Chris Beckett

Merci à l'opération "Lire avec Booknode" pour m'avoir fait découvrir ce livre, via un intermédiaire, mais quand même. Sans cette opération, je n'aurais pas été intéressée au point de l'acheter, je pense.

Un livre de science-fiction pas comme les autres, je dirais. On est loin des progrès technologiques fabuleux souvent associés au genre. Ou des voyages inter-planètes. Ou des navettes spatiales, ou des extra-terrestres tous plus étranges les uns que les autres.

Au contraire, ici, on suit des humains perdus sur une planète, qui attendent avec espoir que la Terre vienne les sauver. Des humains qui ont régressé. En effet, ils sont les descendants de survivants d'un crash de navette qui date de plusieurs générations.

Et parmi tous ces humains qui se contente d'attendre le retour de Terre, sans chercher à évoluer, on suit John. Ce dernier est un humain un peu particulier, qui veut toujours faire changer les choses, aller plus loin, et cesser d'attendre le retour de Terre sans rien faire que survivre.

Ce roman est une espèce de critique de la société que j'ai trouvée très intéressante, abordée de façon simplifiée, mais très vraie. Il met avant tout l'une des caractéristiques humaines les plus marquantes : celle de toujours chercher à évoluer, de toujours chercher à aller plus loin que ce qui est connu, jusqu'aux limites du visible et du nommable.

Outre John, on a aussi quelques jolis personnages, attachants bien que secondaires.

On découvre également une faune et une flore extra-terrestre, propre à ce monde plongé dans le noir. En tant que grande curieuse, j'aurais apprécié plus de descriptions de cet univers.

Pour finir, j'avais lu dans certains commentaires que le langage un peu enfantin propre aux habitants de ce monde avait déplu. Perso j'ai pas été gênée, sachant qu'ils avaient régressé par rapport aux premiers habitants, et puis ça fait partie de ces nouveaux humains. Il suffit juste de s'y habituer.

En conclusion, une petite lecture bien sympa, quoique pas exceptionnelle. De la science-fiction plus "abordable", car moins de termes techniques un peu bizarres, mais pas représentative du genre.

C'est une très bonne surprise, je ne m'attendais pas à être autant transporté dans le récit qui est prenant. Les dimensions science-fiction, exploration, psychologie sont très bien exploitées par l'auteur possédant de surcroît une plume travaillée et précise. Les dialogues comme les descriptions nous plongent dans un monde fait de traditions, une ambiance sombre et inquiétante que vient basculer John Lampionrouge, un personnage définitivement fascinant à suivre.

Je ne sais que penser de ce livre...

Y a matière à faire un roman d'enfer mais là l'intrigue est simpliste, le dénouement banalement plat et les personages trop caricaturaux. Alors que l'univers mis sur pied aurait pu prendre plus d'ampleur, on a l'impression que l'on revisite un énième remake d'Adam et Eve déchus sur Terre dont la progéniture aurait tellement pululé qu'elle aurait colonisé la planète entière...

Scène Spoiler(cliquez pour révéler) de la fabrication des vêtements chauds qui rappelle étrangement les histoires de notre propre avancée vestimentaire lors de la Préhistoire...

Je n'arrive pas à dire si j'ai aimé ou détesté ce livre !

J'ai aimé le contexte de l'histoire, on se trouve sur une nouvelle planète : Eden. J'ai aimé voir les personnages évoluer et découvrir cet environnement.

Mais les choses que j'ai apprécié s'arrête là, j'ai vraiment détesté le personnage de Jonh ! Il est tellement égoïste et imbus de lui-même !

J'ai eu énormément de mal à m'habituer à leur "langage" légèrement différent du notre, mais aussi au style d'écriture qui rend le déroulement de l'histoire extrêmement long !

Malgré tout, j'achèterai peut-être le prochain livre juste pour voir si l'histoire devient plus intéressante !

Ah ce livre avait tout ! L'univers, le côté décalé, mais finalement j'ai eu énormément de mal à le lire. Il est resté entamé au premier chapitre pendant un mois et il est était impossible pour moi de me mettre dedans je n'avançais pas du tout. Je me suis forcé à le lire et finalement c'est un mi-regret. Je n'ai pas accroché au style qui est assez différent je trouve mais pourtant l'intrigue est vraiment intéressante et l'univers est très bien développé. J'hésite à me lancer dans la lecture du second tome.

J'ai préféré ce tome au précédent. Je trouve que toute l'intrigue autour de l'anneau et de la Mère est plus palpitante que celle de John dans Dark Eden.

Lecture intéressante mais je suis très mitigée sur ce roman.

