Patrick Besson
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Note moyenne : 6.4/10Nombre d'évaluations : 40
0 Citations 27 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
L'histoire c'est celle d'un père, René et d'un fils, Marc. Ils ne se ressemblent pas, l'un travaille dans la finance, l'autre est un fervent communiste. Toutefois, ils sont à un passage de leur vie, où ils se reconnaissent de la situation de l'autre.
Marc vient de rencontrer une femme, en l'occurrence une Russe du nom de Tania. Coïncidence la mère de Marc s'appelle Tania et elle est également russe. La coïncidence ne s'arrête pas là. Marc, le fils de René Martouret et Tania n'est autre que l'arrière-petite-fille de Vladimir Dodikov, deux hommes qui ont partagé une amitié et plus d'un secret.
L'auteur nous raconte deux (ou plutôt trois) histoires (d'amour) en parallèle. Dans l'une, on retrouve des problématiques du présent. Dans les deux autres, on retrouve l’URSS de Brejnev, Lénine, Staline, le régime soviétique dans toute sa splendeur et sa paranoïa, avec ses énigmes, ses stratégies, ses combines politiques, ses menaces.
Les histoires se croisent, se complètent, se démentent. Le tout sous une écriture dynamique et entraînante bourrée de phrases âpres et acerbes sur différents comportements actuels ou passés. Le style vif avec des touches d'impertinences, notamment dans les dialogues qui se transforment rapidement en joutes verbales.
Afficher en entierC'est un livre qui m'a attiré sur l'étalage des "bonnes occasions" dans ma librairie et qui m'a fait envie avec son résumé plutôt alléchant. Quelle déception après lecture ! Si vous avez envie de lire des écrits satiriques à propos de personnalités actuelles, reportez vous sur un autre livre. Celui-ci vous décevra à coup sûr... (Et pourtant, je ne suis pas une lectrice très difficile.)
Afficher en entierJ'ai reçu ce livre dans un box et il a longtemps trainé dans ma PAL. Honnêtement, je comprends pourquoi, ce n'est pas du tout mon style de livre, et du coup je n'ai pas trop aimé. Je ne suis rentrée dans aucune histoire et les j'ai souvent trouvé les chutes décevantes.
Je pense que les amateurs de Polars aimeront sans doute plus que moi.
Afficher en entierj'ai beaucoup aimer et beaucoup rit ce livre et déjanter il est très court mais ca vaut le cul de le lire
Afficher en entierCe livre insolite risque de ne pas beaucoup plaire à ceux qui aiment le Moyen-âge ou l’idéalisent. En effet, rien ne permet le rêve. Bien au contraire, malgré des personnages peu honnêtes et attachants, cette histoire laisse quelque peu amer le lecteur passionné d’histoire. Même si l’auteur s’est renseigné, il présente l’époque de la manière la plus dégradée qui soit. À Paris, sous le règne de Louis IX, Richart, jeune écolier – étudiant – et son ami Bénodet, un misérable poète jongleur marié et père de famille fréquentent une maison de prostituées. Ils y rencontrent une belle adolescente Palestinienne très mystérieuse qui a été vendue par un chevalier templier aveugle. Ils tombent sous le charme de cette pauvre esclave obligée de donner son corps pour rembourser la proxénète et nous avons droit aux descriptions des ébats, franchement non indispensables. Un jour, la belle qui est surnommée « Grassou » par le jongleur qui se croit un brillant écrivain, disparaît. En réalité, « Grassou » contraction de « Grâce ou beauté » (car Bénodet hésite entre les deux noms… Franchement pourquoi pas « Crasse et saleté » puisque l’auteur ne montre que salissure, manque d’hygiène, ordure, putréfaction et puanteur) s’appelle Édelinne et a été obligée de se prostituer par un malheureux hasard. Arrivée de Terre Sainte avec son compagnon Gile de Péronne, malade, elle escroque les proxénètes de la capitale. Son amant la vend contre une somme d’argent et après, vient la libérer avec un subterfuge. Ce stratagème fonctionne jusqu’au moment où à cause du mal qui l’atteint, Gile le Picard ne peut pas la sauver. Prisonnière, elle finit par se prostituer réellement pendant un mois et finit par tomber enceinte des clients du lieu. La belle s’échappe, retrouve Gile, réitèrent leur escroquerie et disparaissent dans la nature. Richart et Bénodet partent à la recherche de la Palestinienne aux yeux bleus sur ordre de la proxénète. Le jeune homme néglige ses études et le jongleur qui devait l’aider contre rémunération à faire un récit pour son maître se met en tête d’écrire un texte pour rivaliser avec le célèbre poète Rutebeuf. Son épopée s’intitule « Saint-Sépulcre » et parle de manière très irrévérencieuse des croisades. Dénoncé par Jude, l’un de ses propres fils (qui le tient pour responsable de la mort de sa mère), Bénodet est condamné à être brûlé vif à cause de son livre insultant. Richart le sauve en demandant à Ysabel, sa sœur (aussi affreuse qu’il est beau) à épouser en dernière minute un condamné à mort. Je vous passe les détails. Pendant que Gile met en sécurité sa compagne enceinte et revoit sa propre vie dans ses souvenirs, le roi de France organise sa dernière croisade. Et là, l’auteur donne la parole à Saint-Louis. Il le présente comme un fou, un fanatique, un malade de la religion qui se prend pour le Christ… Rien que ça ! Bref, le pauvre Louis IX ridiculisé part pour le Moyen-Orient. Il n’est pas seul dans l’aventure : Bénodet, sa nouvelle épouse Ysabel, Richart prennent le bateau dans le but d’aller faire la croisade. Le navire coule. Richart a la vie sauve et sa sœur meurt. Il croit le jongleur mort mais celui-ci parvient à se sauver à la nage, rentre à Paris et s’installe chez les parents de Richart (devenus ses beaux-parents) et finit même par rentrer dans le lit de sa belle-mère, devenue veuve. De son côté, Richart se bat, tue. À Tunis, Saint-Louis meurt. Quelle catastrophe ! Au final, ce livre ne montre que l’aspect le plus dégoûtant de la période médiévale : les gens, la ville, la guerre sont immondes. À toutes les pages, la corruption règne. L’inceste dégoûtant reste omniprésent. Avait-on besoin d’une vision aussi crue ? Quel est le but de l’écrivain ? Dégoûter ses lecteurs, les faire vomir, leur ôter la passion pour un temps historique révolu ? Alors si on voulait rêver de beaux chevaliers, c’est peine perdue avec « Saint-Sépulcre ! ». On n’y trouve que des hommes minables, cruels, mesquins, vulgaires, pourris par les vices et par l’argent. Ah, j'oubliais : les femmes sont toutes des prostituées de bas étage, quelle que soit leur origine sociale. C'est misogyne et peu sympathique pour elles. Au final, ce genre de réalisme caricatural plein de crudité risque à juste titre de déplaire… Et là, Patrick Besson atteint son but : rebuter le lecteur et désacraliser le Moyen-âge. Dommage !
