Jonathan Munoz
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Note moyenne : 7.57/10Nombre d'évaluations : 56
0 Citations 33 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est glauque, très sombre, mais ma curiosité a prit le dessus et il s'est avéré que c'est une histoire intéressante. L'univers est très noir et dès le début ça donne le ton. Des sujets hypers sensibles sont abordés. Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté. C'est à lire si vous avez le cœur bien accroché.
Afficher en entierJe savais que cette BD était réputée comme étant assez glauque, mais alors là... C'était encore pire que tout ce que j'aurai pu imaginer.
L'histoire narrée à travers cette bande dessinée fait absolument froid dans le dos. Tout est horrible, dégoûtant, et chaque page tournée est pire que la précédente. Tous les pires crimes de la société sont réunis au cœur d'un petit village d'une dizaine d'habitants que personne ne connait. Et au milieu de ce bazar géant, on trouve un jeune enfant qui a décidé de tuer tous les villageois.
C'est une histoire bien choquante... Mais une histoire que j'ai adoré. Je l'ai aimée grâce à ce côté marquant qu'elle a, et parce que quand on la lit on ne peut pas s'arrêter de se demander jusqu'où l'auteur sera prêt à aller. Je l'ai aussi appréciée pour ses graphismes qui sont paradoxalement d'une grande beauté même s'ils représentent des images effrayantes. Et je l'ai aimée pour son originalité, car personne d'autre que Munoz n'oserait écrire une oeuvre pareille. Et dans un certain sens, c'est presque dommage, quand je vois l'effet que lire ce livre produit...
Afficher en entierSuperbe ouvrage que ce grand album de bd, tant par la maquette grand format souple somptueuse que par le dessin quasi-expressionniste de Gaet's ; faut voir les trognes de rednecks de ce bled paumé sans nom ni véritable identité géographique ni temporelle (EU, Italie, France ?)!!
Le récit de ce gamin sérial-killer champêtre est pour le moins étonnant à défaut de convaincre. La faute à une construction un peu systématique, une surenchère de tarés en tout genre. Un exercice de style presque fascinant mais finalement un peu vain.
Afficher en entierUne magnifique histoire. Je n'ai pas lâché d'une semelle la bande dessinée tellement on est pris dans l'intrigue. De plus, il y a tous les essais à la fin du livre qui montre le cheminement de l'auteur pour en arriver à la version finale.
Afficher en entierJe ne sais pas quoi en dire, c'est une bande dessinée très sombre et macabre. Les dessins reflète bien l'univers froid, meurtrier et rempli de souffrances diverses et variées.
Afficher en entierAussi enfantine qu’elle fait froid dans le dos!
Un mélange d’humour noir, de quête de fuite et de viol. Un cocktail détonnant d’horreur.
Afficher en entierUn léger bruit dans le moteur, œuvre magistrale de Jonathan Munoz et Gaët's, nous transporte avec force et intensité dans un univers sombre et inquiétant. Le talent de ces artistes se manifeste à travers plusieurs points forts indéniables, qui font de cette bande dessinée une expérience marquante.
Tout d'abord, l'un des points forts majeurs de cette œuvre réside dans la création d'un univers saisissant. Le village isolé au milieu de nulle part, entouré de marécages hostiles et de terres infertiles, est un décor qui évoque une atmosphère pesante et oppressante. L'immersion dans cet environnement désolé renforce le sentiment d'isolement des habitants et amplifie le sentiment de désespoir qui règne.
Ensuite, le personnage central, le jeune garçon narrateur, incarne la cruauté et la complexité humaine de manière profondément évocatrice. Son histoire tragique, marquée par la perte de sa mère à sa naissance et son éducation dans un environnement violent, crée une toile de fond poignante pour son développement en tant que protagoniste. Son désir de vengeance et sa quête d'identité sont des éléments captivants qui ajoutent une profondeur inégalée à l'histoire.
Un autre point fort indiscutable réside dans le graphisme somptueux de Gaët's. Son style noir et blanc réaliste contribue grandement à créer une ambiance oppressante et anxiogène. Les illustrations détaillées et expressives capturent à la perfection la violence et la cruauté de l'histoire, renforçant ainsi l'impact émotionnel sur le lecteur.
Enfin, Un léger bruit dans le moteur excelle dans sa capacité à explorer des thèmes profonds tels que la culpabilité, la rédemption et la folie. L'histoire pousse le lecteur à réfléchir sur la nature humaine et sur les conséquences tragiques de la violence perpétuée de génération en génération.
