Silvia Avallone

J'aime beaucoup cette auteure, elle décrit très bien cette jeunesse désœuvrée et ces jeunes adultes tout aussi paumés parfois... Ce roman parle de maternité, désirée ou non, des rêves que l'on avait, ceux que l'on perd en cours de route, ceux qu'on continue à viser.

C'est un livre chorale, tous les personnages sont attachants à leur manière, je les ai tous aimés immédiatement et ça a été un moment de lecture touchant et plaisant avec beaucoup d'humanité.

Très bon roman, je ne pensais pas l’aimer autant!

Le coup de cœur de l'année que je n'espérais plus. En toile de fond Piombino en Toscane. Quand on évoque cette région italienne, nature et paysages époustouflants nous viennent à l'esprit (pour ce qui me concerne en tout cas). Dans ce roman , c'est autour d'un haut fourneau omniprésent, étouffant, que se déroule l'histoire des deux meilleures amies et de leurs familles respectives dont les destins sont liés à l'industrie. Deux adolescentes superbes, délurées et surtout inséparables. Deux familles précaires, des pères et des hommes violents. Leur amitié comme un cocon.

Si le pitch ne paraît pas exceptionnel,  l'écriture l'est, elle. Tout comme le tempo effréné qui reproduit le rythme de vie des personnages, comme une impression d'être tour à tour sous prozac ou sous amphétamine, l'ennui le disputant à la violence des comportements. Les changements de points de vue sont menés avec habileté et fluidité.

Les personnages, très crédibles,  sont à la fois attachants et repoussants.

Quant à la fois, je dois dire que j'ai eu un choc, mais, vu le contexte, cette fin s'inscrit parfaitement dans le récit.

Après avoir lu la chronique de Virginie sur ce roman j'en avais fait une capture d'écran pour l'acheter et voilà qu'à Noël je le reçois en cadeau. Je ne saurais comment te remercier Virginie! Un énorme coup de cœur, un récit dont je me souviendrais car cette vie de quartier c'est mon enfance, adolescence… Que d'émotions et d'empathie pour ces familles!

Via Stalingrado, Italie du Sud, et ses barres d'immeubles, la méditerranée, et, en face, l'île d'Elbe : un autre monde! Elles ont 13 ans et une furieuse envie de vivre, une amitié soudée, les principaux moments de joie et de rire sont dehors. Anna la brune et Francesca la blonde vivent le présent, elles se cherchent, testent, elles sont belles et rayonnantes et tout est à découvrir.

Dans ce coin d'Italie, gris, poussiéreux, ce sont les usines d'acier qui font vivre ces familles. Des parents absents ou trop présents! Deux rayons de soleil au milieu de cette cité et quelques grains de poussières qui s'insinuent entre elles… Elles ont des rêves, des projets, et comme dans tout ce milieu de misère, certains s'en sortent d'autres moins ou pas du tout.

Jeune auteure, Silvia Avallone nous dévoile son premier roman qui est une merveille. Je n'ai pas mis longtemps à lire ces quelques 400 pages. Poignant, bouleversant, un roman contemporain à vif, une ambiance captivante, des personnages criants de vérité et captivants sans mièvrerie, un final qui m'a achevée… Merci Virginie!

Un roman facile et rapide a lire pour adolescent sur la misère des familles et des adolescents de banlieues en Italie. Les personnages sont assez attachants surcout Adèle qui est enceinte et Dora qui est handicapés et qui n'arrive pas a avoir d'enfants.

Une nouvelle forte, intense:

Piero, petit malfrat, braqueur de restoroutes, voleur de voitures, tombe par hasard sur un adolescent apparemment paumé qui se révèle exercer sur l'homme, pourtant plus âgé et expérimenté, une sorte de fascination vénéneuse.

La Méditerranée, l'île d'Elbe évoquent les vacances. Mais il n'en est rien! C'est l'histoire d'une ville industrielle, faite de barre de béton, où la jeunesse par la séduction, les combines de petits chefs de bande, les jeux de plage.. tente d'oublier ses conditions de vie délétère. Anna et Francesca (14 et 15 ans) sont les reines de ce petit monde. Elles jouent avec leur beauté, rêvent d'évasion et parient sur leur inconditionnelle amitié pour s'emparer de leur avenir. Ce récit bouleversant d'émotions, dépeint une rude réalité, sans oublier de mettre en scène le désir et la dimension érotique des corps. La présence de l'usine, de l'acier, parfaitement rendue fait peser sur les personnages et situations une réelle angoisse. Très belle fresque sociale qui allie selon moi toutes les qualités de la saga d'Elena Ferrante et celles du merveilleux livre de Nicolas Mathieu "Les enfants après eux".

Une petite italienne qui aborde de nombreux thèmes, un roman impossible à lâcher et émouvant, une histoire pas si originale mais si bien racontée, et qui nous parle au plus profond de nous

Ma lecture m'a paru assez longue. L'histoire est intéressante, mais le style d'écriture n'est pas toujours évident. On passe d'un personnage à l'autre sans savoir au début du paragraphe de qui il s'agit. Les liens se font au fur et à mesure, mais il faut être patient.

j'ai lu ce livre pour un cercle de lectures dont je faisais parti mais ce n'est pas mon style de lecture préférée.

c'est bien traduit mais j'ai du mal avec les bassesses du genre humain un roman social qui se passe au sein d'un microcosme liée a une usine sidérurgique.

deux adolescentes qui se cherchent avec l'ile d'Elbe inaccessible et pourtant si proche