Jumeau-Lafond sur Baudelaire, le poète aux "larges yeux", très éclairante.

Jérôme Béglé, Paris Match

Centrée sur la seconde moitié du XIXe siècle, l'iconographie retenue pour cet ouvrage correspond pleinement à l'univers désenchanté de Baudelaire, entre solitude et mélancolie, fantastique et mysticisme, plaisir et sensualité.

Guillaumes Morel, L’œil

Exceptionnel, cet ouvrage l'est à tous les points de vue.

Nicolas Michel, Arts Magazine

"Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe? / Au fond de l'inconnu, pour trouver du nouveau!"

Ces vers du "Voyage" éclairent à eux seul l'entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l'extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. A travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension: exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s'empare de l'âme. Tout chez lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde.

Impassible derrière ses moustaches, le chat a conquis le monde. Peintres chinois, conteurs africains et poètes du monde entier ont évoqué la beauté, la fierté et l'arrogance de cet animal élevé au rang de dieu.

Signés par Baudelaire, La Fontaine, Chateaubriand, Maupassant et bien d'autres, ces textes, accompagnés d'illustrations, expriment l'attirance complexe qu'inspire cet être à la fois majestueux et tyrannique.

Textes choisis par Albine Novarino-Pothier.

« Ce recueil est composé de morceaux poétiques, pour la plupart condamnés ou inédits, auxquels M. Charles Baudelaire n’a pas cru devoir faire place dans l’édition définitive des Fleurs du Mal. Cela explique son titre. M. Charles Baudelaire a fait don, sans réserve, de ces poëmes, à un ami qui juge à propos de les publier, parce qu’il se flatte de les goûter, et qu’il est à un âge où l’on aime encore à faire partager ses sentiments à des amis auxquels on prête ses vertus. »

Nous sommes en 1857,les autorités crient au scandale et les plus grands écrivains de l'époque au génie.

Merveilles de beauté et de mystère,les fleurs du mal révolutionnent la poésie.

""Ainsi commence la "carrière" de ce qui allait devenir un des ouvrages majeurs de la poésie Française.Ainsi est façonnée,du même coup,l'image de "poète maudit"qui deviendra celle de Baudelaire.""(Extrait de la préface de Jean Orizet.)

Lorsqu’il découvre Charles Baudelaire,l'artiste Ulrich Mertens est transporté par le lyrisme d'un univers qui ne le quitte plus,au point qu'entre1980 et 1986,il produit plus de 300 œuvres inspirées des Fleurs du Mal et profondément pénétrées par la puissance suggestive de cette écriture.

Par ces visions imprégnées de la morbidité,de l'érotisme et de la beauté trouble des célèbres"fleurs maladives",Ulrich Mertens nous offre une évocation saisissante-et unique,par son ampleur-du monde intime et de l'esprit du temps de Charles Baudelaire.

Un hommage artistique exceptionnel au chantre de la modernité dans une édition de luxe rehaussée d'or,présentée sous coffret,illustrée de plus de 180 peintures.

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Inaugurée en 2004 avec La Divine Comédie de Dante Alighieri illustrée par Miquel Barceló, la collection Empreintes offre à des artistes, peintres, graveurs, illustrateurs connus et moins connus, de revisiter les grands textes de notre patrimoine littéraire.

Identifiée par un bandeau calque et un marque-page spécifiques, cette collection comprend neuf titres à ce jour (février 2008).

C’est l’artiste allemand Ulrich Mertens qui a été sélectionné pour avoir illustré en leur entier pendant six ans Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Les Éditions France Loisirs ont choisi 187 œuvres parmi les 300 toiles du peintre pour illustrer la deuxième édition des Fleurs du Mal (1861), augmentée des Épaves (1866), soit 152 poèmes publiés dans un ouvrage de 384 pages préfacé par Jean Orizet, membre de l’académie Mallarmé.

