Valérie Toranian
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Note moyenne : 7.53/10Nombre d'évaluations : 15
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Les derniers commentaires sur ses livres
L’auteur raconte dans ce roman sa relation avec sa grand-mère arménienne, qui a survécu au génocide de 1915. Alors que l’auteur-narratrice grandit, leur relation évolue, la jeune femme apprend à connaître la culture de sa grand-mère et ce que ces racines ont comme influence sur sa vie de tous les jours.
D’autres chapitres sont consacrés à la vie Aravni, la grand-mère. En effet, l’auteur a interrogé sa grand-mère pour comprendre la vie qu’elle a mené, ce qu’elle a vécu durant la guerre, puis son arrivée en France. Grâce à ces conversations et à l’aide d’autres membres de la famille, elle a pu retracer le parcours d’Aravni.
Elle dresse alors le portrait d’une femme qui a deux facettes, la grand-mère qui parle à peine français et tente toujours de faire grossir ses petits enfants ; mais aussi celle d’une jeune femme déterminée à survivre lors d’une époque troublée.
Je n’avais personnellement jamais lu de livre sur le génocide arménien et en effet l’auteur le fait remarquer à plusieurs reprises : si le génocide juif est totalement reconnu, il n’en va pas de même du génocide arménien. Aravni et sa famille ont donc du se battre toute leur vie pour être reconnus.
Plusieurs phrases sont vraiment très marquantes, des réflexions de la jeune femme sur son passé, ses traditions et ce qu’a vécu sa grand-mère.
C’est donc un roman vraiment très poignant, un témoignage intéressant sur une période historique très peu traitée en littérature. Avec le centenaire du génocide cette année, ce roman est vraiment idéal pour comprendre ce qui s’est passé.
Afficher en entierPlusieurs personnes autour de moi ont entendu parler de ce livre à la radio. Étant d'origine arménienne, je me devais de le lire. Je trouve que l'auteur a réussi à romancer une histoire vraie. J'ai trouvé l'écriture fluide et facile à lire sans chichis. Le lien entre les personnages et les allées et venues entre le passé et le présent sont assez bien ficelés. Quand à l'histoire elle ne peut qu'être touchante par rapport au génocide qu'à vécu cette dame. Mais le lien entre cette grand mère arménienne et cette petite fille qui vivent à des époques et dans des mondes différents est juste, vrai, sensible et traduit bien les ressentis que ces deux générations peuvent rencontrer dans la réalité. Bref j'ai beaucoup aimé ce livre qui encore une fois dénonce cet horrible génocide non reconnu. Et comme le dit si bien l'auteur dans le livre, les arméniens ont besoin de cette reconnaissance pour pour pouvoir s'en libérer. Pour pouvoir avancer, pour pouvoir essuyer et panser les maux de nos ancêtres même décédés. Pour être inscrit dans l'histoire et être vu aux yeux de tous.
Afficher en entierMagnifique roman ou les chapitres alternent entre l'histoire de la grand-mère victime du génocide arménien et sa vie à Paris dans l'appartement au-dessus de son fils marié à une française. L'auteur raconte dans un style très classique l’histoire tragique, bien que romancée, de sa grand-mère. En parallèle, l’auteur évoque avec tendresse et humour ses souvenirs.
Afficher en entierC'est la première fois que je lis un roman sur le génocide arménien et cela m'a bouleversée. On ne parle pas assez de cette tragédie durant laquelle plus d'un million et demi de personnes sont mortes violées, torturées ou jetées dans des fosses vivantes. Il faut absolument lire ce livre pour savoir.
Afficher en entierLa narratrice dirige un magasine féminin, s’occupe essentiellement de son boulot et de ses enfants. Mais resurgit de son passé une ancienne amie, Louise, qui lui rend un carnet intime oublié chez elle des années plus tôt. Dans ce carnet, l’héroïne découvre ses pensées d’adolescentes, mais non seulement certains passages sont raturés, mais elle ne se souvient pas de la plupart des événements qu’elle relate. Ses amies pensent que c’est la preuve d’un ancien traumatisme sexuel. La narratrice est à la fois partagée entre un sentiment de victimisation et sa volonté de rejeter en bloc ce dont elle ne se souvient pas.
Après l’Étrangère, j’avais hâte de découvrir le nouveau roman de Valérie Toranian. Dans ce roman, on sent qu’il y a des passages inspirés de sa propre vie, mais la frontière semble mince entre la réalité et la fiction. Il y a d’ailleurs toute une réflexion sur le réalisme d’un événement, même s’il ne s’est pas vraiment passé, parce qu’il aurait pu se passer…
Dans ce roman, ce n’est pas une histoire de femme, mais plusieurs qui vont s’entremêler, se croiser. La « fille bien » du titre peut dans ce cas-là être n’importe laquelle des personnages féminins, ou aucun, selon les points de vue.
