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Tous les livres de Hermann Hesse

Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : " Ce livre m'a réappris à lire "), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des œuvres phares de la littérature universelle du XXe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l'éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d'ombre.

Un jour vient où l'enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n'arrive pas à trouver la paix de l'âme recherchée. Puis c'est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l'accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu'il acquiert en font un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire. Il s'en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C'est là que s'accomplit l'ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d'une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d'une rare maîtrise, Siddhartha, roman d'une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature.

Histoires d'amour surprendra peut-être les fervents lecteurs du Loup des steppes ou de Siddharta. Maître à penser d'une jeunesse impatiente et révoltée en quête de spiritualité, Hermann Hesse se révèle ici comme un maître à aimer. Ou à souffrir. Au-delà de quelques brillantes variations historiques et littéraires (comme La Conversion de Casanova, jeux d'ombres et Chagrin d'amour), ce recueil de récits composés entre 1900 et 1924 est riche de résonances autobiographiques. Hermann Hesse y peint ces bourgades d'Allemagne du Sud dont il était familier. De même qu'il évoque les épisodes difficiles de sa vie amoureuse. La fable lyrique des Métamorphoses de Pictor constitue, par exemple, une déclaration d'amour à Ruth Wenger, sa deuxième épouse. L'amour timide, l'amour audacieux, l'amour sans espoir, l'amour fou et la jalousie qui l'accompagne... Hesse les évoque avec leur cortège inévitable de trouble et de désenchantement. Plus précisément, il semble que ce soit dans cette confrontation incessante de l'amour et de la douleur que l'écrivain puise sa plus ample force créatrice.

Voici, réunis pour la première fois en un volume, les plus beaux textes des dernières années de Hermann Hesse.

Son œuvre d'écrivain accomplie, il se consacre désormais à l'ultime défi de sa longue vie d'écrivain accepter avec grâce la vieillesse et l'approche de la mort. Souvenirs intimes, esquisses croquées sur le vif, petits poèmes en prose et en vers, portraits (tel celui d'une vieille paysanne avec laquelle il aime bavarder), aphorismes, courts traités philosophiques - chaque page de ce recueil est à la fois grave et radieuse : " La vallée s'éveille frissonnante dans le vent du matin, Un petit bruit sec, les châtaignes tombent à terre, S'ouvrent avec un sourire dur et lumineux.

Je ris aussi. "

Qu'adviendrait-il si, un jour, la science, le sens du beau et celui du bien se fondaient en un concert harmonieux ? Qu'arriverait-il si cette synthèse devenait un merveilleux instrument de travail, une nouvelle algèbre, une chimie spirituelle qui permettrait de combiner, par exemple, des lois astronomiques avec une phrase de Bach et un verset de la Bible, pour en déduire de nouvelles notions qui serviraient à leur tour de tremplin à d'autres opérations de l'esprit ? Cette extraordinaire mathématique, c'est celle du jeu des perles de verre, que manie parfaitement Joseph Valet, héros fascinant et ludi magister jonglant avec tous les éléments de la culture humaine.

Récit d'anticipation, roman d'éducation intellectuelle et religieuse, utopie pessimiste, Le Jeu des perles de verre est une des plus amples et savantes constructions littéraires d'Hermann Hesse.

Six nouvelles écrites entre 1908 et 1922. Les cinq premières décrivant l'itinéraire de cinq hommes,trois jeunes gens - un séminariste, un collégien, un apprenti - et deux missionnaires, saisis par la nostalgie du vagabondage et le démon de la sensualité. En épilogue, la sixième nouvelle livre le portrait d'un vieil ascète jetant l'anathème sur les jouisseurs, sa fureur imprécatoire s'éteignant dans une sorte de toedium vitoe où, dans La Conversion de Casanova, Hesse avait déjà installé le lit du vieux

Casanova.

Entre vice et vertu, mensonges et prières, foi et révolte, débauche et ascèse, crime et innocence, sublimation et amours mercenaires, le sextuor de Hesse vit des aventures médiocres mais rêve, comme Hypérion, d'une Diotima qui le rendrait à l'harmonie originelle. Le romancier pensait que ses textes sont les biographies d'une âme, des monologues dans lesquels une seule personne est considérée dans ses rapports au monde et à son propre moi. Berthold est un monologue en six tableaux représentant les trois âges d'une vie aiguillonnée par la seule quête de soi.