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Pascal Fauquemberg, directeur de fabrication chez France Loisirs, et Liliane Vaquero, fabricante ont réalisé cet ouvrage en étroite collaboration avec Danièle de Yparraguirre et Sylviane Amey à l’éditorial et le studio Tauros pour la conception graphique.

Un ouvrage de qualité pour le grand public à partir des œuvres originales du peintre, publiées en Allemagne dans une édition de luxe imprimée en huit couleurs à tirage limité, numéroté et signé.

Pour restituer au mieux le raffinement, la subtilité et la puissance des originaux et conserver le caractère prestigieux du travail de l’artiste tout en restant accessible au plus grand nombre, on a choisi d’utiliser une cinquième couleur or, d’imprimer sur un papier Gardamatt blanc 150 g, et de réaliser une jaquette avec pelliculage mat et vernis sélectif brillant, une couverture toilée avec dorures sur première plat et dos, ainsi que de présenter l’ouvrage sous coffret imprimé en cinq couleurs.

Trois versions de l’ouvrage ont été réalisées : une en langue française et deux en langue allemande.

Né à Paris en 1821, Charles Baudelaire publie ses premiers poèmes intitulés Les Fleurs du Mal en 1855 dans la Revue des Deux Mondes. C'est en 1857 que paraît le volume. La même année l'auteur et son éditeur sont condamnés à des amendes et à la suppression de six poèmes. La deuxième édition ne paraîtra qu'en 1861, six ans avant la mort du poète.

Longtemps, la critique d'art fut considérée, dans l'oeuvre de Baudelaire, comme d'importance secondaire. Aux éblouissements de l'inspiration poétique, ne pouvait-on pas opposer la nature esentiellement alimentaire d'un labeur que le poète, sa correspondance faisant foi, définissait comme "avant tout un remplissage de colonnes" ? Or, dans ces écrits sur la peinture et la musique, se déploie, en réalité, une pensée esthétique autonome, émergent une réflexion propre et un goût singulier. Avec les Salons notamment s'élabore chez Baudelaire le rapport spécifique qu'entretiennent perception, souvenir et expérience esthétique. C'est ici que naissent ces correspondances sans lesquelles il n'est, pour Baudelaire, de poésie possible. C'est ici que s'impose la nécessité de dire une même expérience esthétique - allégorique ou concrète, d'image ou de sens. Seule la lecture des écrits du critique conduit à l'intelligence de l'oeuvre du poète. Esthétique et poétique se rejoignent pour célébrer le culte baudelairien des images.

Dans ce court essai rédigé en 1855, Baudelaire s’interroge sur ce qui provoque le rire, et en arrive à la conclusion que le rire est satanique et donc profondément humain : « comme le rire est essentiellement humain, il est essentiellement contradictoire, c’est-a -dire qu’il est a  la fois signe d’une grandeur infinie et d’une mise re infinie ».

Tout petit livre cartonné. Tel un bijou à offrir, et qui contient des poésies de :

Victor Hugo : Paris incendié

Marc Antoine Girard de St Amant : La Débauche

Sully Prudhomme : Aux amis inconnus

Paul Verlaine : L'heure exquise et Le ballet des Heures

Gérard de Nerval : Aimez Buvez

Hégésippe Moreau : Les Cloches

Emile Verhaeren : Là bas

Albert Samain : Au jardin de l'infante

Charles Baudelaire : Enivrez vous

Arthur Rimbaud : Roman et La Maline

Le bruit des cabarets la fange du trottoir, Le foyer, La lueur étroite de la lampe : Paul Verlaine

Heureux qui comme Ulysse : Joachim Du Bellay

Elégie : Ovide

Satire : Juvénal

Chanson à boire : Nicolas Boileau

Sonnet : Germain Nouveau

La Musique : Charles Baudelaire

Le 13 novembre 2015 restera dans les mémoires et dans l'histoire comme le jour où des fanatiques extrémistes s'en sont pris à l'art de vivre, au rire, à la joie, au vivre ensemble et à la culture française.