Cependant, il est important de noter que cette bande dessinée peut être difficile à lire pour certains lecteurs en raison de sa nature sombre et cruelle. De plus, le personnage du narrateur, habité par une haine incontrôlable, peut être dérangeant pour certains.
En conclusion, Un léger bruit dans le moteur est une œuvre incontournable pour les amateurs de récits sombres et évocateurs. Ses points forts indéniables, tels que l'univers saisissant, le graphisme somptueux et la profondeur des personnages, en font une expérience de lecture puissante et troublante qui laissera une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.
Afficher en entierUn vrai plaisir de retrouver le talent de Jonathan Munoz à travers cette nouvelle bande dessinée. Saveur particulière en ce qui me concerne car j'avais l'impression de voir l'enfance d'un proche mise sur papier.
Un vrai délice, toujours autant d'humour, dessins très agréables... Je recommande surtout si vous connaissez déjà l'auteur et que vous accrochez. Un des rares auteurs qui me fait acheter ses ouvrages avant même de savoir de quoi il s'agit.
Afficher en entierJe suis tombée totalement par hasard sur cette Bande dessinée et d'emblée la couverture et le titre m'ont interpellé. Il ne m'en aura pas fallu davantage pour en commencer la lecture et j'ai bien fait. Un léger bruit dans le moteur c'est l'histoire d'un enfant psychopathe qui a décidé de tuer tous les habitants de son village. Et quand je dis tous, c'est vraiment tous ! Sa famille, les adultes et les enfants, aucun ne trouvera grâce à ses yeux.
Cette BD n'est donc pas pour tout public. Entre le petit garçon complètement fou et ses nombreux crimes, la mort et la violence vont imbiber chacune des pages de cette BD. Viol, inceste, meurtre, tromperie, piège, racisme... tout est présent ! C'est une Bande dessinée d'une noirceur absolue et pourtant je l'ai dévoré et j'ai adoré.
L'ambiance est pesante, sombre et tous les personnages sont ignobles. Il n'y a que la petite Laurie, une petite fille abusée par son père qui ne parle pas et qui potentiellement trouvera grâce aux yeux de notre tueur. Notre tueur qui n'est finalement qu'un gamin est d'une naïveté étonnante malgré ses tendances aux meurtres. Il se trouve des raisons de tuer, raisons qui sont amplifier par la façon de vivre des habitants de ce petit village, isolé du reste du monde.
On découvre donc un jeune garçon qui est obsédé par la mort et qui prépare de nombreuses scènes pour s'innocenter des morts à venir. Il est méticuleux, intelligent et sournois et malgré tout, il possède toute la candeur d'un môme de son âge. Le contraste est saisissant.
Visuellement, c'est parfait. Les traits sont grossiers, les planches sont sombres et les dialogues percutants. Je suis littéralement tombée sous le charme de cette Bande dessinée et elle m'a redonné le goût à la lecture des BD.
Afficher en entierEn voilà une lecture surprenante et déroutante, le scénario est original. On est plongé dans une ambiance malsaine et morbide dès le début de la BD. J'aurai apprécié plus de profondeur pour les personnages secondaires.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jonathan Munoz
et autres évènements
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Editeurs
Glénat : 2 livres
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Biographie
Un mardi matin de l'année 1984, alors que le café tiédit dans la salle à manger, sa génitrice et son géniteur se regarde tendrement. Neuf mois plus tard il naîtra. Il grandira entouré d'une Game Boy et d'un frère qui lui fera comprendre à coup d'édredon que dans la vie, il faut savoir partager. C'est comme cela que pour tuer le temps entre deux parties de jeux, il commence à tartiner des cahiers de gommettes, feutres et autres ustensiles de dessin. Une manie qui le poursuivra bien plus tard au grand dam de ses professeurs qui lui expliqueront que l'on ne barbouille pas ses livres d'histoire avec des vaisseaux intergalactiques à rayon ultra gamma bx-2000. Il obtiendra malgré tout son bac avec mention « admis », ce qui lui permettra d'intégrer l'école supérieure lyonnaise spécialisée dans l'art du gribouillage (Émile Cohl), d'où il sortira diplômé. Il obtiendra ainsi l'autorisation de faire de petits gribouillis dans des livres de français, des mensuels Disney et autres magazines spécialisés. Très vite il sera repéré par des gens ayant beaucoup de goût qui lui proposent le barbouillage de livres entiers. C'est ainsi que naquit "Un léger bruit dans le moteur" en collaboration avec Gaet's et Jean-Luc Luciani, puis "Les dormants" aux éditions Cléopas et "Le dessein" chez Glénat.
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