Ce que j’ai trouvé bien, c’était tous les sujets abordés, la façon dont est menée l’intrigue qui prend même un côté un peu policier par moment. J’ai été frustrée parce que finalement, la vérité n’est pas toujours dévoilée, qu’on peut toujours remettre en doute certains points et que d’autres ne seront jamais élucidés, mais c’est au service d’un réalisme qui porte l’histoire et que je comprends tout à fait.
Finalement, on s’attache à la narratrice, même si par certains comportements, elle se laisse aller, elle reste une femme forte et cela ne la rend que plus humaines. De la même manière les gens qui l’entourent peuvent être tour à tour protecteurs, affabulateurs, voir énervant.
Bref, c’est un beau récit de femmes, qui aborde de vrais sujets et ça se lit en plus très vite !
Donc même si j’ai été par moment un peu frustrée, je suis ravie d’avoir pu lire ce roman, que je vous conseille vivement, car il donne du grain à moudre !
Afficher en entierBouleversant livre décrivant et retraçant l'insoutenable pendant le génocide des arméniens. L'auteur raconte l'histoire de sa famille en focalisant sur sa grand-mère, unique témoin de l'indicible. Plusieurs passages dans livre sont émouvants,notamment celui sur les champs de bébés..et l'autre quand l'auteur dit que quand elle était petite, elle voulait être comme ses copines, juive. Parce que les juifs, contrairement aux Arméniens, leur génocide était reconnu, et raconté et dans les livres d'histoire. On reconnait leur souffrance passée.
C'est un livre à deux voix...en alternant le récit de l'auteur sur sa petite enfance et celle de sa grand-mère, quand elle était elle-même petite fille aussi.
A Lire
Afficher en entierUn roman poignant et juste, bouleversant, qui traite autant du génocide arménien, du devoir de mémoire, que des liens familiaux et du multiculturalisme.
L'auteure nous plonge dans sa jeunesse, petite fille tiraillée entre sa mère parfaitement française et sa grand-mère Aravni si étrangère, aimante mais rigide, qui jamais ne s'attarde sur son passé douloureux. Alternant les anecdotes d'enfance tendres et le récit horrible de la déportation d'Aravni, le livre nous fait découvrir peu à peu le destin de cette femme qui aura survécu aux marches de la mort et traversé l'Europe avant de s'établir en France.
A lire absolument.
Afficher en entierC'est le genre de livre qu'on lit très vite et qu'on oublie aussi vite tant la superficialité domine.
Afficher en entier"Une fille bien" s’apparente davantage à un portrait de femmes rencontrées par la narratrice qu'à une histoire qui pourrait avoir un début mais pas de fin.
Ce livre aborde à travers elles plusieurs thématiques mais pas traitées à fond comme pourraient l'être les sujets abordés dans la salle de rédaction du journal dont elle est la rédactrice en chef.
C'est cette galerie de femmes qui m'a fait aimer le livre et à travers elles, leur parcours, décidément pas facile...
Le style est alerte et plein d'humour à l'image de la narratrice qui essaie de rester la femme forte que la société veut qu'elle soit ou de sa tante Sibel qui a connu une vie digne d'une aventurière"masculine" et qui a à 80 ans, rongée par la cancer, trouve encore l'énergie de faire partie d'une troupe de théâtre... ou encore Louise, jeune fille abusée ? par son professeur à l'âge de 12 ans et qui le retrouve 30 ans plus tard et avec qui elle vit.....ou Susan, une jeune fille de 16 ans, née en France et qui a échappé de justesse à son destin promis de jeune fille kurde pour étudier et aspirer à sa vie...ou Nicole, Carine, Sarah et et les autres, journalistes et amies de la narratrice qui dans l'effervescence de leur métier, se querellent et nous interpellent sur tous les sujets qui traversent notre société.
Afficher en entier"L'étrangère" c'est l'histoire romancée de la grand-mère de l'autrice, réfugiée arménienne.
C'est aussi l'histoire du génocide arménien par la Turquie,non reconnu par elle et mollement remis en cause par les puissances étrangères.
J'ai aimé ce livre car il apprend beaucoup sur le départ forcé des Arméniens ailleurs et leurs difficultés à rester en vie .. il apprend beaucoup également sur la détermination de ces femmes qui sans homme ne peuvent pas fuir mais qui avec eux,mènent une vie de soumise même si elles font tour pour s'émanciper.
A lire pour comprendre le drame arménien et la difficulté de s'intégrer surtout quand on est "l'étrangère"
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