Pour résister et aider les entreprises touchées à relever la tête, l'éditeur parisien Le Contrepoint a mobilisé toute la chaîne du livre pour publier un recueil de poésie dont les fonds seront entièrement reversés au Bataclan, au Petit Cambodge, à la Bonne bière, au Carillon, à la Casa Nostra et à la Belle Équipe, grâce à un partenariat avec la Fondation de France.

Ce projet bénévole convoque quelques-uns des vers des plus célèbres plumes que sont entre autres Charles Baudelaire, Joachim Du Bellay, Nicolas Boileau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Arthur Rimbaud ou encore Paul Verlaine.

Une façon d'affirmer plus que jamais la force de cette culture française que certains ont cru pouvoir faire taire par les armes.

Dans les Petits Poèmes en prose, Baudelaire se fait homme de la rue, rôdeur, voyeur et voyant. C'est dans la grande ville fascinante et répulsive – Paris en l'occurence –, et non plus dans le spectacle de la nature, qu'il cherche son inspiration. C'est là, dans ce lieu de débauches et d'errances d'où surgit parfois la beauté, qu'il élargit le champ de l'expérience intérieure. Tournant le dos à la poésie conventionnelle, il entre alors dans la modernité.

CONTENTS

Enoch Soames / Max Beerbohm --

The devil in a nunnery / Francis Oscar Mann --

The litanies of Satan / Charles Pierre Baudelaire --

The devil and the broker / Bret Harte --

The devil's age / Franchun Beltzarri --

Thus I refute Beelzy / John Collier --

The generous gambler / Charles Pierre Baudelaire --

The legend of Mont St.-Michel / Guy de Maupassant --

The three wishes / W. Carleton --

The Devil and the innkeeper / Robert Louis Stevenson --

Wandering Willie's tale / Sir Walter Scott --

St. John's eve / Nikolái Vasilévich Gógol --

Canto XXXIV from the Divine Comedy / Dante Alighieri --

Of the devil and his works / Martin Luther --

A day in Nuremberg / B.E. König --

Ghost story / Selma Lagerlöf --

How Fryer Bacon saved a gentleman that had given himselfe to the devill / edited by William J. Thomas --

The devil and the lady / Alfred, Lord Tennyson --

The devil and the old man / John Masefield --

The devil, George, and Rosie / John Collier --

Paradise lost / John Milton --

Revolt of the angels / Anatole France --

Faust / Johann Wolfgang von Goethe --

The tragical history of Doctor Faustus / Christopher Marlowe --

Asmodeus: or, the devil on two sticks / Alain René le Sage --

Bottle party / John Collier --

The three low masses / Alphonse Daudet --

The demon pope / Richard Garnett --

The Screwtape letters / C.S. Lewis --

The devil and Tom Walker / Washington Irving --

The devil in manuscript / Nathaniel Hawthorne --

Balaam Foster's fiddle / Chapman J. Milling --

Satan and Sam Shay / Robert Arthur --

The devil and Daniel Webster / Stephen Vincent Benét

La nécessité d'aller "au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau" s'est imposée à lui très tôt. Il en a rapporté des merveilles. Voici les plus beaux et les plus célèbres poèmes de Baudelaire, un grand poète de la modernité.

En 1864, la Belgique indépendante fête ses 34 ans après des siècles de domination étrangère.Le 24 avril 1864, Charles Baudelaire quitte la France, déçu et endetté, pour la Belgique, porté par ses espoirs.Il souhaite y donner des conférences mais ce n'est pas un succès. Il s'installe néanmoins à Bruxelles pour près de deux ans.Il se lance alors dans ce pamphlet inachevé contre la Belgique qu'il voit comme une caricature de la France bourgeoise.Pour lui, la mort future de ce royaume improbable ne mérite qu'un mot: « enfin ! »...

