Hélène Cixous
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Note moyenne : 7.9/10Nombre d'évaluations : 10
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Un livre magnifiquement poétique, envoûtant souvent, dur aussi. Il est un récit proche du journal, une souffrance accompagnant le déclin de sa mère, Ève (par pudeur je ne dirai pas "agonie", pourtant le terme est juste dans son affaiblissement du corps et de l'âme).
L'auteur erre d'une époque à une autre, rencontrant l'affaiblissement de sa mère comme son ancienne vitalité.
Certaines phrases sont comme déconstruites, sans point final, étonnantes et bancales. Comme la situation, comme cette femme mourante.
Le jeu de mot "Ho mère est morte" ne m'est parvenu qu'à la fin de la lecture, une compréhension soudaine de ce titre étonnant.
Un livre un peu difficile, bouleversant, superbe.
Afficher en entierUne pièce de théâtre magnifiquement bien écrite - le personnage de Norodom Sihanouk est juste incroyable, génialement fou. On parcourt l'histoire du Cambodge au fil de ses répliques bondissantes. J'aurais adoré voir cette pièce.
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Editeurs
Galilée : 12 livres
Gallimard : 4 livres
Des femmes : 3 livres
Editions des Femmes : 3 livres
Grasset : 2 livres
Seuil : 2 livres
Édition des femmes : 1 livre
10/18 : 1 livre
Biographie
Auteur de fictions, dramaturge, essayiste, professeur d’université, critique littéraire, Hélène Cixous est née le 5 juin 1937 à Oran en Algérie d’un père français, qui meurt en 1948 et d’une mère d’origine allemande, Eve Klein. De nombreux membres de sa famille sont juifs. Elle fait des études d’anglais, Shakespeare en particulier. Elle vient en France en 1955 et passe l’agrégation d’anglais. Elle se marie en 1961 et a trois enfants, une fille, Anne, en 1960, Stéphane en 1961 et un petit garçon mongolien, qui ne vivra pas. C’est en 1963 qu’elle fait la connaissance de Jacques Derrida. Sa carrière à l’Université la mène de Bordeaux, à La Sorbonne puis à Vincennes (elle participe à la fondation de l’Université) où elle crée le doctorat d’Études Féminines en 1974.
Elle a publié une quarantaine de livres de fiction poétique, une dizaine de pièces de théâtre, de nombreux essais critiques. Elle publie son premier livre, Prénom de Dieu, en 1967 et obtient son doctorat de lettres en 1968 avec une thèse intitulée L’Exil de James Joyce ou l’art du remplacement. En 1969, avec Tzvetan. Todorov et Gérard. Genette, elle fonde la revue Poétique.
En 1998, un colloque sous la direction de Mireille Calle-Gruber lui est consacré à Cerisy-La-Salle. En 2003, colloque à la Bibliothèque Nationale de France, à l’occasion du don de ses manuscrits à la BNF
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