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Mon mari est un roc. Pas dans le sens : « Il est tellement fort et un tel soutien pour moi. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. » Mais plutôt du genre : « Il est tellement froid que je me demande parfois s’il a un pouls.

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- Qu'est-ce qui ne va pas ?

- Hein ? ai-je râlé en m'étirant un peu. Rien. Pourquoi ?

- Il y a des mouchoirs mouillés partout dans le salon. Tu as pleuré ?

Bien joué, Nancy Drew.

- Peut-être.

- Pourquoi ?

Il faisait trop sombre pour le voir, mais j'ai senti le matelas s'affaisser à côté de moi. J'ai entendu la tranquille inquiétude dans sa voix.

- Parce que je suis une idiote.

- Tu viens juste de le découvrir ?

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« Ce type existe, Journal, et il ruinera ton compte en banque et ton patrimoine génétique si tu le laisses faire. »

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« …il voulait me faire attendre, me faire perdre la tête, jouant avec moi. »

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« Donc c’est comme ça que ça se termine, pensais-je. Matraquée à mort par le pénis d’un skinhead dans la chambre d’enfant de mon ex-petit ami. Et je n’ai même pas pu rencontrer Billy Idol. »

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« Je ne bougeais pas. Je ne pouvais plus respirer. Toutes mes ressources étaient directement redirigées vers mon cerveau qui peinait à former une pensée cohérente, alors que sa langue tournoyait dans ma bouche de manière hypnotique. »

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« Tu dois te demander pourquoi une petite allumeuse punk comme moi s’est mariée à ce citoyen modèle? C’était à cause d’eux. À cause de la montée d’adrénaline… À cause de mon envie de me remettre fumer dès que je vois un piercing aux lèvres. À cause de mon envie de tout abandonner pour monter dans un bus dès que je vois un avant-bras tatoué, jetant le travail de toute une vie sur le bas-côté. Parce que mes nerfs étaient à vifs quand j’ai rencontré Ken… »

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J’aime passionnément Kenneth Easton. C’est mon meilleur ami, le père de mes enfants, et nous sommes ridiculement heureux ensemble, ou du moins, je le suis. Vraiment. On peut s’ennuyer à mourir et être heureux en même temps, non ? Ce sont des larmes de joie. Des larmes de joie et d’ennui...Il est dur de comprendre ce qu’il ressent. J’ai choisi de le croire heureux, lui aussi. Mais, soyons honnêtes, Ken peut très bien ne rien ressentir.

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Chapitre 1

Le marbot

Journal intime de BB

16 août

Cher journal,

Cet enfoiré me tue à petit feu.

Encore mouillé de sa douche, il est tellement près que je peux sentir l’odeur du savon sur sa peau. Ses cheveux encore humides sont particulièrement sexy, et sa barbe de quelques jours a désormais une longueur parfaite – suffisamment longue pour être douce au toucher, sans pour autant cacher ses traits ciselés. Et la façon dont son débardeur colle à son torse musclé… Je pourrais le regarder toute la nuit. En fait, je le fais déjà, du coin de l’œil, mais ce n’est jamais assez.

J’ai envie de le toucher.

Dans la dernière demi-heure, depuis qu’il s’est laissé tomber près de moi et qu’il a fixé son attention sur le match de base-ball des Braves d’Atlanta, j’ai pensé à mille et une façons de tendre la main et de caresser cet homme. Je pourrais mêler mes doigts aux siens ou les faire courir le long de sa mâchoire rugueuse et carrée. Peut-être pourrais-je être joueuse et longer ses biceps de mes mains vernies de vert ? Une fois que j’aurais toute son attention, 1

Le marbot

Journal intime de BB

16 août

Cher journal,

Cet enfoiré me tue à petit feu.

Encore mouillé de sa douche, il est tellement près que je peux sentir l’odeur du savon sur sa peau. Ses cheveux encore humides sont particulièrement sexy, et sa barbe de quelques jours a désormais une longueur parfaite – suffisamment longue pour être douce au toucher, sans pour autant cacher ses traits ciselés. Et la façon dont son débardeur colle à son torse musclé… Je pourrais le regarder toute la nuit. En fait, je le fais déjà, du coin de l’œil, mais ce n’est jamais assez.