Retrouvez les oeuvres complètes de Charles Baudelaire dans un ouvrage de référence contenant plus de 54 titres abondamment annotés et illustrés, et spécifiquement étudiés pour une lecture sur votre liseuse.

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Contenu détaillé:

- Les 3 titres des POESIES:

Les fleurs du mal (édition posthume et Les épaves) • Petits poèmes en prose (Le spleen de Paris) • Amoenitates Belgicae

- Les 24 titres des CRITIQUES ( "Curiosités esthétiques" et "L'art romantique"):

Salon de 1845 • Salon de 1846 • Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle • Exposition universelle • Salon de 1859 • De l’essence du rire • Quelques caricaturistes français • Quelques caricaturistes étrangers • L’œuvre et la vie d’Eugène Delacroix • Peintures murales d’Eugène Delacroix à Saint-Sulpice • Le peintre de la vie moderne • Peintres et aquafortistes • Vente de la collection de M. E. Piot • L’art philosophique • Morale du joujou • Théophile Gautier • Pierre Dupont • Richard Wagner et Tannhäuser à Paris • Philibert Rouvière • Conseils aux jeunes littérateurs • Les drames et les romans honnêtes • L’école païenne • Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains • Critiques littéraires

- Les 2 titres des ESSAIS:

Les paradis artificiels • La Fanfarlo

- Les 6 titres des TRADUCTIONS:

Le jeune enchanteur • Histoires extraordinaires • Nouvelles histoires extraordinaires • Aventures d’Arthur Gordon Pym • Eureka ou essai sur l’univers matériel et spirituel • Histoires grotesques et serieuses

- Les 14 titres de l'oeuvre POSTHUME:

Les fleurs du mal • Autres poésies publiées du vivant de l’auteur • Poésies publiées depuis la mort de l’auteur, ou inédites • Poésies apocryphes • Journaux intimes • Théâtre • Critique littéraire • Travaux sur Edgar Poe • Sur les beaux-arts • Arguments du livre sur la Belgique • Polémique • Variétés • Baudelaire journaliste • Projets et notes

- Les 5 titres des ANNEXES:

Charles Baudelaire, sa vie et son œuvre • Charles Baudelaire intime (le poète vierge) • Baudelaire par l’image • Biographie panoramique • 124 citations de Charles Baudelaire

QUELQUES BONUS !! :

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Foolz, dessinateur à Charlie Hebdo, illustre Les Fleurs du mal de Baudelaire. Le texte classique rencontre le trait résolument moderne et moqueur d'un dessinateur-caricaturiste.

Une édition originale augmentée pour le plus grand bonheur du lecteur !

Les "classiques de Charlie Hebdo", c'est une collection de classiques de la littérature dans laquelle on retrouve poésie, romans, pièces de théâtre et essais, illustrés par des dessinateur contemporains et des professionnels de l'humour.

Pour chaque titre, un duo...

Dans ce Paris modernisé où déambule le poète, le spleen et la souffrance nourrissent l’expérience du Beau.

Un parcours intime et souvent douloureux.

Une révélation esthétique unique.

Les Fleurs du mal, au programme du nouveau BAC français.

Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire. Il englobe la quasi-totalité de sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.

Lors de sa publication, le livre scandalise aussitôt la société conformiste et soucieuse de respectabilité. Couvert d'opprobre, son auteur connait un procès retentissant. Le jugement le condamne à une forte amende, réduite sur intervention de l'Impératrice ; il entraîne la censure de six pièces jugées immorales.

De 1861 à 1868, l'ouvrage est réédité dans trois versions successives, enrichies de nouveaux poèmes ; les pièces interdites paraissent en Belgique. La réhabilitation n'interviendra que près d'un siècle plus tard, en mai 1949.

C'est une œuvre majeure de la poésie moderne. Ses 163 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Elle rajeunit la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elle rénove la forme rigide du sonnet. Elle utilise des images suggestives en procédant à des associations souvent inédites, tel l' « Ange cruel qui fouette des soleils » (Le Voyage). Elle mêle langage savant et parler quotidien. Rompant avec un romantisme qui, depuis un demi-siècle, loue la Nature jusqu'à la banaliser, elle célèbre la ville et plus particulièrement Paris.