Pourquoi lui avait-on " inoculé l'idéal vulgaire et creux d'une ambition sordide et épuisante " ? Ainsi s'interroge le héros de Hermann Hesse, Hans Giebenrath, un adolescent aux dons et à l'intelligence exceptionnels mais que le protetantisme et des méthodes d'enseignement impitoyables et orgueilleuses vont broyer sans remords. Hans ressemble comme deux gouttes d'eau à l'écrivain. Comme lui, il éprouve une attirance pour la nature, l'évasion et le rêve, et la nostalgie du monde lumineux d'autrefois. C'est un artiste. Il est aussi de la race des rebelles et des exaltés qui refusent l'embrigadement, l'insertion forcée dans un cadre de vie. Récit bouleversant et pathétique, encore empreint d'un certain romantisme, L'Ornière (1906) symbolise le drame et la détresse de l'" incompréhension ".

description de l'éditeur

Les sept nouvelles réunies dans ce volume illustrent, avec une grande diversité de tons et de styles, la durable modernité de Hermann Hesse.Du court texte « Le loup », écrit en 1903 et si emblématique du futur auteur du Loup des steppes, jusqu?au «Mendiant » de 1948, Hesse approfondit constamment son art et sa pensée. Kafkaïen dans « Si la guerre durait encore deux ans » (1917), précurseur de l?ironie postmoderniste dans « Une ville touristique du Midi » (1925), il est, surtout, dans « Les Frères du Soleil » (1904), « L?homme qui voulait changer le monde » (1910) et « Robert Aghion» (1912), le chroniqueur de l?être marginal, de l?inadapté, du perpétuel étranger qui ne peut se couler dans le moule trop étriqué que lui propose la société et qui est porteur d?une vision généreuse, sinon spirituelle.

Un chef d'oeuvre

En Allemagne, au Moyen-Age, le jeune Goldmund est amené dans un monastère pour se vouer à Dieu. Cet enfant beau et blond, sociable, naïf, ne tarde pas à s'attirer l'attention et l'affection des moines, y compris et surtout du bientôt moine Narcisse. Tous deux sont très doués, font partie de "l'élite", mais si chez Narcisse, c'est l'intellect qui prime, la science, la théologie et l'enseignement, c'est à la vie elle-même que Goldmund se voue. Ce sont finalement leurs différences qui les lient. Narcisse, dans sa sage jeunesse, dévoile à Goldmund que son destin ne se jouera pas dans le cloitre. Goldmund s'enfuit du monastère. S'ensuivent pour lui des années de vagabondages et d'aventures galantes, errant sans but, s'enivrant du parfum de l'expérience jusqu'à la lie. Puis un jour, le déclic : il "rencontre" une statue en bois dans une église et pour la première fois, il a un but : il sera sculpteur, pour mettre son âme dans la matière et y fixer des morceaux d'éternité.

Sur le thème unique des fiançailles, Hermann Hesse multiplie les angles d'approche, les attaques, les points de vue. Il déploie toutes les facettes d'un talent encore juvénile pour rendre compte de cet événement si singulier qui, par la promesse, lie l'amour au temps et, par l'attente, le temps à l'amour.

Les onzes nouvelles qui composent le présent recueil ont été écrites par Hermann Hesse avant l'âge de trente-cinq ans. Recouvrant une période de douze ans de la vie de l'auteur, elles permettent de suivre la maturation d'une vision du monde ainsi que l'émergence d'une écriture exemplaire.

Esprit tourmenté, déjà en proie aux déchirements d'un mariage malheureux, Hermann Hesse s'attarde sur ces fiançailles qui font du monde le témoin de l'amour, de l'argent, le garant du sentiment - le héros du la nouvelle Fiançailles s'appelle Ohngelt ; Sans-Argent -, du temps le tombeau de la passion.

Hesse se révèle un humoriste hors pair lorsqu'il observe ses semblables. Mais souvent plus sombre, il considère que l'amour est immanquablement frappé du sceau du malheur : les contraintes de la société que condense l'épisode capital des fiançailles ne sont rien auprès des tortures que s'infligent ceux qui s'aiment.

Un homme entreprend de raconter le voyage en Orient qu'il a autrefois accompli. Le long de cet parcours initiatique et symbolique autant que réel, il accompagne des pèlerins, des "éveillé" pour reprendre le langage piétiste de Hermann Hesse, qui s'acheminent sur les routes de la connaissance. "Nous marchions vers l'Orient, mais nous traversions aussi le Moyen Age ou l'Age d'Or, nous parcourions l'Italie et la Suisse, mais nous campions aussi parfois au Xè siècle et logions chez les patriarches et les fées".