L'univers, l'histoire sont plutôt bien amenés, on découvre la naissance de ce jeune peuple d'enfants déchus de la planète Terre qui attendent avec patiente que leur grande sœur vienne enfin les chercher...

John est un personnage que l'on aime détesté, sa vision du monde va leur permettre d'évoluer mais il est avant tout un homme qui a besoin d'attention et qui aime le pouvoir qu'il a sur les autres.

La fin me laisse un peu sur ma faim même si j'ai bien aimé le dénouement !

Je ne lirais pas la suite (c'est bien la première fois que cela m'arrive !), les résumés ne m'intéressent pas et je n'ai pas suffisamment apprécié ce livre pour me replonger dans son univers.

J'avais hâte de lire Dark Eden, de découvrir cette planète et ses ressources, de découvrir le mode de vie de ses habitants, les énergies qui sont exploitées pour la survie du groupe... Cependant, je dois avouer que la déception m'a un peu submergée lorsque je n'ai pu adhérer au livre. En effet, l'écriture ne m'a pas du tout plu et me laissait perplexe avec une frustration folle. Je ne dirai pas que je ne conseille pas ce livre. Il s'avère juste que je n'y ai point accroché, ce qui arrive parfois...

Pas si noir, il y a de l'espoir

Troisième roman de l'auteur, mais le premier semble-t-il, à avoir été traduit en français. Il a obtenu le prix A.C. Clarke en 2013.

Sur une planète où la lumière provient des seuls êtres vivants (animaux ou végétaux), un groupe de 500 humains tente de survivre. Tous descendants d'un couple de spationautes échoués sur cette mystérieuse planète, on les retrouve 160 ans plus tard. La consanguinité a fait son oeuvre et le groupe stagne, régresse même, attendant vainement des secours de la Terre, entassés parmi les vieux gros rochers de Boule-de-Lave, formant Famille. Mais John Lampionrouge veut voire plus grand, explorer le monde, s'émanciper... au risque de se faire des ennemis parmi les attentistes.

Un peu de science. On estime à 50 le nombre de personnes nécessaires pour une viabilité à cours terme et limiter la consanguinité. 500 étant la valeur refuge. 150 étant suffisant pour une reproduction normale à 2000 ans. OK, là on a deux Adam et Eve modernes (la référence « Eden » ne vous aura pas échappée) et on est dans la consanguinité plein pot, à grand renfort de becs de lièvre et pieds griffus. En même temps, d'après un certain livre très connu, on est tous issus d'un seul homme et d'une seule femme. Chacun se fera son opinion.

On aurait pu situer l'action au temps préhistorique, à l'époque des chasseurs cueilleurs, stade auquel a régressé Famille. Néanmoins toute oeuvre de science-fiction pourrait être transposée à une époque déjà vécue par l'humanité, ce n'est pas la question. D'ailleurs le background est particulièrement original et contribue grandement à la réussite du livre. Tout n'y est pas expliqué loin de là, puisqu'on se contente des connaissances lapidaires et fragmentaires des descendants, mais il nous offre une atmosphère assez pesante tout à fait raccord avec la vision assez pessimiste du livre.

Le choix du langage, avec des mots dont le sens a été oublié ou terriblement déformé et tour à tour drôle et pathétique, un choix de vocabulaire limité pour bien souligner la dégénérescence du groupe. Par contre, je n'ai pas aimé cette répétition systématique (il est gentil-gentil, malin-malin, c'est dur-dur ect...) de certains mots, le texte se suffisait à lui-même et avait, selon moi, atteint son objectif, sans avoir besoin de cet artifice supplémentaire.

Les amateurs de hard science ou du côté technologique de la science-fiction, par contre, oubliez ! (Non pas le livre, il est très sympa, mais ce pan du récit). L'histoire des spationautes échoués ne nous est contée qu'à travers les souvenirs déformés des descendants.

L'auteur aborde dans son histoire, la dynamique des groupes, l'exercice et la prise du pouvoir, la montée progressive de la violence, les rapports humains (et sexuels) sans tabous, dans cette société aux valeurs morales dictées par les impératifs de la survie, le besoin d'émancipation de la jeunesse, dans toute sa hardiesse mais sans jamais être lourd ou didactique. Simplement à travers l'histoire de John Lampionrouge et quelques comparses.

C'est facile à lire, c'est original, ce n'est pas larmoyant ou déprimant (contrairement à ce qu'on aurait pu penser de prime abord) mais plutôt plein d'espoir (pessimiste, mais plein d'espoir, ne serait-ce pas antinomique ?). Un chouette petit livre de sf intelligente.

Beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire car l'auteur a choisi de dévoiler petit à petit le fond de l'histoire. Ce qui a pour conséquence d'alourdir un peu la lecture, mais cela en devient passionnant, en route pour le deuxième tome.