Elle diffère d'un recueil classique, où souvent le seul hasard réunit des poèmes généralement disparates. Ceux-ci s'articulent avec méthode et selon un dessein précis, pour chanter avec une sincérité absolue :

la souffrance d'ici-bas considérée selon le dogme chrétien du péché originel, qui implique l'expiation ;

le dégoût du mal — et souvent de soi-même ;

l'obsession de la mort ;

l'aspiration à un monde idéal, accessible par de mystérieuses correspondances.

Nourrie de sensations physiques que la mémoire restitue avec acuité, le roman exprime une nouvelle esthétique où l'art poétique juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision lucide d'une réalité parfois triviale à la plus ineffable beauté.

La version 2020 comprend ;

✔️ biographie longue de l'auteur

✔️ liste des œuvres

Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.

Publié le 23 août 1857, le livre scandalise aussitôt la société conformiste et soucieuse de respectabilité. Couvert d'opprobre, son auteur subit un procès retentissant. Le jugement le condamné à une forte amende, réduit sur l'intervention de l'Impératrice; il entraîne la censure de six pièces jugées immorales.

De 1861 à 1868, l'ouvrage est réédité dans trois versions successives, enrichies de nouveaux poèmes; les pièces interdites paraissent en Belgique. La réhabilitation n'interviendra que près d'un siècle plus tard, en mai 1949.

C'est une œuvre majeure de la poésie moderne. Ses 163 pièces rompent avec le style convenu, en usage jusqu'alors. Elle rajeunit la structure du vers par l'usage régulier d'enjambements, de rejets et de contre-rejets. Elle rénove la forme rigide du sonnet. Elle utilise des images suggestives en procédant à des associations souvent inédites, tel l '«Ange cruelle qui fouette des soleils» (Le Voyage). Elle mêle langage savant et parler quotidien. Rompant avec un romantisme qui, depuis un demi-siècle, loue la Nature jusqu'à la banaliser, elle célèbre la ville et plus particulièrement Paris.

Elle diffère d'un recueil classique, où souvent le seul hasard présente des poèmes généralement disparates. Ceux-ci s'articulent avec méthode et selon un dessein précis, pour chanter avec une sincérité absolue:

la souffrance d'ici-bas considérée selon le dogme chrétien du péché originel, qui implique l'expiation;

le dégoût du mal - et souvent de soi-même;

l'obsession de la mort;

l'aspiration à un monde idéal, accessible par des correspondances mystérieuses.

Nourrie de sensations physiques que la mémoire restitue avec acuité, elle exprime une nouvelle esthétique où l'art poétique juxtapose la palette mouvante des sentiments humains et la vision lucide d'une réalité parfois triviale à la plus ineffable beauté. Elle exerce une influence considérable sur des poètes ultérieurs aussi éminents que Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.

" Je crois sincèrement que la meilleure critique est celle qui est amusante et poétique ; non pas celle-ci, froide et algébrique, qui, sous prétexte de tout expliquer, n'a ni haine ni amour, et se dépouille volontairement de toute espèce de tempérament ; mais, - un beau tableau étant la nature réfléchie par un artiste, - celle qui sera ce tableau réfléchi par un esprit intelligent et sensible.

(...) Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons. " Baudelaire, ainsi, est tout entier présent dans ces Ecrits sur l'art qui sont l'autre versant de son œuvre et, en effet, selon son vœu, ouvrent bien plus d'horizons. Car dans ces pages écrites de 1845 à ses dernières années, ce n'est pas simplement le critique d'art des Salons que l'on découvre, mais le théoricien du romantisme et de l'imagination, du beau et du comique dans l'art, et finalement l'écrivain de cette modernité qu'il définit - et qui pour nous s'ouvre avec lui.

