Caroline Laurent
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Note moyenne : 8.33/10Nombre d'évaluations : 52
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Evelyne Pisier (soeur de Marie-France peu citée, dommage !) envoie à une jeune éditrice un manuscrit à qui elle donne la charge de le romancer. 37 ans les séparent. A priori elles sont opposées et pourtant… Amitié et complicité vont naître… jusqu'à la mort de Evelyne, il y a un an. Quelle vie incroyable ! Malgré l'envie que j'en ai, je ne le dévoilerai pas parce que c'est ce qui fait le charme et que le lecteur est à chaque page tour à tour surpris, étonné, bluffé. Caroline Laurent insère quelques brides de sa vie tout en finesse. Ne se raconte pas, se lit. En un mot Magnifique !
Afficher en entierEn 1967, l’île Maurice devient indépendante mais les Britanniques vendent l’île de Diego Garcia, dans l’archipel des Chagos, aux Américains pour y installer une base militaire. Les Chagossiens sont contraints à l’exil et perdent tous leurs biens, leurs terres, et jusqu’au droit de revenir un jour sur leur île.
Cet épisode historique que j’ignorais totalement est narré à travers l’histoire d’amour entre Marie-Pierre Ladouceur et Gabriel Neymorin, ainsi que l’histoire de leurs familles respectives, pleine de rebondissements. Le récit est bien mené, use d’une chronologie éclatée qui malgré tout ne perd pas le lecteur, sauf peut-être au départ avec les nombreux prénoms de tous les personnages.
Le côté romanesque est peut-être un peu poussé, mais il fait aussi le charme de cette famille, et de ce couple auquel on s’attache très vite. Un très beau roman.
Afficher en entierBon le roman n'a pas grand intérêt.
Afficher en entierVoici récit autobiographique tout en introspection. Personnellement j'adore ce genre de texte. Il ne s'agit pas d'une histoire mais d'une plongée pendant un an dans l'intimité de l'autrice suite à une annonce choc. Il est question de sa vie, de ses doutes, mais aussi du travail d'écriture et des autrices qui l'inspirent (Annie Ernaux, Deborah Levy...).
J'ai découvert avec plaisir la plume de Caroline Laurent. Elle n'est pas particulièrement poétique (sauf a certains passages quand elle veut l'être) mais elle fait montre d'une vraie maîtrise des mots.
Afficher en entierUn livre incroyable.
Dans ce livre, Caroline Laurent à sa façon nous raconte la terrible histoire de l'île de Chagos et de ses habitants. Pour cela, elle met en scène Joséphin, un jeune garçon qui se bat pour les droits de son peuple, droits qui a été retiré à la génération précédente. de cette façon, Joséphin nous transporte directement dans l'histoire de Marie-Pierre Ladouceur, sa mère, qui a été chassé de son île alors qu'il n'était encore qu'un enfant.
Un récit poignant qui relate un fait terrible qui semble pourtant peu connu. C'est un réel drame qui s'est produit pour les Chagosiens, et c'est avec horreur que Caroline Laurent nous le raconte.
Un livre émouvant, touchant et révoltant, qui parle de combat mais aussi d'espoir. J'ai été happée et subjuguée par cette lecture. Ce livre fait parti de ceux qui m'ont le plus marqué. Je le conseille vivement.
Afficher en entierDiego Garcia est un atoll de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien.La souveraineté britannique sur l'île est contestée par la république de Maurice à laquelle la Cour internationale de justice a donné raison en février 2019
L'île principale de l'atoll, appelée elle aussi Diego Garcia, accueille une base militaire américaine que le Royaume-Uni lui loue.
Ce "trafic" s'est joué au moment du vote de l'indépendance de l'île Maurice,entre les mauriciens et les anglais.
C'est cette histoire que la mère de l'autrice : Caroline Laurent, n'a cessé de lui raconter.Seulement, quelques centaines de personnes vivaient là de générations en générations d'esclaves depuis affranchis et ont été contraintes de quitter leurs terres en trouvant refuge,dans l'île Maurice dans des bidonvilles qu'ils se sont créés eux-mêmes.
Il n'en a pas fallu davantage pour que Caroline Laurent entre en contact avec une figure emblématique de la résistance des Chagossiens : Olivier BANCOULT et écoute les témoignages de ces Chagossiens,si cruellement et injustement spoliés.
Caroline Laurent utilise alors la littérature et par la fiction qu'elle nous livre,nous propose l'histoire de Marie,cette mère qui ne s'est jamais avouée vaincue.
Marie vit là comme sa mère,sa grand mère a vécu... rythmée par une vie basée sur l'entraide,la fête,le troc et surtout la solidarité : celle d'appartenir à une même communauté,sans ennemis,ni envies et jalousies.Marie vit comme tous les autres Chagossiens de ce que l'atoll lui donne et le bateau de liaison avec l'île Maurice lui apporte.
C'est sur ce bateau qu'arrive Gabriel comme administrateur adjoint.Leur destin sera à jamais lié avec tout ce qu'un roman permet : l'amour,les trahisons,les peines,les espoirs.On suit leur destin de 1967 à 1975,comme un témoignage de leur fils Joséphin, entrecoupé par son compte-rendu pour faire reconnaître Chagos comme mauricienne et surtout qu'elle leur soit rendue.
C'est très bien écrit avec humanité, du point de vue des opprimés et des spoliés pour qui résister est le seul espoir pour gagner leur combat contre leur exil, imposé par les grandes nations,soit disant démocratiques,avec en toile de fond ,l'argent pour faire taire,l'argent pour compenser,l'argent pour faire comme si
C'est simplement beau et tellement instructif.Le livre m'a touché et mobilisé pour que les Chagossiens puissent un jour retourner chez eux.
Avec eux,il y a tant de peuples ainsi spoliés et sans but sinon résister que cela me laisse un sentiment amer.
Afficher en entierEn dépit des bonnes intentions de ce recueil, j'ai trouvé cette compilation de lettres peu originale. De rares récits sortent vraiment de l'ordinaire, comme ceux de Sophie Blandinières, Rokhaya Diallo, Mathias Malzieu ou encore Thibaud de Montaigu, mais beaucoup demeurent hélas sans surprise ni grande émotion.
Afficher en entierIl y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.
Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.
Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.
Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.
Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...
Afficher en entierUne fiction basée sur un tragique et révoltant fait historique, l'histoire des habitants de l'ile Chagos qui ont subi une expropriation de leur Terre dans une totale inhumanité et sous l'indifférence de la communauté internationale. Révoltant !
Afficher en entierj'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Afficher en entierOn parle de Caroline Laurent ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
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