Cette aventure traversée d'illuminations, de certitudes et de doutes, représente pour Hesse la voie vers la sagesse, l'accomplissemnt de soi, la découverte de son identité.

On sait que la nature est un élément primordial de l’œuvre de Hermann Hesse dont Peter Camenzind présente un aspect nouveau. Le héros de ce livre conte son enfance dans un village suisse où des montagnards mènent une vie laborieuse. La beauté de ce qui l'entoure nourrit les méditations de Peter.

Cependant, devant sa répugnance pour les travaux de la terre, son père l'autorise à gagner la ville pour y faire des étude. A Zurich, le jeune homme fait ses humanités et se lie avec un garçon de son âge, Richard, aristocrate, musicien, qui lui révèle les joies de. l'amitié tout en lui donnant confiance en ses dons d'écrivain.

Un amour sans espoir avec une Italienne conduit Peter à chercher dans l'alcool une consolation qu'il réprouve mais dont il ne peut se passer.

Dorénavant, la nature dans sa splendeur s'affirmera comme le recours suprême pour l'adolescent tourmenté, puis l'homme que devient le héros de Hesse. Elle lui permet de compenser de nouvelles blessures de l'amour et celles aussi que causent les amitiés interrompues par la mort.

Après de longs séjours en Italie, Peter retourne à Bâle, où il poursuit sa carrière littéraire. Finalement, il rejoindra les montagnes qui l'ont vu naître, ayant au coeur le grand poème qui justifiera sa vie.

L'Allemagne, début de siècle. Knulp, un vagabond vieillissant juste sorti de l'hôpital, revient au village de son enfance : il est malade, diminué, épuisé par ses années d'errance. Sans logis, il va de maison en maison, s'installe au gré de sa fantaisie chez l'un ou chez l'autre. Mais l'accueil qu'il reçoit est faussement chaleureux. Méfiance et rancune sont dans les têtes. Ses anciens camarades lui reprochent d'avoir gâché les dons qu'il possédait et de s'être abandonné à la vacuité de la vie de bohème... Avec Knulp, Hermann Hesse a brossé l'un de ses plus beaux portraits littéraires. Celui d'un être libre qui, pour orienter son existence, a préféré le rêve aux conventions sociales. Personnage complexe et attachant, Knulp compose une figure fascinante de dilettante doué dont le lecteur pénètre peu à peu les pensées les plus secrètes... Roman magique, apologie de laliberté, de la désinvolture et du désintéressement, Knulp est aussi une superbe méditation sur les blessures secrètes, la solitude et l'échec.

Ecrits entre 1899 et 1962, les 37 textes de ce volume, la plupart inédits en français, parlent de la musique, de la peinture, de livres, de paysages, de rencontres avec des hommes. Hesse propose un nouveau rapport à l'existence, une sorte de programme qu'il nomme "l'art de l'oisiveté" : un art du regard qui prône l'humour, le scepticisme, l'esprit critique, bref, la liberté de l'individu.

Rosshalde, c'est le nom du domaine, quelque part en Allemagne, où vivent un peintre de grand talent, Johann Veraguth, son épouse Adèle et leur petit garçon Pierre, avant la Première Guerre mondiale. La nature y est somptueuse et la vaste maison est une de ces demeures de famille synonymes, pour le cœur de beaucoup, de souvenirs précieux. Mais ici la réalité est tout autre : l'enfant, sensible et fragile, devient une source de conflit entre ses parents, qui ne communiquent plus et se déchirent. Victime de la haine des adultes, il tombe gravement malade. Ce drame va déterminer en grande partie le destin de Johann, l'obligeant à poser un regard lucide sur sa vie, à renoncer aux mirages de la jeunesse avec dans les mains son unique bien : sa valeur d'artiste. Rosshalde reste en marge de l'œuvre de Hesse par un style inhabituel : un ton glacé qui sert merveilleusement bien le sujet du livre, l'incommunicabilité entre les êtres. Il questionne la valeur de l'engagement de l'artiste, le malheur en tant que fondement de l'acte créateur.

Dans Gertrude, Hermann Hesse a peint la vie d'un compositeur allemand de la fin du siècle dernier, personnage néoromantique des plus attachants en raison des affinités, des douches, des certitudes et des refus qui, dans une nature excessivement sensible, ne peuvent conduire qu'à des conflits.