Dans ces trois textes contemporains des Fleurs du Mal - De l'essence du rire, Quelques caricaturistes français et Quelques caricaturistes étrangers -, Charles Baudelaire évoque, questionnant le rire et son innocence présumée, de nombreux noms de caricaturistes : Daumier, Gavarni, Hogarth... Alors critique d'art, il y excède cependant la forme de l'article, transformant ces réflexions sur le rire et la caricature en un petit triptyque secret pour sa poétique de la modernité. "Loin de se résumer à une façon accidentelle de croquer le réel et d'en faire rejaillir, par un effet de déformation concertée, les irrégularités et les hideurs, la caricature est pour l'artiste un instrument de recherche et un lieu d'invention. Elle est un miroir qui pense. " Henri Scepi

"Au sein de cette littérature où l’air est raréfié, l’esprit peut éprouver cette vague angoisse, cette peur prompte aux larmes et ce malaise du cœur qui habitent les lieux immenses et singuliers. Mais l’admiration est la plus forte, et d’ailleurs l’art est si grand ! " Charles Baudelaire

Redécouvrez ou découvrez les célèbres nouvelles fantastiques d’Edgar Allan Poe, maître du romantisme noir mondialement reconnu, traduites et préfacées par Charles Baudelaire, et magnifiquement illustrées par Tom Cuzor.

A cet ouvrage vient s’ajouter le fameux poème Le Corbeau, dans une traduction de Stéphane Mallarmé.

«Quel est celui d'entre nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?

C'est surtout de la fréquentation des villes énormes, c'est du croisement de leurs innombrables rapports que naît cet idéal obsédant.»

(Charles Baudelaire à Arsène Houssaye).

Le 1er septembre 1896, Jules Verne, qui a déjà raconté le pôle Nord avec les Voyages du Capitaine Hatteras et qui rêve de partir à la découverte du pôle Sud, s'adresse à son éditeur : " J'ai pris pour point de départ un des plus étranges romans d'Edgar Poe, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym. J'ai profité de ce que Poe l'a laissé inachevé et du mystère qui entourait certains de ses personnages. Une idée m'est venue, c'est qu'un de mes héros, qui croyait comme tout le monde que ce roman était une fiction, se trouve face à face avec une réalité. " Ainsi Jeorling en quittant les îles Kerguelen découvre que l'histoire de Gordon Pym, le jeune Américain de Nantucket, est une histoire VRAIE. Il se lance sur ses traces... Verne admire dans les œuvres de Poe " la nouveauté des situations, la discussion des faits peu connus, le choix de ses sujets, la personnalité toujours étrange de ses héros, leur tempérament maladif et nerveux... " Il prend ici sa suite. En cette année de célébration de Jules Verne, il est particulièrement passionnant de découvrir, à travers la lecture successive des Aventures d'Arthur Gordon Pym et du Sphinx des glaces, la filiation des deux romanciers. Deux courts essais de Baudelaire et de Verne sur Edgar Poe complètent ce volume.

Les Fleurs du mal, mythique recueil de poésies signées Baudelaire, provoque le scandale dès sa première parution en 1857. Tonalité rompant avec le romantisme, structure du sonnet battue en brèche, obsession de la mort, exploration de la souffrance : le spleen baudelairien va durablement animer les conversations du monde littéraire... Après avoir exploré la vie du poète à travers Mademoiselle Baudelaire, alias Jeanne Duval, vénus noire au cœur de l'œuvre de Baudelaire, Yslaire offre son inépuisable talent graphique aux Fleurs du mal.

Illustrant les cent poèmes de la version de 1857, avant le procès retentissant de Baudelaire qui en fera écarter six parties jugées immorales, le grande maître de la BD moderne souligne de merveilleuse et vénéneuse manière toute la beauté, la profondeur et le mystère de l'art baudelairien. Le temps n'est rien pour les artistes qui, malgré la différence d'époque, finissent toujours par se rencontrer...

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