Gregory McDonald
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Note moyenne : 8.04/10Nombre d'évaluations : 27
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre incroyable, parfois nous avons envie de secouer Rafael, d'autres fois de le prendre dans nos bras et de le protéger.
"Rafael, derniers jours" est un roman poignant ! à découvrir.
Spoiler(cliquez pour révéler)ps : une scène, dans laquelle est décrite la torture que devra endurer Rafael, est assez difficile à lire.
Livre ayant servi pour le scénario du film "The Brave"
Afficher en entierRafael, derniers jours est un livre dont on ne sort pas indemne.Qu'est-ce que je ferais dans une détresse telle que la sienne?En tout cas c'est ce que je me suis demandé tout le long du livre. C'est éprouvant, ça prend aux tripes, on a pitié des conditions de vie déplorables de Rafael et de sa famille.
Afficher en entierPas aussi bien que je l'aurais imaginé mais un bon livre quand même sur le triste sort d'un homme naïf et désespéré persuadé que l'argent rendra sa famille heureuse mais sans lui.....
Afficher en entierÉmotionnellement très éprouvant mais tellement beau et poignant! L'histoire d'un homme désespéré et naïf qui accepte de vendre sa vie pour que sa famille se sorte de la misère mais qui se fait abuser par un homme absolument sans aucun scrupules.
Des scènes fortes et dures qui ne laissent pas indemnes.
Pleurs, larmes et mouchoirs au rendez-vous!!
Afficher en entierAvez-vous déjà versé des larmes en lisant un livre?
Avez-vous déjà ressenti une telle empathie pour un simple personnage de roman que votre main a envie d’entrer dans les pages pour le tirer vers la réalité et le sauver?
Si ce n’est pas le cas, jetez-vous sur celui-ci. Mais attention, cette histoire bouleversante et déchirante risque de vous marquer à jamais!
Rafael, 21 ans et trois enfants, illettré et alcoolique, vit dans un bidonville accolé à une décharge aux confins de l’ouest américain. Pour survivre, il fait comme les autres, il fouille la décharge en compagnie des rats pour commercialiser ce qui peut l’être.
Cette zone de non-droit abrite des familles entières, sans avenir,oubliées de tous, ignorées et rejetées. Alors ils boivent. Tous, des enfants aux vieillards. Pour oublier, se réchauffer, parce que c’est comme ça. Rafael ne se souvient même plus du jour où il a commencé. Il ne sait pas vraiment d’où il vient. Tout le monde le surnomme « l’indien », peut-être en est-il un, son propre père dit qu’ils n’appartiennent à personne.
Ce que Rafael sait, c’est qu’il aime sa femme et ses gosses et qu’il ferait tout pour les sortir de ce trou immonde dans lequel ils survivent. L’opportunité arrive, entre deux vodka, au bar où il a ses habitudes. 25000 dollars pour un film, un snuff… 25000 dollars qui pourraient sortir sa famille de la misère. Mais pour les obtenir, c’est sa vie qu’il doit vendre…
Attention, une fois ce livre commencé, vous ne pourrez pas le poser. Si votre sensibilité est exacerbée, abstenez-vous de lire le 3ème chapitre, qui pourrait vous retourner l’estomac, ainsi que le conseille l’auteur en prologue. Mais c’est le coeur et l’âme qui vous seront retournés dans tous les autres chapitres.
Un grand cri d’amour et de dignité, j’en suis encore bouleversée. A lire d’urgence!
Afficher en entierQue ça aura été dur de lire certaines scènes ! Beaucoup de violence dans ces pages et un livre qui vous marquera assurément pour très longtemps. J'ai beaucoup aimé même si des fois j'ai hésité à zapper certaines scènes (chapitre 3 il me semble, un avertissement le précise au début du livre).
Je le conseille. Ce livre sort de l'ordinaire et ne peut vous laisser insensible à ce triste sort.
Afficher en entierJe m'attendais à être bouleversé, vidé. Mais, cela n'a pas été le cas. D'autres ouvrages m'ont laissé plus de marques. Toutefois, la misère psychologique et financière est relatée avec beaucoup d'humanisme. Un bon roman tout de même.
Afficher en entierJe pense que je suis passée à côté tout simplement....Je m'attendais à un roman noir mais à part détailler la pauvreté et le niaiserie du protagoniste je n'ai rien vu.
Je m'attendais à ce qu'il soit plus noir, la fin m'a laissé perplexe, j'aurai surement aimé que ce soit développé (vous allez surement me prendre pour une folle, mais si je lis un livre qui doit choquer, autant avoir les scènes choquantes dedans...)