J’ai envie de le toucher.

Dans la dernière demi-heure, depuis qu’il s’est laissé tomber près de moi et qu’il a fixé son attention sur le match de base-ball des Braves d’Atlanta, j’ai pensé à mille et une façons de tendre la main et de caresser cet homme. Je pourrais mêler mes doigts aux siens ou les faire courir le long de sa mâchoire rugueuse et carrée. Peut-être pourrais-je être joueuse et longer ses biceps de mes mains vernies de vert ? Une fois que j’aurais toute son attention, je pourrais enjamber son corps immaculé pour passer mes mains dans ses cheveux humides.

Mais je ne fais rien. Je sais qu’il me regarderait de travers avant de s’enfuir dans la direction opposée.

Mon mari est un roc. Pas dans le sens : « Il est tellement fort et un tel soutien pour moi. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. » Mais plutôt du genre : « Il est tellement froid que je me demande parfois s’il a un pouls. »

Journal, Ken ne m’a jamais tenu la main, ou du moins pas volontairement. Je la lui prends parfois quand il dort. Dès que je tente de réitérer l’action à son réveil, Ken endure poliment l’inconfort du contact d’un autre être humain pendant… disons cinq secondes et demie, avant d’extraire sa peau douce de mon emprise.

Le sexe ? C’est à peu près la même chose. Tel un gentleman, Ken s’allonge sur le dos et me laisse faire ce que je veux de lui pendant qu’il s’engage dans des caresses obligatoires. (Même lorsque j’ai tenté de pimenter la chose et de reproduire la scène de la glace dans Cinquante nuances plus sombres. Pour sa défense, je devais jouer le rôle de Christian, car Ken ne connaissait aucune des répliques. Je dois également admettre que le bourdonnement du babyphone, ce n’était pas du Al Green1. Et pour une raison obscure, nous semblons toujours manquer de glace à la vanille comme il y en a dans le livre. Nous n’avons que de la Ben & Jerry’s aux cerise et pépites de chocolat, ce qui est assez étrange à lécher étant donné la dose de mastication requise. Mais quand même, un peu de participation aurait été la bienvenue.)

Oubliant toute mise en scène, j’embrasse et caresse sans relâche le corps fin et magnifique de Ken, dans une tentative d’insuffler un peu de chaleur à ce bloc de pierre à forme humaine qu’est mon mari. Tout du long, je l’entends presque compter dans sa tête – mille, deux mille, trois mille – avant qu’il me tape les fesses, me signifiant qu’il est temps de dégager. En tout cas, c’est comme ça que je l’interprète.

Le problème de Ken, ce n’est pas sa froideur – mais bien son manque complet de besoins, d’envies, et son incapacité à partager une intimité. Ces qualités nous aident à garder un mariage stable et sans disputes. Ça, plus le fait que cet homme ne fait jamais rien de travers.

Kenneth Easton est un marbot qui tond la pelouse, paye ses factures, respecte la loi, conduit prudemment et sort les poubelles. Un cyborg construit dans l’unique but de survivre à soixante-dix voire quatre-vingts ans de tempêtes conjugales. Je ne l’ai jamais surpris à regarder une autre femme. Je ne l’ai jamais vu mentir, bon Dieu !

Le véritable problème de Ken, c’est qu’il s’est marié avec moi. Journal, avant de rencontrer Ken, je m’étais contorsionnée dans pas moins de soixante-trois pour cent des positions du Kâma-Sûtra. J’ai rasé la plupart de mes cheveux et percé toutes mes parties féminines avant même d’avoir l’âge légal de regarder un film interdit aux moins de 18 ans. Je passais mon temps libre à me faire menotter à divers objets par des garçons affublés de plus de tatouages que l’ensemble des spectateurs d’un concert des Guns N’ Roses. Ken ne pourra jamais être à la hauteur.

