Laurent Guillaume
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Note moyenne : 7.53/10Nombre d'évaluations : 34
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Ce livre suit le personnage de Priam inspecteur de l'IGPN, ancien policier de la brigade criminel de Paris qui doit se rendre dans un petit village des Alpes pour un controle de routine. Sauf qu'on découvre un cadavre qui va bouleverser sa mission.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Priam qui est assez imbuvable, misanthrope mais on s'y attache. C'est un personnage assez atypique dans les romans policiers car il est gros, grand, ce qui fait le charme de ce roman.
J'ai dévoré ce polar, j'été prise dans cette enquête au coté de Priam et sa localisation car il change des polars qui se déroulent dans les grandes villes de France.
Un polar que je conseil de lire pour son personnage et sa localisation ainsi que son enquete.
Afficher en entierPriam Monet étant muté à l'IGPN (la police des polices), il débarque à Thyane, petite bourgeade des Alpes, où arrivent de nombreux migrants. Il a pour mission d'inspecter le poste de la police aux frontières.
Il pense qu'il ne lui faudra pas longtemps pour effectuer cet audit, Mais voilà, un vieil homme qui promenait son chien dans les bois environnants, découvre le cadavre d'un homme tombé de la falaise.
Le procureur local qui connaît sa réputation de flic d'élite charge Monet de cette enquête. Il est secondé par Claire Mougel, sous-brigadière de la police locale.
Ils se lancent dans cette enquête passionnante et semée d'obstacles, où règne Louis Chappaz, propriétaire de toutes les usines du coin.
Afficher en entierSi je n’ai découvert sa plume qu’assez récemment – Je m’en souviens encore, c’était à l’occasion du Salon « Toulouse Polars du Sud » alors que venait de paraître « Là où vivent les loups » -, je me suis rattrapée depuis, et Laurent Guillaume n’a jamais cessé de me souffler comme le prouve encore ce titre si puissant tout comme sa couverture si évocatrice.
Sans prendre le temps ni la peine de nous ménager, l’auteur plante le décor au pic à glace pour mieux nous immerger au cœur d’une intrigue à deux temps aussi brutale que prenante, aussi poignante qu’instructive. Sans aucun doute fondé sur des faits d’une sinistre réalité qu’il était plus facile d’ignorer, Laurent Guillaume nous fait voyager sans passer par l’office du tourisme au profit d’un scénario nerveux mais surtout douloureusement crédible, démontrant qu’au-delà des intérêts politiques, ce sont souvent – toujours – les intérêts financiers qui mènent cette danse macabre.
Dans un monde où les diamants valent bien plus que des vies humaines, il devient dès lors atrocement aisé de « forger » des enfants soldats pour mener des combats aussi sauvages que gratuits… Mais même l’horreur a un prix que les plus cupides ont su trouver, ainsi qu’on va pouvoir le découvrir aux côtés de Neal comme de Tanya au fil de cette histoire menée tambour battant d’une plume fluide et percutante, d’un style nerveux et efficace dont je me dois absolument de vous livrer quelques extraits :
« A présent, le jeune homme était allongé sur le ventre sur deux tables d’écolier mises bout à bout dans le seul bâtiment en dur de toute la région, une école primaire bâtie dix ans plus tôt par une ONG suisse. Il y avait encore une banderole défraîchie qui clamait : « Eduquer, c’est croire à demain. » Mais demain avait déchanté. Plus aucun enfant n’apprenait ici. La guerre civile les avait renvoyés aux champs. Le soir, ils se terraient avec leurs parents dans leurs misérables cases de banco, espérant échapper aux rebelles, aux Kamajors, aux soldats des forces armées sierra-léonaises. A tout le monde en réalité. »
« Beaucoup avaient dû mourir depuis, les rebelles manquaient de tout – particulièrement de médicaments et de médecins -, mais pas d’armes. Ca, les diamants leur en fournissaient plus que nécessaire ».
« Ainsi on en est là, se dit-il, prêts à se massacrer entre nous pour quelques cailloux. La rébellion, toute cette merde n’est que l’excuse pour que certains puissent s’enrichir. »
« C’était impressionnant, dans l’obscurité on aurait dit qu’un coin du ciel brûlait ».
« – Nous ne pouvons pas tuer tous les gens qui représentent une gêne, Monsieur.
– Bien sûr que si, nous pouvons ! Pourquoi ne pourrions-nous pas ? Cette nation s’est même bâtie sur ce principe. »
En bref, un thriller géopolitique tout à la fois passionnant et révoltant, pourtant non dénué d’humanité mais à l’issue duquel on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/09/chroniques-2021-un-coin-de-ciel-brulait-de-laurent-guillaume.html)
Afficher en entierMes plus vifs remerciements à Sonia qui m'a offert ce livre, un beau coup de cœur. Je ne connaissais pas l'auteur, maintenant je vais pouvoir le suivre et lire d'autres de ses romans.
Mars 1992, Koidu en Sierra Leone, où la vie de Neal Yeboah va prendre une direction terrible, après les meurtres perpétués autour de lui, il sera enrôlé de force, il deviendra "enfant soldat"!
