Éric Fottorino

Très beau

J'avoue être assez perplexe sur ce livre. Bon, il faut dire qu'on sent une grande émotion de la part de l'auteur, envers son père biologique et cette famille qu'il n'a pas connu. Et l'histoire est belle, surtout le dernier chapitre qui m'a beaucoup touchée. Mais l'écriture est par moment étrange, au point que j'ai du souvent relire plusieurs fois la même phrase pour la comprendre. On a le droit à pleins de jeux de mots et de sons qui m'ont perturbée, ce qui ne pas la lecture toujours très facile.

J’aime faire du vélo ! Déjà parce que j’en fais toujours, même parfois en compétition à mes heures et à mon envie ! Alors même si aujourd’hui, je me défis plus à mettre un dossard que je ne peux vaincre les autres, c’est toujours avec un sentiment de liberté, de bien-être et d’accomplissement de partir seul, en groupe, par monts et par vaux.

Ah quel bonheur ! Quelle liberté !! Quels sentiments exaltants de monter à vélo, à parcourir seul les routes de campagne, les cheveux au vent, les pensées vagabondes. C’est une activité solitaire, presque intime, une conversation secrète avec soit-même, son vélo, ses voix qu’il faut sans cesse choisir, les éléments, la nature… Et pourtant qui ne se pratique pas seul. Il y a toujours de belles et saines rencontres à vivre à bicyclette !

Puis il y a eu les affaires de dopage, de triche… Festina, Ris, Ullrich, Armstrong, Menthéour… Et notre beau monde du vélo s’est quelque peu écroulé, emportant nos illusions, nos rêves, notre admiration et notre enfance. J’ai pris du recul depuis ! Mais j’avoue qu’au fond de moi je conserve toujours une pointe de retenu, de l’innocence en moins…

Alors, cette lecture des maillots jaunes d’Eric Fottorino m’a replongé avec douceur et joie dans tous ses souvenirs d’enfance, la candeur de mes premiers tours de roue avec mon frère qui rêvait de Tour de France à chaque départ pour l’école de cyclisme de Villeneuve Saint Germain. Oui, nous aussi, nous rêvions de peloton, de sprint rageur, de grandes échappées dans les cols mythiques des Alpes et des Pyrénées. Nos héros étaient certes plus contemporains que ceux d’Eric Fottorino mais notre admirations, notre identification, nos mots et nos jeux étaient les même.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette lecture c’est toutes les références et les citations des grands conteurs du tour de France, comme Blondin, Pastoureau, Magne, Serge Laget, parce que finalement si toutes ses grandes plumes, ses voix, n’étaient pas là pour nous faire ressentir l’intérieur, l’exceptionnel de la course, des hommes, de leurs abnégation, le tour ne serait pas aussi jaune, pas aussi grand…

Quand à moi, je leurs ai pardonné… Mes maillots jaunes délavés ont retrouvé de la couleur. Merci à Eric Fottorino d’avoir ranimer toutes ses émotions, tous ses mois de juillet...

L’intention est louable, ces morts qui empêche d’être à l’heure, déshumanisés, tenter de leurs rendre un visage ou au moins une histoire est un beau geste. Il y a de belles tournures de phrases seulement je trouve qu’il parle pour ne rien dire une bonne partie de ce petit livre. Il tourne vite en rond et répète la même chose de différente façon. Il tente de faire passer le silence du suicide et la douleur d’inconnu au premier plan, malheureusement, ça n’a pas fonctionné sur moi.

C’est plus une réflexion personnelle qu’un essai sur le sujet, ça ne me dérange pas mais je trouve que ça manque de profondeur et l’auteur tourne vite en rond. Les quelques témoignages n’apportent pas grand-chose selon moi.

ce récit m'a pris aux tripes , un beau livre sur la relation père fils . Une belle autobiographie entre un père et son fils adoptif et c'est en cela que ce livre est puissant . Merci

Je n'ai pas pu le finir.

Écriture particulière. Je n'ai pas compris où il voulait en venir ; je me suis même demandée si ce n'était pas un guide du routard de Nice !

Ce livre est tout simplement magnifique.

Le récit que nous délivre l'auteur est vrai, émouvant et plein de confessions douloureuses. Il a su captiver notre attention en mélangeant savamment son passé et son présent.

Auteur que je n'ai jamais lu, alors pourquoi pas ? Je me dis, aux premières pages parce qu'il parle de sa famille, encore un auteur français nombriliste. Mais l'écriture est belle. L'histoire devient prenante, au point qu'elle m'empêche de le poser. Et finalement je l'ai beaucoup aimé. C'est plein de sensibilité et tendresse et la description des rues de Nice n'est pas pour me déplaire. 3 frères sont convoqués par leur mère qui leur apprend qu'ils ont une soeur que la grand-mère avait décidé de placer. Il faut préciser qu'à 17 ans, elle a déjà accouché d'un enfant, Eric, le narrateur qui va partir à la recherche de ses origines. Emouvant !

Un livre sur la parentalité, la difficulté d'être mère et en prime la violence de l'église catholique. Le ton est un peut larmoyant à mon goût. J'entends son propos, mais le sujet ne provoque pas d'émotion chez moi.C'est peut-être salutaire. Il a dépassé le ton journalistique mais sa prose joue un peu trop avec le pathos. Il manque une distance qu'il est peut-être difficile d'atteindre avec ce genre de sujet. Mention honorable mais...

Pas seulement pour les puristes ou les passionnés de la petite reine, cet éloge est rempli de beauté, de poésie, de vie. Il faut le lire en s’imaginant à la place des coureurs ou de l’auteur et prendre son temps pour s’imprégner des situations variées qui nous amènent au vrai sens de la vie. Le passage sur l’expérience de l’auteur dans la course du Midi Libre est une anthologie.