Tu dois te demander pourquoi une petite allumeuse punk comme moi s’est mariée à ce citoyen modèle ? C’était à cause d’eux. À cause de la montée d’adrénaline, de la dilatation de mes pupilles et de ma réaction « Fuis-moi, je te suis, suis-moi je te fuis » chaque fois que je sens le doux parfum d’Obsession for men, de Calvin Klein. À cause de mon envie de me remettre à fumer dès que je vois un piercing aux lèvres. À cause de mon envie de tout abandonner pour monter dans un bus dès que je vois un avant-bras tatoué, jetant le travail de toute une vie sur le bas-côté. Parce que mes nerfs étaient à vifs quand j’ai rencontré Ken, mon cœur était en miettes et la stabilité, la sécurité et la droiture qu’il offrait étaient un baume apaisant sur mon âme brûlée.

Les semi-hommes à tatouages de mon passé avaient beau avoir été des amants passionnés, ils étaient incapables de garder leur engin dans leur pantalon, leur cul hors de prison et leur compte en banque suffisamment stable pour survivre. D’un autre côté, Ken semblait si… sécurisant et responsable. C’était si facile. Il portait des Nike et s’habillait chez Gap. Il était propriétaire et faisait des footings. Son casier judiciaire était aussi immaculé que sa peau. Et, pour couronner le tout, il avait un master en… écoute bien… comptabilité.

Bon, j’ai peut-être embelli deux, trois choses.

Ne te méprends pas, j’aime passionnément Kenneth Easton. C’est mon meilleur ami, le père de mes enfants, et nous sommes ridiculement heureux ensemble, ou du moins, je le suis. Vraiment. On peut s’ennuyer à mourir et être heureux en même temps, non ? Ce sont des larmes de joie. Des larmes de joie et d’ennui. Ken est un impassible souffrant d’anhédonie2, donc il est dur de comprendre ce qu’il ressent. J’ai choisi de le croire heureux, lui aussi. Mais, soyons honnêtes, Ken peut très bien ne rien ressentir.

En revanche, il a la mâchoire carrée de Captain America, un léger bec de lièvre et une constante barbe naissante. Il a de magnifiques pommettes saillantes, ses yeux ont la couleur de l’océan et sont surmontés de cils couleur café. Ses cheveux brun clair sont suffisamment longs pour que se forment de belles petites boucles. Il a un corps fin, mais musclé, son humour est pince-sans-rire, iI est brillant, il se dévalorise lui-même et est incroyablement tolérant envers toutes mes conneries.

Cet homme est parfait pour moi, à au moins quatre-vingt-dix pour cent. Mais ces derniers temps, je ne peux m’empêcher de penser au dix pour cent restant : la passion et le body art. Deux éléments dont je dois faire le deuil si je veux protéger ce mariage monotone où je me sens seule. Mais je n’y arrive pas.

Les bad boys tatoués sont une véritable drogue dont je ne peux me passer. Je dévore les romances antihéros comme un véritable festin. Mon iPhone est rempli de milliers de titres, tous interprétés par des rockers tatoués, essoufflés et en colère, qui sont prêts à me changer les idées à la moindre pression du bouton play. Je nourris mon lecteur DVD de vampires mystérieux, de motards rebelles, de rock stars hédoniques et de survivants d’apocalypses zombies. Je me blottis dans les bras de ces mâles alpha aux bras tatoués dès que les choses deviennent trop… domestiques.

Sais-tu ce que j’ai réalisé pendant mes escapades dans le monde imaginaire de la dystopie et des clubs de combat illégaux ? Je connais ces hommes. Je suis sortie avec eux. Du skinhead au Marine en passant par le motard hors-la-loi. De l’ancien détenu pour course de bolides à l’attitude désinvolte au bassiste sensible affublé d’eye-liner d’un groupe de métal.

Je les ai tous eus, Journal. Comment ai-je pu louper ces parallèles entre mes hommes utopiques et mes ex-petits copains ? Et j’ose me dire psychologue !

Si j’y réfléchis, Knight, mon copain de lycée, est probablement la raison pour laquelle je suis devenue psy. Quel psychopathe ! Je te raconterai tout demain. Ken va se coucher, ce qui signifie que je n’ai plus que cinq minutes pour me jeter sur lui avant qu’il s’endorme devant la chaîne historique. Souhaite-moi bonne chance !

Source : kobo.com

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