Trente ans plus tard
De nos jours en Suisse, Genève, Tanya Rigal, journaliste à Mediapart, est convoquée par la police judiciaire. Son rendez-vous ne peut être honoré, celui-ci vient de se faire assassiner!
L'auteur nous emmène dans des lieux différents à deux époques, Sierra Leone, Genève, Paris, Nice, prison de Frankland, St Jean-Cap-Ferrat… Avec Neal nous serons directement en contact avec le RUF (Revolutionary United Front), au beau milieu d'une guerre civile, sanglante, où tortures et horreurs détruisent un pays. Avec Tanya nous découvrirons des meurtres au pic à glace, l'affaire est plus corsée que prévue et sa vie en sera à jamais déroutée.
"Ainsi on en est là, se dit-il, prêts à se massacrer entre nous pour quelques cailloux. La rébellion, toute cette merde n'est que l'excuse pour que certains puissent s'enrichir. Nous sommes des assassins aveugles, des pantins entre les mains de salopards avides…"
Ce thriller coup de cœur où chapitres courts, écriture incisive, lecture en apnée, nous transperce, c'est une bombe! Les scènes sont crues, violentes, ce sont les horreurs d'une guerre! Entre diamants et armes les hommes sont prêts à tout! On croit à un moment pouvoir s'apaiser dans la lecture, mais rien ne facilitera le final de ce récit. Puissance, pouvoir, dynamisme, sur fond de faits réels, l'auteur m'a embarquée dans son roman et il m'a été difficile de trouver une autre lecture en suivant. Attention âmes sensibles s'abstenir!
"Ils ne m'ont pas seulement obligé à tuer mon propre père, se dit-il avec effroi…"
Afficher en entierExcellent...à lire absolument...des rebondissements...génial
Afficher en entierConcept original pour ce livre de nouvelles courtes et captivantes. Elles sont toutes écrites par des auteurs de grandes renommées et elles s’inspirent uniquement d’une photo. Belle façon de découvrir certains auteurs et en retrouver d’autres. Une belle découverte
Afficher en entierCe sont des auteurs de polars effectivement, mais c'est un recueil de nouvelles "noires" plus ou moins en lien avec une photo. Certaines nouvelles sont assez simplistes avec une fin attendue. J'ai surtout apprécié celle de Johana Gustawsson dans laquelle on reconnaît bien son style.
Afficher en entierMaxime de Marc Laine, Mako de Laurent Guillaume..des flics avec des traumas...des histoires...si vous avez aimé le premier, vous voudrez découvrir le second...moi je vais découvrir le tome II.
Afficher en entierOui tout sonne juste...Tous les personnes, toutes les situations, les dialogues. J'ai adoré.
Afficher en entierUn cran en dessous pour moi. Le héros est fatigué, l'auteur moins inspiré. Mais cela reste et demeure une bonne trilogie.
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Editeurs
Les Nouveaux Auteurs : 4 livres
Gallimard : 3 livres
Denoël : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Pocket : 1 livre
La Manufacture de livres : 1 livre
Manufacture de livre éditions : 1 livre
French Pulp Éditions : 1 livre
Biographie
Naissance à Mont-Saint-Martin le 11 mai 1967.
Après une scolarité où la lecture avait déjà une place de première importance, il obtient une maîtrise de Droit. Il fait son service militaire puis, libéré de ses obligations, il intègre l’École de police qu’il quitte avec le grade de lieutenant. Dès lors commence pour lui une carrière qui ne ressemble nullement au parcours tranquille d’un fonctionnaire de bureau : d'abord membre d'une Unité mobile de sécurité dans le Val-de-Marne, il part à l'étranger dans le cadre de la coopération – notamment dans le Maghreb et au Tchad – puis revient en France pour occuper un poste à Annecy. La sédentarité finit par lui peser et, lassé d'Annecy, il entre au Service de coopération technique international de police et se retrouve nommé au Mali.
Il faut croire que la bougeotte géographique n’était pas encore suffisante pour combler ses aspirations... En poste à Bamako, il commence à écrire – le lecteur fervent qu’il n’a jamais cessé d’être devient auteur, et ce passage de l’autre côté des pages s’avère d’emblée prometteur puisque son premier polar, Mako, proposé aux éditions Les Nouveaux Auteurs, est sélectionné pour le premier Grand prix VSD du polar, décerné en janvier 2009. Mako, une enquête du major Makovski, conquiert Frédéric Beigbeder, président du jury, qui lui attribue le "prix coup de poing" – lequel a pour récompense un contrat d’édition en bonne et due forme pour l’auteur, et une belle campagne de promotion pour le livre. Un an plus tard, Mako sort au Livre de Poche alors que les droits d’adaptation à l’écran ont déjà été achetés, et Les Nouveaux Auteurs publient le deuxième polar de Laurent Guillaume, Le Roi des crânes – une nouvelle affaire pour le major Makovski. Le roman paraît avec une préface d’Olivier Marchal, accompagné des louanges appuyées de Franck Thilliez et Laurent Scalese.
K-libre
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