Jacques-André Bertrand

J'ai eu beaucoup de mal à suivre et à comprendre ce livre. Il part dans tous les sens à mon goût et c'est dommage.

Je n'ai pas aimé ... Au bout de quelques minutes j'avais mal au crâne, la plume de l'auteur m'oppressait, les mots s'enchainait, j'attendais la chute... mais rien ne venait.

Je ne sais d'où lui est venue cette idée assez saugrenue d'écrire sur les « choses », mot par lequel on désigne tout et n'importe quoi, mais c'est un exercice auquel l'auteur s'est livré avec beaucoup de sérieux et d'humour à la fois. Car, qu'on le veuille ou non, écrire sur une perceuse, un cadenas, une paire de lunettes, un aspirateur, un rond-point, un parapluie... et même un savon :)) Bref, c'est quand même spécial, pas si courant que ça.

Jacques A. Bertrand livre ses réflexions, amusantes, sympathiques, sur ces objets du quotidien que l'on emprunte machinalement, que l'on contourne, dont dépend parfois notre bonne humeur, sur lesquels reposent nos fesses, nous permettent de mieux y voir, de cacher quelques trésors ou secrets...

Ces sont de brèves histoires qui tiennent sur deux à trois pages chacune ; elles s'appuient sur des anecdotes historiques, littéraires, cinématographiques, sont issues de la réflexion, de l'imagination, de la culture et d'une bonne dose d'humour aussi d'un homme qui ne manque pas de définir tous ces mots, en donne l'étymologie, procède par associations d'idées.

Partir d'un verset de la Bible pour arriver à discourir sur un balai puis un aspirateur, ou encore partir de l'Homme de Cro-Magnon pour finir sur l'utilité du parapluie, voilà le ton, ce à quoi il faut s'attendre. A objets ordinaires seront associés des noms célèbres du monde de la musique, de la littérature, du cinéma, de l'histoire, de la peinture et encore de la chanson.

Rien qui provoque l'hilarité mais un exercice intéressant réussi, en tout cas que j'ai bien aimé découvrir.

Ce livre est un délicieux ensemble d'archétypes humains. D'une ironie mordante, mais sans vulgarité, Jacques A. Bertrand nous dépeint les caractères qui composent notre société, de ces détestables voisins qui ont la stupide idée de passer la tondeuse à l'heure de la sieste à ces différents Cons, plus ou moins sympathiques, qui parsèment notre existence, en passant par le psychorigide dont nous devrions nous méfier. Chacune des pages est prétexte à rire. L'on se sent si bien à parcourir ces ligne, l'on se sent tellement humain, après tout n'incarnons-nous pas tous ces archétypes auprès de ces autres que nous détestons tout autant qu'ils ne nous détestent nous ? Nous nous détestons, mais d'une haine amicale et sans arrière-pensée bien sûr. Par ailleurs, Bertrand manie avec tact les lettres et les mots, offrant dès lors un ensemble fluide qui se dévore comme une petite friandise que l'on regrette de ne pas avoir déguster pour faire durer le plaisir. Mais ce n'est pas un simple récit d'humour, Les Autres, c'est rien que des sales types est aussi une oeuvre intelligente, qui prête à sourire, mais aussi à réfléchir.

Rien de tel donc que la lecture de cet ouvrage pour se sentir avec humour, terriblement bien dans sa peau d'humain !

Un bon petit livre à la plume savoureuse et aux jeux de mots délicieux. Bref, un vrai régal !

Un immense coup de coeur pour ce petit roman, tout en pudeur, en poésie, délicieusement arrosé d'humour et de tendresse. J'ai ri. J'ai pleuré. J'ai tremblé. J'ai vibré. du début à la fin.

Le sujet est grave : l'homme atteint d'un cancer affronte ses angoisses, ses douleurs et les longues attentes hospitalières. Il souffre mais laisse l'humour sortir vainqueur du combat.

Sous chaque mot se cache un sourire, sous chaque phrase, une remarque épicée du malade sur son propre état. Un sens de l'auto-dérision lumineux que seul un humain gravement atteint dans sa santé est capable de ressentir et de partager.

Jacques A. Bertrand ne tombe jamais dans le larmoyant, le pathétique ou le désespoir. Avec pudeur et poésie, il ouvre les portes sur "la nébuleuse du Crabe" et permet un nouveau regard sur la maladie. Il invite à apprécier chaque instant pour ce qu'il est et à s'ouvrir à l'émerveillement.

Un roman au ton juste, vrai, sensible qui m'a chamboulée et qui m'a touchée au plus profond de mon âme. J'en ressors avec une joie surprenante, une envie de vivre encore plus forte et un sentiment de gratitude souriante.

Les premiers chapitres sont assez "humoristique", beaucoup de jeu de mots, mais j ai trouve cela vite lassant.

J'ai trouvé ce livre mal fait, pas drôle du tout et ai peiné pour le finir malgré le peu de pages.

A travers L Histoire plus ou moins loufoque d'objets du quotidien, l'auteur arpente les travers de l'humain, de ses origines à nos jours.

Vous vous posez des questions sur votre parapluie, le barbecue de tonton Jeannot, pourquoi il y a des tabourets et des chaises, et la parité dans tout ça ?

En bref, c'est assez drôle, à lire par petits bouts sans prise de tête, histoire de passer un bon moment en compagnie des objets que vous utilisez tous les jours ou presque (oui parce que si la perceuse vous est d'usage quotidien, je plains vos voisins).

J'aime rire et ne pas me prendre au sérieux.

J'aime m'analyser et découvrir de nouveaux éléments sur l'être complexe et mystérieux que je suis.

J'aime être Balance même si mes mauvais côtés ont tendance à m'agacer. J'aime mon ascendant Bélier qui commence à prendre le dessus maintenant que j'ai passé le cap de la cinquantaine.

Ce petit ouvrage n'a aucune vocation scientifique ou sérieuse. Il est un voyage au pays des signes zodiacaux plus torturés, plus sensibles, plus affolants voire affriolants les uns que les autres. Il a été écrit pour détendre l'atmosphère, pour inviter les sourires et pour caresser le sens de l'auto-dérision. J'ai adoré lire les signes des personnes que j'aime et qui m'entourent. Qu'il est bon de se moquer un peu, gentiment ou passionnément.

Un petit moment de lecture dépaysant, souriant et tendre qui fait du bien dans ce monde de brutes.