L'existence tout entière de ce personnage d'exception, aussi ardente, sur le plan de la création musicale et de la vie affective, qu'elle est retirée en raison d'une infirmité due à un accident de montagne, aussi inquiète qu'elle est illustre, s'écoule entre l'art et un amour dont l'impossibilité, loin d'être arbitraire, est soumise à une logique parfaite. Gertrude, inspiratrice, objet d'un amour irréversible de la part du compositeur, se trouve être non seulement la jeune fille en robe claire dont l'apparition détermine une passion, mais encore, et surtout, la femme au nom de toutes les femmes, aux yeux d'un seul, le génie de la musique.

D'où une poésie toujours présente, intimement liée à l'analyse, que celle-ci ait pour objet la gamme d'un sentiment, la splendeur de l'altitude ou la magie que le foehn apporte avec son souffle. Sur la toile de fond d'un germanisme sans démons, ce roman du célèbre écrivain est une œuvre d'audience universelle.

Sept nouvelles sont réunies dans ce volume :

« Les frères du soleil » (1903), « Le nain Filippo » (1903), « Juin » (1904), « La ville » (1910), « Le cyclone » (1913), Le dedans et le dehors » (1920) « L'oiseau de Montagsdorf » (1932).

Ecrites au cours d'une trentaine d'années, elles expriment le lyrisme philosophique et la mélancolie existentielle de Hermann Hesse. oeuvres de jeunesse ou de la maturité, ces nouvelles reflètent un des thèmes fondamentaux de l'auteur : la solitude commune au jeune homme aussi bien qu'au vieillard devant un monde qu'ils ne reconnaissent pas. La diversité des sujets, loin de nuire à l'unité de l'ensemble, la renforce puisque la lumière, quelles que soient les nuances appropriées, vient d'un même foyer, le regard que l'écrivain a jeté sur le monde.

Ainsi, s'ordonnent les récits inspirés par la maison des vieillards ; une aventure cruelle à Venise, au XVIIIe siècle ; des rêveries avant la rentrée scolaire ; l'éternel retour qui donne à la nature une revanche sur la ville ; l'adolescence au seuil de l'amour. L'avant-dernier conte se rattache à la science et à la magie ; dans le dernier, paraît un oiseau imaginaire, symbole du destin.

La nouvelle qui donne son titre à cet ouvrage met en scène un peintre, Klingsor, qui tente, au soir de sa vie, de faire le bilan d'une existence désordonnée, marquée par ses nombreuses angoisses, ses cicatrices d'enfant jamais refermées et ses nombreuses conquêtes féminines. Condamné à devenir bientôt aveugle, il peindra une ultime toile, un autoportrait contenant la part d'ombre et de mort indispensable à toute grande œuvre. La Scierie du marbrier explore l'absolu de l'amour, Âme d'enfant les terreurs de l'enfance, la révolte, l'espoir, l'impossibilité à s'expliquer. Dans Klein et Wagner, un homme se perd pour des raisons trop réelles et pour d'autres, imaginaires.

Demian - Histoire de la jeunesse d'Émile Sinclair est le roman d'une adolescence, un roman d'initiation, de formation, et l'un des chefs-d'œuvre du genre.

Demian enseigne à Émile Sinclair à ne pas suivre l'exemple de ses parents, à se révolter pour se trouver, à s'exposer à la fois au divin et au démoniaque, à traverser le chaos pour mériter l'accomplissement de sa destinée propre.

Au fond, à quoi sert l'enfance dans la viellesse ? À rêver, à mûrir, à devenir adulte. Raconter sa propre enfance n'est donc pas simplement une affaire de mémoire. C'est un travail de transformation littéraire qui a pour fonction de transmettre une certaine conception de la vie. C'est, finalement, transformer sa vie en oeuvre d'art.

Hermann Hesse est-il un conteur, un romancier, un philosophe, un voyageur ou un pèlerin sur les chemins de la connaissance et de la vérité ?

A travers les pages de ce recueil, il s'engage et nous engage entre rêves, magie et méditations. Il écoute la voix secrète de celui qu'il nomme l'homme sage : "Ses paroles me rendent triste, moi, lecteur profane, et elles me désespèrent, car chacune d'elles possède cette force, cette éternelle jeunesse de l'enthousiasme et de la foi qui me remplissent de l'envie et du désir de retrouver le pays perdu."

La marche vers ce pays perdu n'est que le chemin vers soi-même.