Afficher en entier"Tout le pouvoir au Soviets" de Patrick Besson narre l'histoire de deux générations, celle de Renée Martouret (communiste français) et celle de son fil Marc, banquier, soit deux profils qui mettent en exergue l'évolution des mentalités, deux profils opposés. Au fil du récit on traverse l'histoire, de l'arrivée des Soviétiques avec l'ascension de Lénine jusqu'au « capitalisme » de la Russie d'aujourd'hui gouvernée par Poutine, le tout sur fond d histoires d amour. La première soviétique, la deuxième capitaliste et la troisième qui traverse les mœurs et les âges. L'auteur possède une plume acerbe, emplie d'ironie et d'anecdotes bien placées. Il nous fait partager une âme russe, qui nous apparaît tout autant combative que paradoxale dans sa gouvernance. Ces russes aux visages fermés, dont il est difficile de cerner les intentions et les émotions (à l'instar du personnage de Tania Vassilievska, membre du KGB) se révèlent dans le récit. On y découvre deux femmes portant le nom de Tania qui traversent deux époques différentes, deux moments de l'histoire éloignés et pourtant si proches. Deux femmes qui vont chambouler le cœur de Renée et de Marc, deux femmes qui en imposent.
J apprécie par ailleurs l importance que l auteur leur donne, mettant en avance leur ténacité et leur force, cette force qui pousse les hommes à s élever. Les histoires d'amour de leur côté ne m'ont pas touchée plus que cela, un brin trop cérébrales, manquant de profondeur à mes yeux. En revanche, cela n'enlève en rien le talent de narration historique de l'auteur. Au travers de son récit, on réalise l'impact qu'a eu la dictature soviétique sur les modes de pensée d'une bonne partie du peuple russe et au-delà des frontières. J'avoue avoir eu par moment quelques difficultés à me situer dans l espace, je pense qu il est nécessaire d avoir de bonnes connaissances de l'histoire et de la construction de l'URSS afin de saisir les notes délicieusement acerbes de l'auteur ainsi que ses références littéraires.
En conclusion : oui c'est un très bon roman, bien construit, intéressant et révélateur d'une âme russe qui m'intrigue tout autant qu'elle me passionne.
Afficher en entierpas apprécié
Afficher en entierQue ce soit le livre ou le film, pour moi, les deux ne présent franchement pas d'intérêt: on représente une adolescente "normale" avec une vie tout ce qu'il y a de plus banale. Et pour un.e ado qui ne rentre pas dans ce cadre bien précis, ce qui en ressort est un énorme sentiment de vacuité, d'indifférence et d'infériorité.
Afficher en entierUn avis neutre.
Afficher en entierAvis neutre
Très simple
De lit seul après
Afficher en entierOn parle de Patrick Besson ici :
2011-06-14T20:36:09+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Patrick Besson
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Fayard : 15 livres
Points : 7 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Albin Michel : 5 livres
Grasset : 4 livres
Editions du Rocher : 4 livres
Seuil : 3 livres
Mille et une nuits : 3 livres
Biographie
Nationalité : Français
Né le : 01/06/1956
Patrick Besson est un écrivain et journaliste français, né d'un père russe et d'une mère croate.
Il publie en 1974, à l'âge de dix-sept ans, son premier roman, Les Petits Maux d'amour. Il obtient le Grand prix du roman de l'Académie française en 1985 pour Dara et le Prix Renaudot en 1995 pour Les Braban.
Tout d'abord sympathisant communiste, il est chroniqueur littéraire au journal L'Humanité. Il collaborera ensuite à VSD, au Figaro, au Figaro Magazine, au Point à Voici et à Marianne.
Habitué des critiques littéraires acerbes et des polémiques publiques, Patrick Besson a également collaboré au journal L'Idiot International, de Jean-Edern Hallier.
Durant les guerres de Yougoslavie, Patrick Besson a soutenu la Serbie, en publiant notamment le livre Contre les calomniateurs de la Serbie, ce qui lui a valu des polémiques avec d'autres intellectuels comme Michel Polac, Romain Goupil et Didier Daeninckx.
Attaqué par ce dernier, il lui a consacré un pamphlet en forme de roman, intitulé Didier dénonce (éditions Gérard de Villiers).
Il est depuis 2000 membre du jury du Prix Renaudot.
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