Extraits

« Sur le papier, Poppy Dunn n’est rien de plus qu’une belle inconnue.

Dans la réalité, Poppy Dunn est un rêve ambulant à la force diabolique.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas assez fort pour lui résister. Pas quand elle est près de moi. Pas quand elle me rend muet, que ses yeux me captivent et que son rire me rend fou.

J’éprouve quelque chose d’intense pour cette rousse dingue, et c’est une vraie connerie. »

- Tu n'as pas lu mon tee-shirt, ou quoi ?

- Non. Mais à en juger par ton humeur, il doit me dire d'aller le faire foutre.

- Exactement.

- Mon tee-shirt dit que je me fous de ce que dit le tien.

- Tu n'en portes pas.

- Je sais. Tu ne trouves pas que tu as de la chance ?

Quelque chose en moi, mon cœur, mon

âme, je ne sais quoi, se met à sourire. Et aucune partie de moi n’est censée soupirer quand il m’embrasse.

Certains baisers sont féeriques. Les baisers qui vous frappent au cœur, et à l’âme.

Lorsqu'Adam me rejoint, je suis déjà démaquillée, j'essaie d'atteindre ma fermeture Éclair dans mon dos.

Il s'appuie contre le cadre de la porte, les yeux fixés sur moi.

- Qu'est-ce que tu fais ?

J'arrête de me tortiller.

- Un spectacle pour lutins.

Il regarde autour de lui.

- Tu n'as pas beaucoup de spectateurs.

- Ha. Ha. Ha.

Je ramène mon bras avant de me déboîter l'épaule.

- Je n'arrive pas à atteindre ma fermeture Éclair. Tu peux m'aider ?

- Est-ce que je peux t'aider à te déshabiller ? Oh, merde, c'est une décision difficile, me répond-il en s'avançant.

Je l'ai fait. Et je suis encore en vie. Et je n'ai pas vomi.

Bonus.

- Tu ne crois pas que je puisse être gentille pendant toutes une journée ?

- Je sais que tu en es incapable.

Nous avons tous nos défauts. Moi, je reçois des coups. Voilà mon défaut.

- Tu as envie de mourir ?

- Dans environ soixante-dix ans, je réponds [...]

Tu me touches. Je veux dormir. C'est une véritable torture.

- La crainte de Dieu ? Tu veux parler de celle de ta mère ?

- Je t'ai dit de ne pas confondre Satan et Dieu. Satan n'apprécie pas.