"Une petite ville d'autrefois" est un recueil de nouvelles. Chaque texte peint à la fois un personnage et une petite bourgade, avec ses moeurs, ses travers, ses habitudes... Les deux dernières nouvelles sont assez ironiques et plongent le lecteur dans un univers absurde, dominé par la logique de la guerre et des lois eugéniques... Un univers qui annonce la société nazie...

Magie blanche ou magie des mots ? Hermann Hesse s'est toujours rêvé magicien. Jusque dans ce pays d'enfance dont il cherche ici à réemprunter les chemins, comme ce jeune homme qui rentre chez lui après un long voyage à l'étranger. Mais les vacances se terminent et il faut reprendre la route. Les belles années s'achèvent, l'été prend fin : « Mon père et ma mère sont morts, le pays de l'enfance n'est plus qu'un souvenir plein de nostalgie; aucun chemin n'y conduit plus. »

Partout et toujours, le seul devoir moral, pour l'individu, est d'obéir aux forces intérieures qui l'habitent. Voilà ce que Hermann Hesse écrit à "un jeune artiste", le 3 janvier 1949 : "La mise au pas des individus, même avec les meilleures intentions du monde, va à l'encontre de la nature et ne conduit pas à la paix et à la sérénité, mais au fanatisme et à la guerre."

Hermann Hesse a vécu près de la nature toute sa vie. Grand marcheur, il consignait par écrit, au retour de ses promenades, ses observations et ses expériences. Ces notes sont le terreau d'une partie importante de son œuvre et ont inspiré ses plus belles pages. Mais Hesse était également un jardinier passionné. Nul mieux que lui ne sait décrire l'éclosion de la végétation au printemps, le vol d'un papillon dans la langueur d'un après-midi d'été, le plaisir de brûler des feuilles en automne, la clarté d'un matin de gelée blanche. Les vingt deux textes que nous présentons ici - articles, essais, notes, passages du journal et de la correspondance de l'écrivain -, tous inédits en français, sont une introduction à l'un des aspects fondamentaux de sa pensée. Ils constituent également une merveilleuse initiation à l'art d'observer la nature.

Les cinq nouvelles réunies ici ont été écrites entre 1896 et 1949. Herman Hesse revient sur ses années d'apprentissage, évoquant son amour de la nature, des livres, ses premières amitiés et ses prises de conscience.

On part pour se retrouver. Ainsi, quand Hermann Hesse entreprend ce court voyage à Nuremberg, quelques années après la Première Guerre mondiale, des rêves anciens, des images de son enfance remontent à la surface et troublent la vision du paysage actuel. Il se laisse guider par son âme, pour faire résonner un monde profond, enseveli sous les apparences du progrès : "Car nous n'avons rien à apposer à l'ancienne culture et ne pouvons que constater la destruction de celle-ci par une technique sans âme. C'est notre désastre contemporain."

nouvelles, traduit de l’allemand et présenté par Edmond Beaujon.

Contient trente et une nouvelles écrites entre 1900 et 1953.

La conversation de Casanova s'ouvre et se clôt sur deux nouvelles de fin de vie : la retraite du jouisseur et le taedium vitae d'un homme qui a voulu, une seule fois, retrouver une seconde jeunesse. Les quatre nouvelles centrales font le portrait d'une jeune qui prête l'oreille et n'entend partout que la chanson du déclin, la " mélodie frelatée de la vie ". Tout pourrit, durcit, mais jamais ne mûrit : " Tout avait changé, et tout était pourtant ridiculement reconnaissable. " Deux lois régissent le monde, la décomposition et la répétition. Deux lois régissent la vie de l'homme, le besoin et l'ennui. La pourriture au-dehors, le vide au-dedans : c'est une jeunesse spectrale que décrivent ces fragments d'une autobiographie rêvée.

"C'est un bonheur que de se constituer progressivement une belle petite bibliothèque avec des moyens modestes en bravant toutes les difficultés ; c'est un sport passionnant ! " (Hermann Hesse)

Vivant dans le commerce intime d'ouvrages rares ou bon marché, Hermann Hesse dresse ici pour nous le catalogue d'une bibliothèque universelle. Avec une prédilection marquée pour les civilisations indienne et chinoise, il nous fait partager ses joies, ses découvertes, ses amours.

Rassemblant des œuvres de toutes les époques, de toutes les cultures, l'auteur de Siddharta, de Demian et du Loup des Steppes, envisage cette bibliothèque idéale comme un vivier dans lequel le lecteur peut puiser pour parfaire son bagage et enrichir sa vie.