Afficher en entierUn livre magnifique sur le combat d'un homme pour rendre la vie meilleure à sa famille. Une lecture éprouvante mais intense, Rafael nous entraine dans une histoire bouleversante, révoltante, ou il est difficile de contenir ses larmes. A découvrir
Afficher en entier♫ 4 consonnes et 3 voyelles, c'est le prénom de Rafael ♪
Oui, je sais, c'est pas terrible de commencer sa chronique de cette manière, mais c'est le seul truc que j'ai trouvé pour faire baisser la pression après avoir terminé la lecture – d'une traite (d'humains ?) – de ce roman.
Depuis le temps qu'il traine dans ma PAL, depuis le temps que je pose ma main dessus mais que je la retire, comme si les pages étaient brûlantes.
Et elles le sont, brûlantes ! Si je le sais, c'est parce que j'ai lu les chroniques de mes collègues Babeliotes.
J'ai terminé ma lecture avec l'envie de hurler, avec les tripes nouées, avec le coeur au bord des lèvres et les larmes au bord des yeux.
La descente aux Enfers est vertigineuse et pourtant, elle ne fait que 180 pages… Mais on sombre dans une telle noirceur humaine, dans du tellement abject, qu'on ne peut en ressortir que lessivé, groggy, mal dans sa peau et avec juste une envie, se refaire toute sa collection de Super Picsou pour tenir le coup.
Dans le fameux chapitre 3, celui dont l'auteur prévient du caractère pouvant choquer les âmes sensibles, j'ai posé le livre quelques minutes lorsque le vieux sadique a parlé d'énucléation, puis j'ai repris ma lecture ensuite, le coeur battant à cause du malaise.
Au final, je ne sais pas ce qui m'a fait le plus mal : la naïveté touchante de Rafael, le programme de ce qu'on compte lui faire durant le snuff movie ou le fait qu'il se fasse baiser jusqu'au trognon avec les 30.000$ que sa famille ne recevra jamais pour sa vie qu'il va leur donner.
Un peu des 3 sans doute. J'avais toujours envie de hurler, à chaque page, à chaque ligne qui décrit la misère dans laquelle vivent ces gens et qui n'est pas de la fiction, même dans nos pays sois-disant évolués et civilisés.
Quand à la réalité des snuff movies, elle est encore plus abjecte, plus dégoutante car se dire qu'il y a des gens qui aiment regarder ça et qu'il en existe capable de tourner ce genre de films… J'en ai les poils qui se hérissent de dégoût.
180 pages qui vous essorent, qui vous donnent envie de pleurer devant cette misère crasse, devant ces gens qui essaient de s'en sortir, mais c'est trop dur, alors ils se complaisent là où ils sont, sachant que de toute façon ils sont perdus pour notre société.
Un portrait émouvant, pudique, beau, dur, et ces derniers jours qui vous donnent envie de lui hurler de ne pas se présenter à l'entrepôt, de fuir, de vivre… de ne pas être si naïf, si confiant.
Un magnifique et sombre roman qui restera gravé dans ma chair et dans mon esprit.
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Dédicaces de Gregory McDonald
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Editeurs
J'ai lu : 8 livres
10-18 : 2 livres
Edito-Service : 1 livre
10/18 : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Marabout : 1 livre
Avon : 1 livre
Biographie
Gregory Mcdonald étudie à Harvard et est journaliste au Boston Globe pendant sept ans (1966-1973) avant de se consacrer à la littérature.
Son premier roman, Running Scared, publié en 1964 à l'âge de 27 ans, ayant été très controversé, Mcdonald ne publie le second, Fletch, qu'en 1974. La série des 'Fletch', centrée autour du détective Fletcher, compte huit autres titres, publiés entre 1976 à 1986, tous traduits en français.
Mcdonald a publié d'autres romans policiers (les séries des Flynn, Son of Fletch et Skylar) et des romans généralistes, pour la plupart inédits en français.
Le public anglo-saxon connaît surtout Gregory Mcdonald grâce au personnage de Fletcher. Les deux premiers romans de la série ont obtenu le prix Edgar Allan Poe en 1975 et 1977, et l'acteur Chevy Chase a par deux fois incarné Fletcher à l'écran. Un troisième film est annoncé pour 2007.
En France, son roman le plus lu est sans doute Rafael, derniers jours (1991, traduit en 1996), qui a obtenu le Trophées 813 du meilleur roman étranger en 1997. Ce livre ne passa pas inaperçu aux États-Unis, puisqu'il fut adapté au cinéma par Johnny Depp en 1997. Le film est sorti en France sous son titre original, The Brave.
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