"Spells of Enchantment" brings together the best literary fairy tales ever written, arranged to provide a sense of the history and evolution of this ancient genre. Focusing on the work of the most gifted writers of the great Western literary movements from classical times to the present, Jack Zipes's collection shows how some of literature's most creative minds have tried their hand at mixing the magic ingredients of the fairy tale - and how the genre has been marvelously transformed according to each writer's particular genius.Including more than sixty tales by such master practitioners of the art as Perrault, Voltaire, Goethe, Hoffmann, Hawthorne, Wilde, Yeats, Hesse, Thurber, Calvino, Philip K. Dick, Robert Coover, and Angela Carter, this authoritative, original, and unique volume is sure to bewitch readers of all ages.

L'éditeur allemand de Hesse avait, en 1975, publié pour la première fois un ensemble de contes (Die Märchen) parus à différentes époques de la vie de l'auteur : les premiers sous le titres Contes en 1920, d'autres réunis dans le volume intitulé Fables en 1935, d'autres encore dans Voyages imaginaires, paru en 1945.La présente édition est une sélection de contes extraits de cette édition allemande et de deux autres recueils, Iris et Innen und Aussen, reflètant fidèlement la production de Hesse dans ce genre si particulier jusqu'à la fin de sa vie.Le rêve et l'imagination ne sont rien d'autre que des formes de l'amour", écrivait Hesse en 1920, à l'époque de la publication de ses premiers contes. Ce à quoi s'attache ici Hesse, c'est à ces possibilités prodigieuses, merveilleuses de l'enfance que nous oublions pour devenir adultes.Et pourtant, pour qui sait voir et entendre, ces prodiges s'accomplissent constamment. La merveille devient réelle et elle indique, ne serait-ce que de manière fugace, l'ordre réel du monde.Couvrant une période de près de quarante ans de production littéraire, ce recueil de contes offre à tout lecteur de Hesse une matière totalement inédite et un éclairage nouveau sur une facette du talent de l'auteur du Loup des Steppes."

Hermann Hesse publia Gedenkblätter (Feuillets d'album) en 1937, deux ans après le suicide de son frère cadet. Deux éditions successives, en 1950 et en 1984, vinrent compléter ce noyau de textes consacrés à ses amis et contemporains et aux membres de sa famille. En 1937, Hermann Hesse a 60 ans, il n'a plus rien à prouver sur le plan littéraire, son œuvre romanesque est quasiment achevée, mais sur l'homme, la femme, l'enfant, l'ami, disparus, il va se livrer comme jamais. On retrouve dans son cercle rapproché des peintres (Ernst Morgenthaler, Albert Welti), des musiciens (Othmar Schoeck), des confrères estimés (Romain Rolland, André Gide, Thomas Mann, Martin Buber), des figures oubliées par le temps, un camarade d'école, un mécène, et surtout, son père, ses sœurs et son frère. Ces textes dévoilent la sensibilité de l'homme, son sens profond de l'éthique et sa fidélité à des valeurs éternelles: le respect de la personne et de son originalité irremplaçable.

Comment bien lire et bien écrire, qu'est-ce qu'un bon texte, une bonne critique, quelles sont les peines et les joies de l'écrivain ; autant de questions abordées dans ces pages où chacun pourra mieux appréhender la nature et la portée de cette acte singulier qu'est l'écriture.

ROMANSPeter Camenzind / L?OrnièreRosshalde / Knulp / DemianLe Dernier Eté de Klingsor / SiddharthaEnfance d?un magicienLe Loup des steppes / Narcisse et GoldmundLe Voyage en OrientLe Jeu des Perles de VerreEdition sous la direction de Jean-Louis Bandet.

Le courage... Les Editions Bruno Doucey ne pouvaient rêver d'une thématique plus appropriée pour leur dixième anniversaire ! Non qu'il y ait une forme de bravoure à éditer des poètes, mais parce que toutes les valeurs portées par la maison depuis une décennie se trouve condensées en un seul terme drapé de lumière et de nuit : mettre du coeur à vivre et à chanter la vie, trouver la force de dire non, vivre en insoumis, se battre contre la maladie, surmonter le deuil, apprendre à fuir quand il le faut, oser être soi, se risquer vers l'autre, admettre sa fragilité, dépasser ses peurs, danser au bord du vide les bras tendus vers étoiles, et puis aimer encore, aimer à perdre la raison. En " dix variations sur le courage et un chant de résistance ", cette anthologie scelle un pacte avec la vie.

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